Une réconciliation impossible (pv Barbara)

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Jérémy venait de passer des heures à réfléchir, à repenser à ce que Barbara avait fait. Il se sentait tellement humilié par ce qu'elle venait de faire. Rien que d'imaginer qu'elle porte l'enfant d'un autre était épouvantable pour lui mais que ce soit l'enfant de Florian Estève était un véritable cauchemar. Il se sentait trahi comme il ne l'avait jamais été. Après avoir pleuré des heures car Jérémy était au fond de lui un vrai sentimental, il se décida à rentrer chez Barbara, non pas pour rester mais pour faire sa valise. Malheureusement, pardonner à Barbara était une chose qu'il n'arriverait pas à faire. Partir était pour lui la seule solution. Comment avait-elle pu faire ça dans son dos ? Il l'aimait trop c'est pour ça que pardonner était impossible. Elle venait de détruire la confiance qu'il avait en elle.

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Ce fut donc au volant de sa Audi,que Barbara arriva chez elle, Qui aurait dit qu’elle redouterait un jour de pousser cette porte ? Qu’elle n’aurait pas envie de rentrer « chez eux » ? Qui aurait parié que Barbara Conti aurait peur de ne pas être à la hauteur. Elle doutait d'elle-même.Elle se savait incapable de lui faire du mal,mais pourtant par son attitude, elle le blessait déjà sans même s'en rendre vraiment compte.Barbara fut surprise lorqu'elle vit Jérémy faire ses valises.Les doigts crispés, furieuse et fragile, elle tentait de préserver son coeur, celui qu'il détenait entre ses mains...Comment supporter un tel spectacle ? Comment une souffrance de cette ampleur pouvait-elle être ignorée ? Elle soupira et tenta de se donner du courage.

Je vois que tu as pris ta décision.Tu pars?!Ca y est c'est fini.Tu abandonnes?!

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Ranger ses affaires dans une valise, oui ça peut s'appeler dans la plupart des cas, "partir". Pourquoi ça te surprend ? Tu voudrais que je reste avec toi, peut-être? Désolé Barbara, mais après ce que tu as fait, non je ne peux pas... Tu n'as pas idée à quel point je suis écoeuré de t'avoir aimé...

Jérémy était malheureux, son amour propre venait aussi de prendre un sacré coup.

Tu vois, après mon échec avec Patricia, je ne pensais pas pouvoir retomber amoureux mais tu as été la personne qui a fait que j'ai pu l'être à nouveau. J'avais tellement mis d'espoir dans notre relation alors essaie de te mettre à ma place une seconde. Comment aurais-tu réagi si j'avais donné mon sperme à une autre femme pour qu'elle puisse faire un bébé? Et encore je trouve que ça serait moins grave parce que là, toi tu portes l'enfant d'un autre!

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Elle tourna les talons, rejoignant le plan de travail et lui tourna le dos. Elle baissa le visage vers le comptoir et fit en sorte de bien respirer. Elle s’interdisait littéralement de craquer mais cela devenait de plus en plus compliqué. Lorsqu’elle se trouvait encore à la plage, plusieurs minutes auparavant, elle avait imaginé différents scénarios et dans chacun d’eux, elle s’était montrée fière et forte. La réalité était beaucoup plus complexe. De nature passionnée, elle avait tout son cœur et son âme dans cette relation, pour au final retomber de son petit nuage avec une violence dont elle n’était pas sûre de pouvoir se relever. La suite était difficile à envisager, elle n’osait même pas penser à demain. Se rendant finalement compte qu’il était trop tard pour continuer à garder la tête haute, elle effaça d’un revers de la main une larme qui avait débordé. Heureusement qu’elle n’avait pas Jérémy en face d’elle… Et elle resta de dos encore un instant.

Toute façon quoi que je dise tu ne changeras pas d'avis.Tu ne me pardonneras jamais.Il faut bien tourner la page pour épargner mon cœur.Je peux savoir au moin où tu pars ?

Cette fois ci elle se retourna les yeux secs,les larmes ne coulaient plus,il n'y avait plus de trace de pleure,plus rien.

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Tu n'as pas besoin de savoir où je vais, mais loin de toi en tout cas. Je ne resterais pas une minute de plus dans cette ville, et pas une minute de plus dans ce pays!

Jérémy ignorait en réalité où il pouvait aller. Il comptait partir à l'aventure, mais en tout cas très loin d'elle car se connaissant, il était certain de craquer et de revenir vers elle s'il restait à Marseille.

Tu pourras désormais t'en prendre qu'à toi-même. Je ne te souhaite pas d'être heureuse tu m'excuseras. Tu vois, ce que j'aurais pu faire, c'est te convaincre de ne pas renoncer à l'enfant parce qu'oui, je hais Florian Estève. Il y a dix milles hommes sur terre, il a fallu en plus que ça soit pour lui que tu fasses un gosse. C'est la pire chose que tu pouvais me faire. Mais regarde-toi ! Tu me fais pitié Barbara.

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Barbara se mordilla un ongle nerveusement, elle ne pouvait plus supporter leur situation. Son attitude fut la goutte qui fit deborder le vase.Elle soupira, la pression retombant, et laissant place alors à une tristesse et déception bien apparente.

Oui,bien sûr ! Tout est de ma faute evidemment ! Mais tu te prends pour qui, Jérémy?! Ce n'est pas non plus un drame ce que j'ai fait ! Puis si t'es pas content j'en ai rien à fiche ! Puis pars même très, très loin ça m'est complètement égale !Tu n'es qu'un homme ! Rien de plus ! Tu n'es pas irremplaçable !

Barbara venait de vider son sac.Difficile de décrire ce qui se passait, et ce qu’elle pouvait ressentir à ce moment même. Tout d’abord un étonnement tellement fort qu’il n’avait pu laisser place qu’à la colère. Oui, elle lui en voulait, et ne pouvait pas s’empêcher de l’exprimer. La rancune dont elle avait pu hériter ne pouvait pas se taire, et s’exprimait sans qu’elle ne puisse la contrôler.

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Ah parce que ça va être de la mienne maintenant? Tu voulais me punir de quelque chose on dirait mais de quoi s'agit-il ? Dire que ce que tu as fait n'est pas un drame, est une chose dégueulasse Barbara. Visiblement, notre histoire ne pouvait pas tenir la route parce que tout ce que je vois c'est que tu n'as aucune considération pour moi. Toi non plus tu n'es pas irremplaçable tu sais et puis physiquement, je peux largement trouver mieux.

Jérémy n'arrivait pas à calmer la colère qu'il avait en lui. Il en voulait énormément à Barbara et la voir si indifférente au fait qu'il veuille partir, l'avait plongé dans une tristesse encore plus forte. Visiblement, Barbara ne tenait pas vraiment à lui et il s'en voulait de s'en rendre compte seulement maintenant. L'amour rendait vraiment aveugle mais quand est-ce que les gens finiraient par comprendre ça ? Jamais sûrement.

Si tu m'aimais un temps soit peu, jamais tu n'aurais dit tout ça enfin surtout tu n'auras pas fait ce projet de bébé avec ces deux homosexuels! Tu me dégoûtes et tu sais quoi, je rêverais que tu fasses une fausse couche!! Vous n'aurez que ce que vous méritez!! Tu finiras comme une pauvre fille, toute seule et abandonnée Barbara. C'est tout!

Invité

Froide… Voilà comment se montrait désormais Barbara. La profonde déception qui venait de fendre son cœur s’exprimait ainsi. Elle se peignait sur les traits fins de son visage de jolie poupée de porcelaine, faisant de ses sourires en coin un pâle souvenir, effacé. Les mots de Jérémy avaient eut pour seul effet d’étouffer le filet de voix que la blondinette était encore capable de laisser échapper. La boule formée au niveau de sa gorge, dû à sa colère et sa tristesse ne lui permettait pas plus… Incapable de lui hurler dessus comme elle l’aurait fait en temps normal, elle se contentait de le fixer, rejetant du mieux qu’elle pouvait tout ce qu’il pouvait dire. Cette soirée n’était qu’un horrible cauchemar, duquel elle voulait sortir au plus vite. S’enfuir loin de cette nuit noir, où tout semblait lui échapper, perdant ce qu’elle avait sans doute de plus précieux au monde Jérémy. Elle voyait ce dernièr voler en éclat.C’en était trop pour Barbara, et elle ne pouvait réagir autrement. Devenir aussi froide qu’un Iceberg ; glaciale comme jamais, indifférente, démunie de la moindre expression à son égard. Et elle se montrait dure dans ses mots… Il devait se douter à quel point elle pouvait avoir du mal à encaisser tout ça. La meilleure défense restait l’attaque. Et bien que cela puisse lui faire un mal de chien en se retrouvant en face à Jérémy, elle ne mâchait pas ses mots. Il lui avait fait mal, elle ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce.

Comment peux-tu souhaiter la mort d'un enfant?Tu es vraiment cruel !

Elle tourna la tête, ne pouvant plus soutenir son regard.Nerveuse, elle tapota son avant bras de ses doigts fins, les bras toujours croisés. Un blanc s’installa entre eux. Elle ne savait pas quoi dire… Ni même quoi faire. Pleurer ? Oui l’envie la tiraillait, mais elle s’efforçait de garder cela pour elle, retenant les larmes.

Et bien moi j’aimerais ne jamais être entrer dans ce fichu bar, ne jamais avoir eu envie de te parler,ne jamais avoir croisé ton regard, et être tomber amoureuse ! Je me serais épargner une belle gifle ! Maintenant sors de chez moi ! Je ne veux plus jamais te voir !

Invité

La cruauté dont Barbara venait d'évoquer n'était pas tout à fait vraie. Jamais, Jérémy ne souhaiterait la mort d'un enfant et ce qu'il avait dit à Barbara n'était pas une chose qu'il pensait vraiment mais le faire croire à Barbara était le moyen pour lui de la blesser et c'est ce qu'il cherchait à faire. Il était encore en train de souffrir, mais cette fois, il ne comptait plus se laisser prendre au piège par l'amour. Oui, être amoureux, était devenu pour lui un piège dans lequel, on peut difficilement en sortir. Alors, il voulait absolument pousser Barbara à bout, pour qu'elle finisse elle aussi par le haïr. Ca serait en quelque sorte, un moyen pour lui, de réussir plus facilement à l'oublier. Malgré la violence de la situation, Jérémy ne pouvait pas nier les sentiments qu'il avait encore pour elle. Au fond de lui, il savait très bien qu'il voulait lui pardonner seulement, Jérémy était bien trop fier de lui. Il préférait détruire ce qu'il y avait entre eux plutôt que de leur accorder une nouvelle chance. Cette fois, c'était vraiment fini. Leur relation allait finir par devenir venimeuse, et il fallait absolument y échapper avant que ça ne tourne au drame. Jérémy voulait taper là où ça faisait encore plus mal alors il décida de se montrer une nouvelle fois dur avec elle.

Ta personnalité est vraiment toxique Barbara et j'espère bien que Florian et Thomas s'en rendront compte. Ton enfant ne sera jamais un enfant, alors je peux me permettre de me réjouir s'il venait à ne pas venir au monde. Tu penses que c'est cruel que je dise ça mais laisse-moi te dire, que le degré de cruauté est dix fois plus faible que la cruauté dont j'ai été victime de ta part. Moi-même, je m'en veux d'avoir pu tomber amoureux de toi. Jamais j'aurais cru pouvoir dire ça un jour mais les deux PD, m'ont permis d'ouvrir les yeux sur toi. Des homosexuels m'ont rendu service, je n'aurais jamais pensé ça. Sans eux, j'aurais été prisonnier de ton amour, et j'aurais fini par être empoissonné par cet amour toxique car oui, tu n'es pas capable d'offrir un autre amour de ce genre à un homme... Une fois que je serais loin de toi, je serais en sécurité.

Jérémy voulait donner à Barbara une autre image de lui, celle d'un homophobe. Plus elle allait le haïr et plus il arrivera à partir sans remords.

Invité

L‘ironie et la provocation dont usait Jérémy n‘affectait pas Barbara.Elle se doutait au fond qu'il voulait tout faire pour l'oublier et pour lui c'était le seul moyen de la pousser à bout pour qu'elle puisse le haïr.Barbara se fit violence pour rester calme et n’en laisser rien paraître.

Tu vois là? Tout ce que tu me dis ça ne m'atteint pas.Je suis complètement indifférente .Tu peux bien penser tout ce que tu veux.Moi je sais ce que je vaux !Et je suis sûre que des tas d'hommes vont se jeter à mes pieds comme ça l'a toujours été.Mais je te plains parce que là, tu me dis tout ça, pour que je te haisse pour que tu puisses vite m'oublier.Je te souhaite bien du courage c'est pas une chose facile.Alors tes paroles tu peux te les garder. Je n'y crois pas !

Reportant son regard bleus/verts et glaçant sur Jérémy:

Ce n'était qu'un jeu. Je n'ai jamais eu de sentiments pour toi et en toute probabilité je n'en aurais jamais. Et si j'ai fait ça c'était pour te faire du mal... Je savais depuis le début que tu détestais Florian... Maintenant que j'ai eu ce que je voulais, je ne veux simplement plus te voir. Est-ce que ma réponse est suffisante pour que tu me foutes la paix ?

Son regard glaciale s'ancrait dans les prunelles de Jérémy, d'une oeillade froide et dure autant que son visage ou sa voix pourtant basse. Ces mensonges, plus mesquins que le poison, lui rongeaient le coeur et les poumons d'une douleur insupportable. Pourquoi faire endurer tout ça au jeune homme ? Elle qui sentait son palpitant s'agiter en sa présence, elle qui pensait à lui bien trop. La colère,poussait Barbara à se montrer si crue, blessante et violente dans ses paroles quand elle n'en pensait pas un mot.

Invité

Crois ce que tu veux Barbara, c'est le cadet de mes soucis mais crois-moi, d'ici une semaine, je t'aurais déjà remplacé, promis juré.

Il se mit alors à cracher pour jurer.

Entendre Barbara dire qu'elle ne l'a jamais aimé, donna un coup de poignard à Jérémy qui au fond de lui, savait qu'elle ne l'avait pas aimé mais l'entendre de sa propre bouche, ça lui fit vraiment mal. Bien sûr, il croyait tout ce que Barbara pouvait dire mais pourquoi étaient-ils tous les deux en train de tout gâcher et de se lancer des horreurs à la figure?

Ne t'en fais pas va, tu n'entendras plus jamais parler de moi mais avant de partir, je souhaite que tu me rendes certaines choses qui m'appartiennent à commencer par l'argent que tu me dois. Rembourse-moi tout ce que je t'ai payé. Je t'ai fait les comptes. Ca fait 4700 euros en tout!

Invité

Le mensonge… C’était quelque chose qui ne passait pas, formant une énorme boule au niveau de sa gorge. Jamais elle n’avait encaissé le fait qu’on lui mente, même pour la raison la plus insignifiante du monde. Mentir… La regarder droit dans les yeux et lui affirmer quelque chose qui n’était en réalité qu’un tissu de mensonges, du vent, de l’hypocrisie à l’état pur… Cela lui restait en travers de la gorge.

Pardon? Tu peux répeter là?! Tu n'as pas un centime et tu veux me faire croire que tu m'as payé des choses?! Tu te fiches de moi là? Je n'ai pas besoin de toi pour m'acheter des choses Jérémy! Je suis une riche Héritière ! Surtout que tous les mois mon père m'envoie de grosses sommes d'argent .Et oui tu perds gros en partant ...

Invité

Espèce de... Tu crois que je vais partir sans un centime? Tu rêves Barbara. Ne m'oblige pas à employer la force mais t'as intérêt à me faire un chèque!! DONNE-MOI UN CHEQUE!!

Jérémy voulait la pousser à bout pour qu'elle cède, seulement, il n'avait pas proposé la somme. Barbara serait-elle capable de lui faire un chèque de 100 euros? Parce que 100 euros pour Barbara, c'est comme si c'était un macaron sur un gâteau, comme chose de décoration. Bref, 100 euros ce n'était sûrement rien pour elle.

Tu n'as pas le choix après ce que tu m'as fait!! c'est la moindre des choses de me donner de l'argent Barbara.

Invité

Barbara le laissa poursuivre, frôlant l’explosion à tout moment. Aaaaaaah ! Elle avait envie de lui hurler dessus. Ce fut sans doute les mots de trop… Barbara le fixait, aucun mot ne semblait décidé à franchir la barrière de ses lèvres. Elle ferma les yeux quelques secondes et décida de reprendre.

Tu n'auras rien de moi ! Absolument rien ! Et si tu quittes pas la pièce maintenant ! j'appelle la sécurité.Est-ce Clair ?!

Invité

Appelle-là ta sécurité, parce que tu vas me faire croire en plus que tu as des gardes du corps?? Mon oeil, ouais...

Il partit dans un fou rire, tellement qu'il était persuadé que Barbara se moquait de lui.

Et moi, tu sais quoi, je suis le fils de la reine d'Angleterre..

Invité

La colère est un sentiment étrange, la déception l'est tout autant. La colère était un sentiment que Barbara, en tout bon italienne qu'elle était, éprouvait souvent, peut être plus souvent qu'elle ne l'aurait désirée, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Barbara s'emportait facilement lorsque l'on touchait de trop prêt les points sensibles.

J’en ai assez entendu je crois… Sors maintenant…

Sa voix était soudainement devenue glaciale. Plus la moindre émotion, seul transparaissait la nouvelle blessure de Barbara. Elle n’avait plus envie de parler à Jérémy, elle n’avait plus envie de lui faire face. Blessée et déçue, la miss ne souhaitait qu’une chose, se réveiller en sursaut, se rendre compte qu’elle était affalée sur le sofa devant le dernier épisode de Dr House, réalisant qu’elle n’avait fait qu’un horrible cauchemar. Mais visiblement, elle pouvait se pincer tant qu’elle voulait, elle était bel et bien dans la réalité. Saleté de réalité !

Invité

Jérémy voulait garder sa fierté d'homme et il ne comptait pas se laisser mettre dehors. Il voulait partir de sa propre initiative mais il n'avait pas fini avec elle. Elle n'était pas prête de se débarrasser de lui comme un vieux moustique qui vient l'enquiquiner. Il ne voyait plus qu'en Barbara, une femme sans coeur, et égoïste. Il l'aimait toujours et ne supportait plus que ça soit le cas. Il voulait absolument effacer les sentiments qu'il a pour elle mais ça n'allait pas se faire en claquement de doigts. Jérémy aurait tellement voulu avoir des dons, comme Joséphine Delamarre dans Joséphine Ange Gardien. Sous la charme de cette série, il aurait voulu que Joséphine vienne l'aider. Soudainement, Jérémy vit une drôle de luminosité apparaître. Il avait une sorte de vision dans laquelle il vit Joséphine. Elle se trouvait en face de lui, lui conseillant de ne plus être odieux avec Barbara mais Jérémy voulait tellement l'être. Trop sérieux dès qu'il s'agit de Joséphine, Jérémy décida de l'écouter et Joséphine repartit aussitôt.

Ecoute, on doit arrêter de se lancer des horreurs à la figure. On est adulte, et on n'est plus des adolescents. Tu as tes torts, j'ai les miens mais sache que tu n'as pas besoin de me mettre dehors. Je vais partir moi-même. Bonne continuation à toi et prends soin de toi!

Et voilà Jérémy venait de dire la première chose gentille depuis qu'il est revenu chez Barbara.

Invité

Ce n’était jamais simple de quitter quelqu’un, et surtout dans le cas de Jérémy et Barbara. Même si à présent, aux yeux de la jeune femme, elle ne le pensait pas plus touché que cela. Après tout, s’il tenait tant à sa liberté alors elle allait lui redonner, elle ne voulait pas être un obstacle, ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Au moins ils avaient essayé, Barbara y avait mit de tout son cœur. C’était ainsi les aléas de la vie, les relations se font et se défont, c’est comme cela que l’on grandit. Barbara réussirait à s’en remettre, cela prendrait du temps, mais elle y arriverait. C’était une battante et une femme déterminée, cette chute lui servirait de leçon. La confiance ne se donne pas au premier venu même lorsque l’on pense que c’est pour la vie. Un peu fleur bleue sur les bords, Barbara s’était permise de rêver à leur futur, parce que leur vie ensemble semblait tellement évidente pour elle avant cette histoire. Et comme un château de carte, il avait suffit qu'elle aide Florian & Thomas pour tout faire basculer. Barbara avait donc formulé son souhait de le voir partir à voix haute, elle n’avait pas dévié ses yeux de lui afin de voir sa réaction et de lui faire comprendre que c’était terminé.Et Elle fut très surprise de voir ça soudaine réaction il était plus doux contrairement à ce qui s'était produit quelques minutes plus tôt.

Tu as raison...Je...Ca serait plus sympa de ne pas se detester et de se quitter en bon terme...Tu sais ce que je t'ai dit je ne le pensais pas...C'était sous le coup de la colère...Je t'ai vraiment aimé Jérémy, mais je sais que tu peux pas me pardonner...Je te comprends... ce que j'ai fait, c'est mal ! Je pense que... si toi; tu avais fait la même chose derriere mon dos j'aurais réagi de la même façon...

Invité

Entendre de telles paroles de la part de Barbara, est la chose que Jérémy voulait tant entendre depuis des minutes, des secondes... Que Barbara admette enfin que ce qu'elle a fait est mal. Si seulement elle l'avait fait plus tôt ? Car oui, il aurait pu lui pardonner mais maintenant qu'ils s'étaient déchirés, il n'y avait plus rien à faire pour sauver leur relation. Elle s'était éteinte comme une bougie, sauf qu'il n'y aurait aucun moyen pour rallumer la flamme malheureusement. Leur histoire d'amour avait pris fin et ils allaient devoir tous les deux, faire le deuil. Leur amour avait pourtant été très fort. Quel gâchi!

On pourrait rester amis et se donner des nouvelles de temps en temps mais je crois que ça va nous faire dû mal à tous les deux alors il ne vaut mieux pas. Peut-être que dans quelques mois, je me déciderais à t'écrire pour te donner de mes nouvelles mais couper les ponts dans un premier temps nous aidera à tourner la page. Barbara, comment on a fait pour en arriver là? On s'aimait tant. Pourquoi autant d'amertume entre nous à présent et de rancoeur et de dégoût ?

Invité

Comment supporter un tel spectacle ? Comment une souffrance de cette ampleur pouvait-elle être ignorée ? Qui aurait pu en cet instant, lui tourner le dos, ou faire comme si de rien était ?Son coeur se pinça,ses yeux se plissèrent un peu plus, et elle ne put retenir d'avantage sa respiration qui provoqua un hoquet de douleur dans sa poitrine. Barbara voulait parler, mais n'y parvenait pas, comme si sa gorge rétrécit par cette boule énorme qui prenait de l'envergure, empêchait tout son de passer...Le visage de la belle se releva d'un coup. Même si le son de sa voix avait été bien faible, aucun mots ne lui avaient échappé.

Oui, il vaut mieux laisser un peu de temps.Et j'espère vraiment que tu m'écrieras que tu me diras que tout va bien dans ta vie et que tu es à nouveau heureux.Je te souhaite de trouver la femme qu'il te faut...Je suis sûre que tu la trouveras...Je ne sais pas à croire que la vie est parfois très cruelle.Si je n'avais pas croisé Florian et Thomas rien de tout cela serait arrivé.On serait encore ensemble et peut-être même enceinte de toi...Mais avec des si on fait beaucoup de choses seulement la réalité fait beaucoup plus mal.

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[sujet terminé et résumé]

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