[ARCHIVE]Ce soir, nous recevons une invité (charles, roméo , francesca, abi)

Invité

Bien loin de la réalité, La jeune Colombienne et le bel italien profitaient de l'instant, formant inconsciemment une bulle pour les protéger de l’extérieur. Lui ne cherchait plus à savoir si tout ceci était une bonne chose ou non, et elle, se laissait aller dans cet étreinte, oubliant même la raison pour laquelle jusqu'ici, elle s'était refusée à ce genre de rapprochement avec les hommes qu'elle rencontrait.

Roméo l'avait basculé afin qu'elle se retrouve allongée sur le lit, et lui au dessus d'elle. Elle avait ainsi pu découvrir une envie partagée, Roméo agissant avec détermination et passion. Le baiser étaient devenu plus sérieux, plus passionné, leur langues se mêlant l'une à l'autre de temps en temps ; Francesca avait entouré de ses bras le cou de Roméo, l’agrippant ainsi de manière à le garder au plus près d'elle. Seuls au monde, personne ne pouvaient les déranger ou leur crier d'arrêter....Personne, oui ! mais quelque chose d'autre, c'était déjà moins certains.

Le bruits de leur respiration et de leur baiser avait soudain été accompagné des gargouillements du ventre de Roméo, ce qui ramena Francesca à la dure réalité. Les yeux jusqu'ici clos de la colombienne s'étaient ouvert son étreinte s'était soudain faite plus légère. Elle n'émettait plus de pression sur le cou de son ami, et avait pratiquement relâché ce dernier. Elle se permit alors un ultime baiser avant de se mettre à rire timidement, avec une légère gêne.

Elle était responsable de ce débordement et le réalisait maintenant...Sans pour autant repoussé Roméo qui était toujours au dessus d'elle, elle le lâcha et se mit à dire avec humour, pour mieux caché son trouble :

- L'appel de la nourriture je crois bien...

Elle se redressa à l'aide de ses coudes qu'elle positionna de chaque côté de son corps, forçant ainsi Roméo à se redresser légèrement. Elle adopta ensuite un air désolée, et limite gênée, comme une enfant qui venait de commettre une belle bêtise et ajouta à l'égard de Roméo :

- Je suis sincèrement désolée...je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Sans doute le...le fait que depuis ce matin, j'ai eu le droit à deux ou trois attentions de ta part, et que je me suis dit qu'il aurait été bête de passer à côté mais....enfin j'aurais pas dû, j'en suis navrée. Ça ne se reproduira pas, j'te l'promet !

Roméo s'était maintenant relevé et lui faisait face, débout, au bord du lit. Francesca s'assit alors en face de lui et ajouta :

- T'es parents doivent nous attendre pour manger...enfin tes parents : j'voulais dire ta mère et son petit-ami...on devrait y aller.

Elle se leva alors, faisant toujours face à Roméo, n'étant plus qu'à quelques centimètres de lui. d'un geste amical, mais mêlé à une certaine tendresse qu'elle tenait à tout prix à cacher, elle posa à nouveau une main sur le torse de Roméo, le tapotant du bout des doigts, avant de laisser sa main, s'effondrer sur son torse en une légère caresses...elle se décala ainsi, prenant le chemin de la porte tranquillement, se grattant légèrement la tête, signe qu'elle n'avait pas l'air d’être très confiante dans ce qu'elle faisait ou ce qu'elle venait de faire...Son trouble et sa gêne était visible, pour sûr, mais encore fallait-il que Roméo comprenne de quel genre de trouble il s'agissait....Elle attendit ensuite devant la porte que Roméo soit prêt à la suivre...

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Roméo embrassait passionnément Francesca, seulement voilà son ventre venait donc de gargouiller, il avait espéré que ce bruit n'avait pas attiré l'attention de sa partenaire, seulement voilà son espoir fut anéanti à peine une minute plus tard, Francesca s'arrêta de l'embrasser, devenant presque distante .... comme si rien ne s'était passé ... comme si ce qui s'était passé n'avait aucune importance, elle se redressa, ce qui fit comprendre à Roméo qu'il était temps de se lever ce qu'il fit pour lui laisser la place de partir, ne pas l'étouffer, ne pas la coller trop était sa seule solution ... à peine fut elle redresser que lui se recoucha sur le dos sur le lit dégouté se tapant la tête en posant sa main sur le front. Il s'en voulait, mais il en voulait aussi un peu à francesca, il ne voulait cependant pas l'accabler, même si lui était mal, sa faim venait presque de disparaître, la situation venait de lui couper l'appétit. Il regrettait se gargouillis ...

** Non !!! Pourquoi !! putain ! c'est fichu maintenant, elle ne fera plus jamais ça, elle n'avancera plus ... elle recule déjà .... pfff, j'ai pas d'avenir avec elle ... si elle passe son temps à jouer avec moi comme ça, ça va pas le faire tout le temps .... **

bien sûr Roméo regrettait déjà ses pensées là qui était assez violente à l'égard de francesca.
Alors qu'elle chercha à justifier cette interruption, lui répondant en finissant par un clin d'oeil pour cacher sa déception :

Vas y ! je vous rejoins tout les trois dans une minute ...

il refit tomber sa tête sur le lit et ne pu s'empêcher de lacher un léger soupire ...

Il se mit alors à tomber dans ses pensées, se demandant pourquoi ils s'étaient interrompu, si francesca comptait sur une relation ou ne voulait juste un coup d'un soir avant de filer le lendemain, si c'était le cas, Roméo espérait déjà ne plus la revoir en se réveillant, comptant la regarder le moins possible pendant le diner, éviter toute tentation, ne pas montrer d'attachement, ... c'était fini pour lui ! mais pourtant au fond il savait qu'il l'aimait, qu'il fallait quand même tout faire pour que ce coup d'un soir de francesca se concrétise par un coup d'une vie, ou au moins une relation stable ... un contrat longue durée.

Francesca avait finit par quitter le pas de la porte , et roméo après avoir reprit ses esprits, et se concentrer pour jouer la carte du "tout va bien" devant son hôte, sa mère et sa camarade.

Il arriva donc en bas, Charles et abigael avaient déjà commencé à en voir leur assiettes, mais ils n'avaient pas entamé ce repas il y a bien longtemps. Roméo prit place, à une chaise devant une assiette, il sourit à tout le monde histoire de faire bonne figure, mais il n'en était pas moins intérieurement ... Il n'avait plus faim, et se servit très peu, Abigael, lui fit d'ailleurs remarquer d'un regard interrogatif ** Tu vas manger que ça ? d'habitude tu manges plus que ça ** . Roméo commença donc à manger, ne pouvant s'empêcher de regarder un instant francesca, puis fini par s'adresser à tout le monde

Bon appétit !

il se replongea aussitôt dans son assiette, et mangea, se gava, son estomac refuser d'ingurgiter ... cette soirée allait lui rester en travers ... mais pour combien de temps ?

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