Virginie avait été placé dans cette cellule suite à la convocation du juge Estève et la plainte déposée au nom de Céline Frémont.
Virginie avait eu le temps pendant ses premières heures de garde à vue de réfléchir à la conversation eu avec le juge, ainsi que celle eu précédement avec Céline. Virginie avait beau tourner le sujet dans tous les sens, elle ne comprenait pas : Céline lui avait juré ne pas avoir porter plainte contre elle, que tout ceci était faux. Cependant, en allant voir le juge, celui-ci avait confirmer à Virginie qu'il s'agissait bien de Céline qui avait porter plainte. Impossible d'avoir les idées claires dans ce genre de situation....
Surtout que Virginie n'était plus seule dans cette cellule : peu de temps après sa mise en garde à vue, un policier avait conduit un homme, ou plutot d'un jeune ! Environ 25ans, placer en cellule de dégrisement pour détention de substances illicites, de consommation de ces dernières, ainsi qu'en état d'ébriété.
En bref, rien qui ne puisse permettre à Virginie de se trouver en toute tranquilité pour réfléchir, et surtout pour supporter son enfermement. Ce jeune homme se montrait qui plus est très bavard et cherchait un peu trop à parler à Virginie, qui elle, se sentait de plus en plus agacé.
Quelques heures plus tard, l'homme avait été récupéré par le même policier qui l'avait déposé, et emmener pour une déposition avant d'être prise en charge par un magistrat pour un verdict.
Virginie se toruvait à nouveau seule, mais elle n'arrivait plus à se calmer, ou à trouver la paix face à la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle n'arrivait plus à réfléchir, ni même à respirer : elle sentait un poids contre sa poitrine, poids qu'elle provoquait toute seule en s'empêchant de pleurer ou de craquer. Elle se sentait nouée. Elle ne savait combien de temps elle resterait là, 24 ou 48H, avant d'aller en préventive comme l'avait menacé le juge Estève. Elle était tellement nouée qu'elle avait refusé le sandwich que lui avait proposé gracieusement un agent de police. Elle savait très bien qu'elle n'aurait rien pu avaler.
Elle passa la nuit dans cette cellule, sans dormir. Elle avait mal à tête, autre symptome de son refus de craquer maintenant, de pleurer ou de dire la vérité sur ce qu'il s'était réellement passé. D'ailleurs pourquoi ne disait-elle pas la vérité finalement ? après tout, son cas avait été statuer, on la désignait comme coupable alors pourquoi finalement ne pas révéler les raisons qui l'avaient poussé à enlevé Céline ?
Virginie elle même ne savait pas pourquoi elle ne disait rien, pourquoi elle avait préféré garder ça pour elle. sans doute le fait d'avoir été perturbée par cette histoire de plainte et ces deux versions des faits. Céline l'a fait, Céline l'a pas fait ?? Peu importe après tout, cela ne changeait pas grand chose pour Virginie, elle ne lui en aurait pas voulu si c'était le cas, si Céline l'avait effectivement fait...c'est simplement le fait de douter qui la gênait. Elle ne croyait pas Céline capable de lui faire cela, et avait confiance en elle, mais le juge avait été plus que formelle...Et c'est ça qui l'avait perturbée.
Le lendemain matin était donc très rude pour Virginie, qui réalisait que d'ici quelques heures, la préventive serait déclarée officiellement et qu'elle changerait de cellule....cellule qu'elle partagerait sans doute avec une autre personne, le temps qu'on la juge pour ses actes. C'est en prenant soudain conscience de tout ça que Virginie finit par craquer et laissa couler ses larmes qu'elle avait retenu depuis la veille. Elle était également épuisée, cela facilitant la faiblesse soudaine de Virginie qui ne pouvait maintenant plus se retenir...elle se fit violence pourtant, et secha ses larmes d'un geste ferme. Non elle ne devait pas craquer :
Peu importe ce qui lui arriverait maintenant, elle savait pourquoi elle avait fait ça et ne le regretterai pas ! Aujourd'hui Céline était libre et c'est tout ce qui comptait pour elle...Elle devra affronter ce qui se présentera devant elle et sans doute répondre de ses actes en les assumant comme il se doit