Pourtant elle connaissait la souffrance du retard. Elle connaissait cette impression d’être laissée en arrière, derrière les autres. Cette impression qu’ils ne feraient pas un seul geste vers vous, pour vous aider ; cette impression qu’ils s’en fichent. Ou pire : qu’ils en sont satisfaits. Pendant longtemps, ça avait été comme ça.
Personne n’avait jamais compris à quel point elle en avait eu mal, et personne n’avait jamais voulu l’écouter, le peu de fois où elle avait désiré hurler ses tourments. Merlin sait combien elle avait trouvé la vie injuste. Etait-ce ainsi ? Les gens étaient-ils destinés à se tirer dans les pattes éternellement ? À jouer de coups bas tout au long de leur vie ? À prendre du plaisir en voyant les autres s’étaler de tout leur long, par leur faute, sachant très bien qu’ils ne pourraient se relever ? Apparemment, oui. C’était ça.

Barbara était une peste, une vraie, une grande et une qui ne s’en cache pas!
Elle était prête à tout pour avoir ce qu’elle voulait, elle n’hésitera pas à mettre la vie de quelqu’un en danger pour avoir ce qu’elle désire.
Barbara ne fait que ce qui l’arrange et ne pense qu’à elle et à son argent, les autres passent toujours derrière sauf ses deux seuls amis bien évidement.

Celle qui réussissait toujours dans tous les domaines,celle qui brillait et celle qu’on enviait, des étoiles plein les yeux. Pour tant de gens, elle était courageuse et acharnée, aussi bien dans son travail que dans sa vie privée, elle avait de l’ambition et des moyens plus que suffisants pour atteindre absolument tout ce qu’elle voulait. On la voyait dotée de tous les meilleurs atouts. Pour elle, la beauté, le talent, l’intelligence, la connaissance s’inclinaient. Elle n’avait aucun point faible. Mais tout cela, c’était une apparence qu’elle se donnait. En réalité, des points faibles, elle en avait des tonnes. C’est juste qu’elle avait la volonté de les dissimuler. Parfois, cependant, c’était dur. Dur de garder un visage digne de toute cette perfection qu’on voyait en elle, dur de porter sur ses épaules cette personne, qui, au fond, n’était pas celle qu’elle aurait du être. Après tout, ne dit-on pas qu’il y a trois personnes, en nous ? Celle qu’on veut être. Celle qu’on croit être. Puis celle qu’on est vraiment. Bien souvent, la dernière, on ne la connaît pas. Barbara, elle, ne voulait pas la connaître. Il ne devait exister que la première, la plus importante. La première, celle qui triomphait et qu’on respectait.

Mais une chose attira son attention, une chose dont elle fut sûre.De nature curieuse, Barbara ne se fit pas prier pour regarder ces quelques feuilles qui s'était échappé d'un dossier qui était par terre. Elle jeta un rapide coup d'œil.La jeune femme avait pris de mauvaises habitudes, et se mêler de ce qu'il ne la regardait pas commençait à être une source de plaisir assez particulière pour la jeune femme.

Barbara prêta un peu plus attention au à la fille en question, elle la reconnut immédiatement.Ce n'était autre que la patronne de phénicie, Barbara ne put cacher sa surprise, et se releva immédiatement.

Je peux vous poser une question?Est-ce que vous êtes la patronne de phénicie?

Barbara était une parfaite manipulatrice qui réussissait à avoir tout ce qu’elle désirait. Et ce n’était pas mieux vis à vis du personnel de maison, en effet, grâce à ses tenues très aguicheuses, la jeune femme réussissait à faire désirer le jardinier, un petit jeu s’était alors créée et elle en était la maître. la jeune femme ne faisait qu’en profiter, dévoilant alors ses formes à une personne qu’elle ignorait. Le jardinier en faisait même les frais, Barbara ne se privait pas, l’été, elle n’hésitait pas à se montrer en maillot de bain devant lui avant de finir par retirer le haut tout en restant allongée sur le ventre sur sa serviette et finalement, bien vite elle rapetissait le bas de son maillot disant qu’elle aurait comme ça moins de marques, pauvre jardinier, cette homme d‘environ 25ans, ne pouvait s‘empêcher de lui lancer des regards tout aussi désirants l‘un de l‘autre.


La différence entre Barbara et les autres c’était que Barbara n’avait pas besoin de travailler pour gagner de l’argent. Assise sur une montagne d’argent de son père, la jeune femme n’avait pas prit la peine de travailler. Pourtant, ce n’est pas les études qui lui avait manqué, en effet,Barbara était diplômée dans l’une des grandes universités, elle pourrait très bien ouvrir une galerie d’art ou encore racheter un musée qu’elle ferait encore fortune.Ses parents avaient semble-il éduquer leurs enfants comme à l’ancienne, les femmes aux fourneaux qui se devaient d’élever les enfants tandis que les hommes ramenaient de l’argent à la maison. Sans vraiment la déranger, la blondinette avait dû apprendre à vivre avec et il faut dire qu’elle ne s’en tirait pas si mal. Son père lui donnait suffisamment d’argent, autant à elle qu’à son frère qui en plus de ça travaillait, et spn, papa chéri satisfaisait le moindre de ses caprices. Oh oui il fallait se méfier de Barbara, elle était capricieuse et dangereuse mais dangereusement attirante et méchamment manipulatrice, tout le monde pouvaient se faire avoir par elle.


Bref,Cétait en voyant les papiers que la jeune femme s'était rappellée que son papa avait travaillé avec Charles Fremont le père de la jeune femme.Un père de famille souvent en déplacement et qui tout comme son fils aimait aller voir ailleurs.Une belle famille vous dites? Il n’en était pas du tout le cas, si honnêtement vous connaissiez la vie des Conti, je peux vous jurer que tout comme la mère de Barbara, vous auriez mit fin à vos jours. La famille Conti était en apparence une belle famille, toujours unie,du moins quand il s’agissait du père et des enfants, toujours belle en apparence et riche mais au fond, leurs vies ne menaient peut être à pas grand chose, quand finalement vous étiez au courant,ce qui n’est pas le cas des gens que Barbara menait une passion pour le sexe et pour la manipulation.

Vous ne me connaissez pas mais votre père connait mon père de réputation.Mon cher papa a fait affaire avec votre père.Je me présente je suis Barbara Conti.

Un fin sourire se dessina au coin des lèvres de la jeune femme C’était indéniable, elle aimait qu’on lui témoigne un profond respect. Cela pouvait sembler orgueilleux, mais qui ne l’était pas ? Qui n’aimerait pas entendre d’aussi douces paroles ? Surtout qu’elle pensait le mériter de part sa place au sein de l'entreprise de son cher papa. Barbara ne prenait pas garde à chaque habitant, elle en voyait certains lorsque les circonstances l’y obligeait. Demandes particulières, requêtes ou attentes. Pour preuve,Barbara était là. Certes, pas sans arrière-pensées, mais c’était déjà une délicate attention venant d’une femme en apparence si froide et intouchable. Céline Frémont était une personne agréable à ses yeux, la jeune femme appréciait beaucoup lui parler, tenir de longs débats en sa compagnie, ou encore, parler de leurs père. Barbara Conti était une de ses plus secrètes admiratrices. Elle lui vouait une certaine admiration.

J'apprécie parler avec vous.

Barbara lui adressa un étrange regard intéressé, puis un nouveau sourire apparu au bout de ses lèvres.

J’aimerais beaucoup vous entendre me parler de vos derniers exploits, je vous trouve très fascinante, vous savez ?

(mdr vas y bousille notre topic toi )

Céline la regarda étonnée, elle ne pensait pas faire "autant d'effet" surtout sur une femme au premier regard. Elle connaissait sa réputation en plus, ce n'était pas le genre a etre attiré par une femme. Mais Céline se faisait surement des idées, et puis si jamais elle insistait elle la stopperait bien avant...

Vraiment?

Elle se sentait légèrement mal a l'aise face a ses révélation qui avait l'air, pour la jeune femme, tout a fait normal.

C'est vraiment gentil...

D'un coup elle se rappela alors qu'elle était en retard, et que discuter revenait a se mettre encore plus en retard.

Vous m'excusez, je vais devoir vous laissez j'ai... Une réunion et je suis déja bien en retard...

Je comprends bien...c'est difficile à gerer une entreprise,moi même j'ai eu des difficultés avec mon père il ne veut pas que je m'en occupe à vrai dire je ne fais rien de ma vie.

Lui lança-t-elle alors dans un français courant et prononcer avec cette pointe d’accent italien qui lui faisait tout son charme. C’est ainsi qu’elle arrivait d’ailleurs à séduire tous les hommes, son accent italien avec une langue parfaitement maîtrisée faisait complètement fondre.Durant une année entière elle faisait le tours du monde avec pour seul compagnie les différents amants qui arrivaient dans son lit dans chacun des nombreux hôtels où elle venait passer la nuit. Durant cette année d’ailleurs, elle n’eut pas de grandes nouvelles de son père, seuls des messages électroniques et quelques cartes postales avant de finir au téléphone durant quelques heures à se parler de tout et de rien.

Vous avez certainement raison.Je vous remercie...J'espère que nous pourrions nous revoir.J'aimerai apprendre à vous connaître d'avantage.Si cela ne vous pose pas problème bien évidemment.

Barbara lui adressa un étrange regard intéressé, puis un nouveau sourire apparu au bout de ses lèvres.