(Je profite de faire une pause dans mes cartons pour te répondre ;) )

Léo Castelli travaillait, en ce moment il pensait souvent à sa fille, s'était les vacances, et il se demandait à quoi elle occupait ses journées. Il regrettait aussi de ne pas pouvoir sortir un peu plus à cause des cadences de travail de plus en plus dure dû à un léger manque d'effectif en période de vacances. Il avait donc le nez sur un dossier, levant la tête de temps à autre, vers l'horloge, puis vers la plante verte qui trônait dans un coin de son bureau, et vers la porte, espérant que quelqu'un vienne casser sa routine quotidienne. Léo était sûr une affaire délicate, une affaire de couple qui préoccupait la police depuis certains dépôts de plaintes.

Il était arrivé de bonheur ce matin espérant rentrer plus tôt, mais un appel du procureur lui avait fait comprendre qu'il devrait retarder son heure de départ.

Enfin, quelqu'un vint frapper à la porte. C'était un collègue, qui était à la permanence de l'accueil à cette heure là, il vennait le prévenir de l'arriver de Maitre Barrel. Ce collègue ne connaissait pas Nicolas, alors quand il l'avait appelé comme ça, Léo avait sourit, il appréciait bien Nicolas, c'était quelqu'un de consciencieux dans son travail, il trouvait que c'était un bon collègue, il se leva pour aller l'accueillir. Mais Nicolas l'avait déjà devancé et se trouvait maintenant sur le seuil de la porte. Léo debout, alla à sa rencontre, lui serra la main, et lui indiquant une chaise qu'il recula, en lui souriant. Il s'assit à mi cuisse sur le bureau. il était content de le voir.

Salut toi ! T'es pressé dit donc, on dirait ...

Le sujet de Nicolas avait l'air des plus importants, alors Léo se releva pour aller derrière son bureau, Nicolas n'avait pas l'air de vouloir parler vie privée ... .

Bon, ben très bien, je t'écoutes ... tu connais les questions habituelles ...


Léo se préparait à taper sur son ordinateur le procès verbal de disparition.

je réuppe avec une petite question :
en fait on parle de ce sujet dans celui que j'ai avec Maël sous Vincent et du coup je me retrouve un peu bloqué donc si tu veux qu'on parlemente par MP pour savoir ce que je pourrais lui mettre ( concernant notre sujet uniquement ) en attendant que tu sois plus libre pour répondre à celui-là, on fait comme ça t'arrange

(pour la présence à la crémation j'en sais personnellement rien )

Léo ne comprit pas tout de suite Nicolas, celui-ci était entrain de lui donner une piste. Lyon et Paris, serait en cas de recherche les premières ville à faire. Ensuite Il lui posa une question auquel léo même s'il avait une bonne mémoire des visages ne pouvait répondre. Cependant, la police présente durant la cérémonie, et l'évènement faisant parti du procédure judiciaire avait dû faire l'objet d'un rapport. Il voulait le lui dire, mais Nicolas continua de parler. Passant du coq à l’âne il revient ensuite sur le sujet.

Non, malheureusement, les procédures sont les procédures, elles sont les même pour tout le monde. Et en parlant de procédure .. Pour ta fausse mort, il y a bien du y avoir un rapport de rédiger, j’enverrai un officier fouiller dans les archives, comme t'as rendu ta carte, tu ne peux plus y aller de toi même et l'affaire te concerne en plus ...

Et tu me dis que François est revenu au mistral ? Il m'avait donc bien semblé l'apercevoir l'autre fois.

Léo se dit que Nicolas n'avait pas la même attitude qu'avant, aujourd'hui il y avait un truc qui clochait.

( Elle n'y était pas )

- Je sais que Madigan avait été dans le coup avec la commissaire de Lyon avec laquelle j'ai coincé Toreille.
J'ai fait le faux avocat, avec le diplôme en cachant ma carte de flic derrière, changé de nom ...Dans la manigance, je le sais mon père aussi a joué un rôle, c'est lui qui a demandé les faux papiers de Nicolas Brissot à Frémont.
Ce que j'ai su par contre, c'est que toi, comme les autres au Mistral, tu m'as cru mort, puis il y a eu mon retour à Marseille, ce casse avec les hommes de Toreille où tu m'as tiré dessus et reconnu.

Bref, il s'égarait.

- Il ne semble pas apprécier que sa fille soit en couple et ait un enfant avec un ex gay, qui plus est ex de son demi-frère. Ce qui peut certes se comprendre.

Léo écouta Nicolas, ce qu'il lui dit n'allait pas l'aider dans quoi que ce soit, c'était plutôt ces états d’âmes, sa vie privée, rien avoir avec une quelconque déposition. Il ne savait d'ailleurs pas si au final, Nicolas souhaité lancer dès aujourd'hui une quelconque procédure. C'était le flou total, en même temps, Son ex collègue devait être chamboulé suite à ce message dont il aurait pu tenter d'appeler au numéro du message, il devait être dans le flou le plus total dans sa tête.

Il revient en fin avec sa dernière remarque aux faits, fait qu'il était là bien présent dans le bureau d'un commissariat de police espérant qu'on lui retrouve son ex femme, seulement voilà, une procédure ne se lançait pas si tardivement. Mais Léo voulait quand même aidé cet homme qui lui était somme toutes sympathique.

Bon ... on va faire comme si tu faisais une déposition ... à voir après si tu la signes ou pas.

Léo prit son clavier et saisi.

Nom : Barrel, Prénom : Nicolas, .... heu tu habites où déjà ? et tu as quel age ? désolé, je ne compte plus les années moi .

Léo fut ravis d'apprendre que Barbara avait parlé à Nicolas, même si une forte différence d'age les opposait, il était content que le courant passe bien. Il répondit à cette histoire par un sourire.

Puis il lui proposa une balade tout en se levant, Alors Léo se leva à son tour puis se dirigea vers la porte de son bureau pour la lui ouvrir, alors tout en lui tendant la main il lui répondit.

AH oui pourquoi pas c'est une bonne idée, on pourrait se faire ça un week-end, J'en parlerai à Barbara.

Léo attendit que Nicolas lui serre la main avant de conclure.

Bon et bien, bon courage à toi, et à bientôt.

Léo l'observa quitter la commissariat avant de se permettre de refermer la porte de son bureau et retourner à ses piles de dossier qui s'entassaient .