Roméo était passé dans la matinée pour venir chercher Virignie. Aujourd'hui ut deux devait rendre visite à Fernand, leur père, parce que ce dernier leur avait demandé d'une part et d'autre part parce qu'il aimait les avoir tous les deux chez lui, pour essayer de rattraper toujours le temps perdu.

Roméo au début ne comprenait pas trop cette insistance de la part de Fernand, mais Virginie, par habitude sans doute avait fini par lui expliquer que Fernand se voyait arrivé à un âge ou tout pouvait lui arriver et qu'il devait sans doute vouloir profiter du peu de temps qu'il avait avec ses enfants, plutôt que de mourir avant. Bien sûr, Fernand n'en était pas arriver au point de tirer sa révérance et de rendre son dernier souffle...non, il avait juste l'habitude d'exapgérer un peu...

Quoiqu'il en soit, Roméo et Virginie avait donc à faire aujourd'hui, ce qui laissait le loisir pour Céline Frémont, de paser toute sa journée avec son fils adoré ()

Et Mathis, lui était tout aussi ravie de pouvoir profiter de la maison, du jardin, de sa chambre, avec une seule mère pour le surveillé. Jusqu'ici il avait l'habitude d'etre surveillé par Virginie: Céline travaillait et Virginie était malheureusement pour elle en congés prolongés. Mathis jouait donc avec sa deuxième mère, elle lui servait de tout et n'importe quoi...: de suspect dans une affaire de vol de bonbons à la boulangerie du coin; l'inspecteur Frémont qui menait l'enquête, voyait d'un mauvais oeil "la femme au grandes bouclettes"...pour lui pas de doute, elle était la voleuse....Virginie servait également d'otage au chef Kusky, méchant cow-boy qui cherche à détruire le village indien tenu en maître par Mathis le peau rouge, le lanceur de tomahawk !!

Bref, Aujourd'hui, en ce début de journée, les choses allaient changer et Mathis en était le premier conscient.

Alors qu'il était dans son bain depuis un moment àjouer avec ses bateaux, et qu'il foutait de l'eau partout, Céline quant à elle essayait tant bien que mal de garder une salle de bain propre. Mathis, lui, ne prétait pas attention et continuait de mener, en bon capitaine, le navire à bon port.

- (voix aigue)Attention droit devant !!! di pirates missieurs, di pirrraaaatttesss !!!!
- (prenant une grosse voix) C'est nous les pirates !!! donnez-nous votre OR, et nous vous laisserons en vie !!
- (a nouveau la voix aigue)Missieur li capitaine ! li michant ils pas sont gentils, il veulent tout l'OR, qu'est-ce qu'on fait ?
- (toujours la même grosse voix ) A l'attttttaaaaaaqqqqqqquuuuuueeeeee !!!!!!!!!!!!!!! (eclaboussure, bruitage, et tout ce qu'il s'en suit )

** O-Oh...je crois que j'ai fais une bêtise...mince... **

Mathis lâcha ses bateaux alors que sa mère lui faisait comprendre qu'il devait sortir immédiatement du bain. Seulement, par précaution, et surtout pour etre sûr de ne pas faire plus de bêtise que déjà faites, il se leva, restant debout sans bouger devant sa mère, attendant que celle-ci l'aide à sortir sans qu'il ne glisse ou n'éclabousse autre chose.

Il la regarda donc avec cet air d'enfant triste, et tendit les bras pour que sa mère l'aide à sortir.

Il répondit avec le ton et la moue qu'il fallait :

- Je vais devoir utiliser la terpière ??

Autrement dire la "serpillière".

Voyant que Mathis ne préférait pas sortir seul du bain, Céline fit un petit sourire en le voyant. Il tendait les bras prêt a ce que quelqu'un lui vienne en aide. Céline le sortit donc du bain, et se mit a chercher rapidement une autre serviette. Une plus sèche que celle qui avait eut le malheurs de se trouver accroché la quelques minutes plus tot.

Oui, tu vas devoir utiliser la SERpillere, et cette fois ci tu ne vas pas jouer avec parce que ce n'est pas un jeux.

Céline se rappelait de l'unique fois ou elle lui avait demandé un peut d'aide pour nettoyer. Mathis avait fini par "faire du surf" avec la serpillère en question et au final il en avait mis partout.
Céline tendit donc une serviette a Mathis, même si souvent elle lui faisait beaucoup de chose cette fois ci il allait devoir s'essuyer tout seul.

Bon, tu t'essuie le temps que j'aille chercher la serpillère et le seau.

Elle commença a s'éloigner.

Et pas de bêtises hein!!

Légèrement déçu de remarquer que sa mère était assez en colère pour ne pas s'occuper de lui et l'aider à se sécher, Mathis ne mit pas beaucoup d'entrain à la tâche, se séchant seulement très rapidement. Une fois fait, et ne sachant pas trop quoi faire de la serviette, il laissa celle-ci tombé à terre. Son nouvel objectif : Atteindre de lavabo de la salle de bain pour se laver les dents.

Pour se faire, il avait à sa disposition un accessoire essentiel : un petit marche-pied. Bien plié sous le meuble du lavabo, Mathis s'en empara, et le déplia pour pouvoir enfin monter dessus, alors qu'il n'avait même pas chercher à s'habiller.
La tête dépassant à peine du bord du lavabo, le petit homme tendit les bras, espérant atteindre le pot à brosse à dent, qu'il fit tombé parce en attrapant sa brosse du bout des doigts. Le pot couché à côté du lavabo, Mathis n'y prêta pas attention préférant s'attarder sur le dentifrice non loin. Ayant légèrement du mal, il essaya d'appeler sa mère :

- Maman !!!

Seulement, Céline ne pouvant pas être à plusieurs endroit à la fois, Mathis devait tenter de se débrouiller par lui même. les deux pieds sur le marche-pied, il en leva un tout en se mettant sur la pointe des pieds, et gagna quelques centimètres. Son air concentré valait le détour : Les yeux fixé sur le tube, les sourcils froncé, et la langue dépassant d'une petite bouche pincé, Mathis se donnait du mal pour y arriver comme un grand. Encore quelques centimètre, et il l'aurait enfin son dentifrice sans fluor et au gout de fraise !
Il escalada alors légèrement le meuble, se servant du rebord de celui-ci pour se cambrer un peu plus et gagner enfin la distance nécessaire pour attraper le tube. Seulement voilà, non loin du dentifrice, on pouvait trouver un liquide savon, un lait démaquillant, quelques produits appartenant à ses deux mères et parmis eux, des bouteilles de parfums dont les flacons n'auraient sans doute pas apprécier la moindre petites chutes

Si seulement quelqu'un aurait pu arriver avant que le désastre ne se produise...
( je te laisse une chance )

(aww merci de la chance!! Le parfum de Virginie et Céline te doivent une fière chandelle :lol: )


Céline était donc allée dans la cuisine le temps que Mathis se sèche. Elle supposait que ce dernier irait ensuite dans sa chambre pour prendre ses affaire comme ils le faisait habituellement. Céline se bénissait intérieurement de ne pas avoir pris les affaire de Mathis dans la salle de bain, parce qu'il aurait fallu lui en trouver d'autre et que Céline était assez pointilleuse sur les affaires que Mathis devait mettre.

Elle entendit Mathis l’appelée, il semblait toujours etre dans la salle de bain. céline avait comme un mauvais pressentiment. Elle se dépêcha de prendre des serpillières et son sceau puis se dirigea d'un pas rapide vers la salle de bain.

Ce qu'elle vit la fit sourire voir rire légèrement au premier coup d’oeil : Mathis nu comme un ver tentait d'attraper sa brosse a dent. Il se concentrait tellement que sa petite bouille était a croquer.

Sauf que l’air attendrit se changea rapidement lorsqu'elle vit les produits et les parfums qui n'allaient pas tenir longtemps si il continuait a s'étirer de la sorte. Céline se précipita pour lui prendre sa brosse a dent et la lui tendre. Puis elle pris un air faussement sévère.

Dis donc, t'étais pas censé aller t'habiller avant de te brosser les dents? Et c'est quoi cette serviette par terre? Qu'est ce que je t'ai dit avec la serviette Mathis?

Il se mit a cracher bruyamment puis fit une grimage, non pas pour ce qu'il venait de faire, mais pour ce que venait de dire sa mère.

Ahh! Oui le gâteau au chocolat au fromage! C'était dégouttant. Même moi quand elle a dit que c'était bon, bah j'ai pas aimé. Et pourtant j'ai goutté! Se justifia t il comme si c'était un argument de poids.

Il tenta de récupérer le verre en plastique Batman que mamoune lui avait acheté il y a longtemps pour y mettre de l'eau. Bien entendu, il le remplit a raz bord alors qu'il n'en utilisait que la moitié. Il cracha l'eau pour faire partir le dentifrice qui s'était accroché sur le lavabo. C'était un jeu qu'il aimait faire, viser juste pour que le dentifrice s'en aille dans le trou. Puis, il s’essuya d'un revers de manche avant de se planter devant sa mère.

Qu'est ce que je fais maintenant? S'habiller ou l'aider, la était la question.

Elle essora la serpillière dans le seau juste a coté, laissant Mathis finir de se brosser les dents. Il fallait mettre toutes les autres serviettes dans le sèche linge, mais d'abord essayer d'éponger le plus gros.

C'est ça. Ce genre de mélange la. Dit elle avec un sourire en coin, se souvenant très bien que Virginie lui avait rétorqué que c'était pas mieux que les cornichons au Nutella. Mathis avait demandé des explications, mais il n'avait pas été la pour le voir. Il devait se contenter des paroles de Virginie. Alors que Céline pouvait lui prouver visuellement vu que Virginie ne se cachait même pas.

Elle se tourna pour voir son fils les bras ballants. Soufflant, parce qu'il ne prenait pas autant de décisions que lorsqu'il jouait, elle essora de nouveau la serpillière. Tu peux aller me chercher le panier dans la buanderie s'il te plaît? Il faut mettre toutes les serviette dans le sèche linge.

Céline avait presque fini de tout éponger et se disait qu'au final, elle aurait mieux faire de faire tout toute seule... Mais elle savait que ce n'était pas la meilleure façon d'apprendre a son fils a faire face a ses erreurs. Chose qu'elle savait de la bouche de Virginie qui le lui avait rabâché au tout début. Céline était du genre a faire a la place de son fils dans ses premières années. Elle avait vite compris, qu'en effet, ça ne l'aidait pas. La meilleure façon de lui apprendre était de le laisser gérer plus ou moins seul, en tout cas, d'avoir une responsabilité dans ses bêtises.

Elle cria a travers le couloir de ne pas courir en entendant les pas lourds de Mathis, bien sur, il avait tendance a prendre la maison pour un terrain de course géant ou un mur d'escalade. tout dépendant des lieux.

Elle se leva d'un bond en entendant un énorme bruit et couru jusqu’à la buanderie la peur au ventre. Son fils n'avait pas crié, c'était bon signe? Non? Ou alors il avait perdu connaissance et... Non, il ne fallait pas y penser.

Elle ne releva pas le fait qu'il y avait plusieurs trace de pas pleine d'eau dans le couloir.

Mathis! Dit elle a moitié soulagée en le voyant debout face a l’escabeau allongé par terre. Elle le pressa contre lui. Tu m'as fait peur! Dit elle comme explication a son geste. Qu'est ce qu'il t'a prit d'aller prendre ce truc? Il fait deux fois ta taille et ton poids, tu aurais pu finir écrasé! S'exclama t elle un peu en colère, malgré le soulagement.

Il ne compris pas tout de suite comment il s'était retrouvé contre la chemise de sa mère, mais ça le rassurait un peu. Lorsqu'elle l'écarta un peu brusquement il eu peur de se faire gronder. Et puis, elle semblait juste un peu énervé alors il pu répondre avec un peu moins de peur dans la voix que lorsqu'il devait s'expliquer devant une bêtise. Parce que, ce n'était pas une bêtise après tout.

Je voulais juste être plus grand, le panier est trop haut, j'arrive pas a le prendre. Vu la tête de sa mère, il commençait a douter. T'es fâchée? Pardon, dit il rapidement sans avoir de réponse. Il préférait s'excuser avant qu'elle se mette a argumenter. Souvent, elle était comme un "moulin a parole", comme mamoune le disait. Même si des fois elle s'énervait sans tourner ses bras dans tous les sens pour faire les voiles du moulin. Il espérait très fort ne pas être puni, parce que si c'était le cas, sa soirée jeux dans sa chambre tombait a l'eau.

Son fils semblait se faire tout petit, comme lorsqu'il avait fait une bêtise. Elle était rassurée que rien de grave ne se soit passé et bien qu'elle pouvait être fière de voir que son fils voulait se débrouiller seule, elle eut des remords. Le laissait elle grandir trop vite? Ce genre d'accident arrivait tous les jours, certes, mais ou était la limite entre quelque chose de bien et une bêtises lorsqu'il essayait simplement de prendre ce qu'elle lui avait lui même demandé.

Non, je ne suis pas fâchée, j'ai juste eu peur que quelque chose te soit arrivé. C’est rien d'accord? Dit elle pour le rassurer et se rassurer elle même. Elle récupéra le panier et le donna a son fils. Tu mets toute les serviettes mouillées dedans et tu viens de poser par terre ici quand tu as fini d'accord? Il acquiesça. Ensuite tu pourras t'habiller et seulement après tu pourras jouer. Mais si tu n'es pas habillé et que je te vois jouer... Menaça t elle. Il secoua la tête en répondant un "d'accord maman!" Bien trop heureux de n'avoir pas grand chose a faire et de pouvoir retourner jouer si facilement.

Elle le regarda sortir et souffla. Bon, elle allait devoir se coltiner tout le nettoyage... Mais c'était peut être mieux comme ça, vu comment les choses avait commencé depuis tout a l'heure. Les seuls moment ou elle était sûre que rien n'arriverait d'horrible, c'était bien quand il jouait tranquille dans sa chambre.

Elle rangea l'escabeau et retourna dans la salle de bain ou Mathis finissait de mettre les serviettes. Le panier n'était pas encore trop lourd pour lui, mais au moins il n'allait pas courir a nouveau dans le couloir. Céline tourna la tête vers le bazar. Les joué dans la baignoire, l'eau encore un peu partout sur le mur... Elle était bonne pour une demie heure, facile, de nettoyage.

[FIN DU SUJET]