[ARCHIVE]Lendemain de fête...réveil surprenant ! (pv Roméo/Aby)

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En ce dimanche, 11h20, Francesca émergeait doucement d'un sommeil profond. Quelques lueurs du soleil réussissait à passer entre les failles des volets, et il fallu un temps d'adaptation à la colombienne pour comprendre ou elle se trouvait...et avec qui elle se trouvait.

Sa tête reposant sur le torse de Roméo, Francesca se frottait légèrement les yeux, et semblait perplexe. Que faisait-elle là ? soudain, la fin de soirée de la veille lui revint en tête : L'anniversaire de Charles...Elle et Roméo remontant dans la chambre de ce dernier pour une longue discussion sur leur vie d'avant, leur ex conquête respectives...puis Francesca s'endormant peu à peu, n'entendant pratiquement plus qu'un echo de la voix de Roméo qui semblait s'éloigner petit à petit. Francesca ne s'était pas sentie partir, et s'est ainsi qu'elle avait fini par adopter le lit de son ami pour la nuit. La suite elle ne l'avait pas vu. Roméo la bordant des couvertures, avant de finir par se poser à ses côtés pour entamer lui même sa nuit.

La jeune colombienne commença à se relever et adopta une position assise, observant du mieux qu'elle pouvait tout ce qu'il se trouvait autour d'elle. Les volets fermé, le jour n'était pas totalement visible, elle n'avait donc aucune idée de l'heure qu'il était. alors qu'elle tourna la tête en direction de la table de nuit pour connaitre l'heure, ses yeux se posèrent sur Roméo. Il était toujours endormi et serein. Il avait même un léger sourire dessiné sur son visage, qui traduisait sans doute un joli rêve qu'il devait être en train de faire.

Cette vision fit sourire Francesca à son tour. L'homme qu'elle avait a ses côtés était plus qu'attendrissant et elle se rendait compte chaque jour un peu plus qu'elle le trouvait attirant...pire encore, des sentiments se formait à l'intérieur et il lui était de plus en plus difficile de les nier.
Alors qu'elle repensait au dernier débordement qu'ils avaient eu quelques heures avant sa première nuit dans la villa, des mots resurgirent dans sa tête : Les excuses qu'elle avait servi à Roméo pour expliquer son geste malencontreux et sa gêne à l'idée d'avoir oser écouter son coeur plutôt que sa tête ce soir là. Elle s'était pourtant jurer de ne pas recommencer. Mais ce matin, elle n'en avait bizarrement que faire...

Elle s'allongea à nouveau aux côté de Roméo, dans la même position que lorsqu'elle s'était réveillée, et profita de ce moment quelques secondes. Seulement, l'envie gagnant du terrain, elle avait fini par lever la tête en direction du visage de Roméo et de déposer quelques baisers dans le cou de ce dernier. D'abord hésitante, ses baisers étaient semblable à de légères caresses, pratiquement imperceptible....puis, lorsqu'elle se sentit un peu plus à l'aise, la jeune colombienne entoura de son bras le corps de Roméo, et insista un peu plus sur les baisers toujours pordiguer dans le cou du bel italien.

Ce dernier semblait sortir petit à petit de son rêve, et bougeait légèrement sous les marques d'affections de Francesca. Ne la rejetant pas, la jeune femme se sentit alors capable d'aller plus loin. Elle quitta alors le coup du jeune homme et s’intéressa à sa mâchoire, déposant quelques baisers en suivant son tracé puissant....puis son menton. Pris sans doute par l'instinct, Roméo enlaça légèrement la jeune colombienne tout en gardant les yeux fermés. Savait-il de qui il s'agissait, ou se laissait-il simplement guider par la sensation agréable du réveil.

Toujours est-il que Francesca ne reculait toujours pas. au contraire, elle prenait une nouvelle fois les devant. Après un bref instant hésitant, et sans doute pour laisser le temps à Roméo de se réveiller, elle finit par venir déposer un baiser sur les lèvres de l'italien, puis un deuxième...un troisième, avant d'être quasiment sûr que l'homme dont elle avait envie ne la repousserait pas....et finalement l'embrasser avec plus de passion.

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Roméo dormait profondément, il rêvait de la villa d'aoste, du beau rosier qui trônait au milieu du parc, tout fleuri, avec quelques feuilles qui tombaient au sol, et laisser paraître un parterre de pétale. Puis soudain, dans son rêve un visage familier apparu, non pas celui de sa mère, mais celui de francesca. qui était là, sous le rosier, l'attendant, lui tendant la main ... il s'approchait, elle aussi fit quelque pas en sa direction ... et c'est alors qu'elle se mit à l'agripper et à l'embrasser dans le coup ... Les sensations que roméo avait à ce moment là, était quasiment réel, s'il ne se voyait pas à aoste, mais à Marseille, ça aurait pu être vrai.

c'est justement cette sensation, ce réalisme, qui sortie peu à peu roméo de son sommeil, le bruit d'un doux baisé venant de temps en temps froller son oreille. il se réveilla peu à peu ... il arriva non sans mal à ouvrir un oeil, légèrement, comme pour ne pas montrer qu'il était réveillé. Il s'aperçut, que son rêve était lié à la réalité, il reconnu le doux parfum de la peau de la jeune colombienne, ainsi que ses cheveux. Il les attrapa alors délicatement, les caressant, les allongeant en arrière sur la nuque de francesca, qu'il toucha. Puis celle ci arriva lui sur sa bouche pour lui donner d'autres baisés encore plus passionné, il y répondit non sans mal, ce disant qu'être réveillé ainsi, de cette façon avec cette personne là .... était encore qu'un rêve et que pour peu que ça soit bien réel autant en profiter. C'est alors que roméo commença à réellement émerger. il redoubla alors de passion pour embrasser Francesca. la caressant de toute la surface qu'il pouvait recouvrir. l'embrassant sur le visage, jouant avec ses lèvres, Il était heureux, francesca venait de faire à nouveau un pas vers lui, et il l'en remerciait, il commençait à perdre espoir, à ne plus jamais avoir sa chance, il la saisie donc ce matin là. Roméo commença a tirer le tiroir de sa table de nuit. il laissa le tiroir entre-ouvert un instant, afin de ne pas perdre cette élan de passion qui les habitaient , se préoccupant surtout de francesca, qui n'avait elle visiblement pas entendu de bruit, leurs respirations se faisaient entendre, et leurs coeur battaient la chamade.

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Au vu de ce qu'il était en train de se passé, il était difficile de nier : Francesca et Roméo avaient envie de la même chose, et ce petit jeu du chat et de la souris commençait sans doute à les lasser. Autant être honnête, Francesca en était l'unique responsable : passant son temps à faire un pas pour finalement reculer de deux. Même elle en était agacée ; elle se détestait lorsqu'elle agissait ainsi, seulement, trop torturée par ce qu'elle devait ressentir et ce qu'elle devait faire, elle finissait par ne plus savoir ou donner de la tête et se comportait finalement comme une femme capricieuse qui ne savait pas ce qu'elle voulait. Elle en était consciente, mais c'était plus fort qu'elle : écouter son coeur ou sa raison...ne souhaitant pas tirer un trait sur l'un des deux, elle écoutait tour à tour le coeur et la tête, et il n'en ressortait jamais de très bonne chose.

Mais ce matin, tout était différent. Sans doute l'endroit, ou le moment...allez savoir, mais pour le coup, Francesca se sentait rassurée, en sécurité, prête à tout pour arriver là ou elle voulait aller. Et puis Roméo était toujours là.....Malgré toutes les fois ou Francesca avait souffler le chaud avant le froid, il n'avait pas fuit et répondait encore présent, tel un ami fidèle qui cherchait à la comprendre avant toute chose.
Il y avait autre chose qui avait eu sans doute une influence sur Francesca ce matin là : ce qu'il c'était passé la veille; l'anniversaire de Charles avait réunis la famille, à l'exception de la grande fille de Charles, et durant le dîner, au moment de porter un toast, l'homme d'affaire apparemment rangé avait eu un discours des plus touchant à l'égard d'Abigaël Lorenzi : Celle qui partageait la vie de l'homme depuis quelques semaines avait été qualifié de seconde chance, d'une nouvelle opportunité de toucher le bonheur, et de savourer l'amour comme il se devait. Charles s'était montré amoureux, exprimant un passé sentimental houleux, avouant même sa responsabilité sur le malheur de son ex-femme et assumant le fait qu'il n'avait sans doute pas fait ce qu'il fallait pour leur permettre le bonheur éternelle. Ainsi Abigaël apparaissait aujourd'hui comme une providence, comme le moyen de rattraper son erreur, et de tout faire pour se comporter en homme aimant et dévoué.

Francesca avait écouté les paroles de Charles avec beaucoup d'attention, se demandant si elle ne pouvait d'ailleurs pas trouver dans ces paroles, quelques conseils bienvenus pour mieux gérer sa propre vie sentimentale. Elle en avait conclu qu'il fallait apprendre des anciens, pour mieux assurer le futur.

Et aujourd'hui, elle mettait en pratique ce qu'elle avait retenu. Aimer son prochain avant qu'il ne soit trop tard, et surtout avant de s'en mordre les doigts. et encore une fois, Roméo était là, et y répondait.
Alors qu'ils s'embrassaient sans s'arrêter, sans prendre le temps de parler, Francesca s'interrogea : certes, Roméo semblait avoir envie de la même chose qu'elle...mais jusqu'à quel point ?? Quand serait-il d'après ??

** Roméo...Autant j'avoue ne pas être très claire avec toi, autant je ne sais pas non plus ce que tu attends de moi. On s'est parlé hier...tu m'as parlé de cette fille que tu as aimé, follement...tu m'as parlé de ta peur, de ton manque de confiance. alors dis-moi maintenant : Raconte moi ce que tu feras après m'avoir serrer dans tes bras ?...Quand ta curiosité sera assouvie...(cf. Com' FB Smile)Quand tu connaîtras tous mes contours, toutes mes failles....qu'est-ce que tu feras ?seras-tu toujours là ? où comprendras-tu que tu n'as rien à faire avec moi ??? **

Francesca se rendait alors compte qu'elle laissait encore trop de place à sa raison à cet instant précis, et qu'il fallait la faire taire avant que celle-ci ne la stoppe et interrompt une nouvelle fois ce qui semblait pourtant être inévitable.

Pour se donner un peu plus d'entrain, la jeune colombienne se fit alors plus entreprenante: toujours allongée latéralement à demi au dessus de Roméo, Francesca se souleva à l'aide de son coude et se positionna au dessus de Roméo, s'asseyant à califourchon sur lui, et se penchant pour ne pas interrompre leurs baisers. Une fois bien installée au dessus de lui, Elle attrapa sa longue chevelure qui tombait de ses épaules et venait lui chatouiller le visage, ainsi que celui de Roméo. Elle agrippa tous ses cheveux, pour les rabattre en arrière, les laissant se plaquer sur son dos, et la laisser enfin maître de ses mouvements. Ses mains regagnèrent alors Roméo, sa main gauche venant se poser sur l'épaule gauche de l'italien tandis que sa main droite, lui attrapait la nuque afin d'approfondir le baiser. la première main dévalait ensuite l'épaule en une douce caresse pour finalement se loger entre le bras de Roméo et ses côtes. Elle prenait ainsi appui sur le lit, bras tendu, afin de rester correctement installée au dessus de Roméo. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle fit comprendre à Roméo qu'elle avait envie d'aller plus loin, lorsqu'elle commença à se mouvoir au dessus de lui, ondulant légèrement du bassin, à mesure que la passion la dévorait. C'est à cet instant qu'elle lâcha les lèvres de Roméo pour regagner le cou de l'italien et s'imprégner fortement de l'odeur de ce dernier, de la chaleur de sa peau, de la puissance de son corps...tout l'attirant chez cet homme, comme un aimant. Même si elle aurait du fuir, comme le lui rappelait sa tête, son corps lui se magnétisait et semblait vouloir se coller à celui du jeune homme....Plus les secondes défilaient, et plus Francesca ne pouvait se retenir d'aller plus loin. Finalement elle laissa son bras prendre du repos, et se laissa tomber légèrement sur Roméo pour se coller à lui; les lèvres de la jeune colombienne abandonnèrent le cou de l'italien pour descendre un peu plus bas, sur son torse (Bon je pars du principe qu'il dormait torse-nu hein ) pour y déposer d'autres baisers....son propre corps glissant lui aussi pour accompagner le geste, et laissant ses mains se poser sur les flancs musclés et imposant de Roméo, que Francesca agrippait tels une bouée de secours que l'on ne veut surtout pas lâcher....

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Regarder sa montre, avait été une habitude pour Abigaël pendant toute la matinée. Elle n'était pas du genre à surveiller son fils mais surveiller l'heure à laquelle il se lève, risquerait de devenir une habitude chez elle, étant donné qu'il avait ramené une amie à la maison. Abigaël ne souhaitait pas que son fils fasse la grasse matinée tous les matins. Le soleil brillait, elle espérait que son fils fasse visiter Marseille à Fransesca. Roméo ne connaissait pas encore très bien la ville certes, mais ils pourraient la découvrir ensemble avec Fransesca.

Pendant cette matinée, qui suivait l'anniversaire de Charles, Abigaël avait plongé les mains dans la vaisselle. Car oui fêter un anniversaire c'est génial mais ensuite il y a la partie débarassage et vaisselle et c'est beaucoup moins passionnant. Charles l'avait aidé, mais Abigaël avait fait la majeure partie de la vaisselle.

A 11h, elle prit une certaine décision. Elle avait bel et bien préparé un beau petit déjeuner pour son fils et Fransesca, mais voyant qu'il était déjà si tard, elle avait décidé de tout ranger. L'heure avant de 10 minutes puis de 10 minutes encore.. Fransesca n'était pas encore réveillée non plus. Elle se demanda alors s'il n'était pas préférable d'aller réveiller Roméo pour qu'il réveille Fransesca. Mais réveiller quelqu'un qui dort, n'était pas toujours une bonne chose. Abigaël avait peur de se faire disputer par son fils mais après tout, ils n'étaient pas chez eux, et dormir jusqu'à point d'heure, était selon elle, un certain manque de respect vis à vis d'elle et de Charles. Bien sûr c'est la jeunesse, mais Abigaël ne pouvait pas se permettre de les laisser dormir encore car la vie est courte, et elle tenait à ce qu'ils en profitent au maximum.

Elle abandonna Charles, qui lisait son journal en fumant tranquillement un cigare dans le salon et articula quelques mots "je vais réveiller Roméo" avec ses cordes vocales. Abigaël avait une légère voix, on pouvait même dire qu'elle n'avait plus de voix... C'était dû aux nombreuses chansons qu'elle avait chanté pendant la fête d'anniversaire. Elle avait aussi beaucoup crié. Bref, Abigaël, en pleine fête, c'était beau à voir !

Elle monta les escaliers sans prendre un allure discret. Elle resta naturelle. Elle monta les escaliers comme elle les monterait dans n'importe quel situation. Elle passa devant la chambre où Fransesca dormait et se déplaça peu à peu vers celle de Roméo.

Frapper et entrer, ou entrer sans frapper? Voilà c'était la question d'Abigaël. Elle choisit la première solution, ne voulant pas que son fils se réveiller du pied gauche. Mais elle ignorait que derrière la porte, il était en train de se passer quelque chose dont elle était loin d'imaginer. Elle frappa et entra aussitôt...

Ce qu'elle aperçut, était pas du tout une chose qu'elle aurait aimé voir. Bien sûr que son fils ait une vie sexuelle, à son âge, était normal, mais assister en direct à ça, n'était pas du tout dans le rôle du mère. Evidemment, Roméo resterait toujours son fils et même son petit bébé, mais il était adulte et ça depuis plusieurs années maintenant. Jamais, elle n'aurait pensé qu'elle surprendrait son fils dans une situation aussi gênante.. Mais en sachant que c'était avec Fransesca, Abigaël se posa directement des questions. "Alors ce n'était pas seulement une amie? Mais pourquoi ne m'a t-il rien dit?".

Elle resta immobilisée devant ce qu'elle voyait, elle ne savait pas trop quoi dire.. Le fait qu'elle était réellement gênée, se voyait sur son visage. Elle hésita longtemps à repartir aussitôt mais elle ne voulait pas partir comme une voleuse, faire comme si elle n'avait rien vu..

Excusez-moi de vous déranger...

Non! Non! je n'ai rien vu, je n'ai rien vu.. Juste pour vous dire, qu'il est déjà 11H20 donc ne tardez pas trop. J'ai débarrassé la table du petit déjeuner mais nous mangeons à midi, je compte sur vous...

Voilà les seuls mots qu'Abigaël avait prononcé, toujours en forçant sur ses cordes vocales car elle avait dû mal à parler. Elle ne se voyait pas donner son avis maintenant sur ce qu'elle avait vu. Elle était tellement gênée à la fois pour elle et pour eux. Elle voyait bien qu'elle venait d'interrompre un moment particulier. Donc son intention, était d'attendre que Roméo aborde lui-même le sujet mais peut-être qu'il ne le ferait pas et si tel était le cas, Abigaël comptait repartir finalement, sans toucher mot de ce qu'elle a vu. Après tout, cela ne la regardait pas vraiment...

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Roméo suait, il était concentré sur francesca, même si un bruit de couloir l'avait troublé, il n'en avait que faire ... Il en était déjà à un tel état d'excitation, que son instinct lui dictait de continuer.

Soudain, alors que roméo avait vu sur la porte derrière francesca, il vit un trait de lumière apparaitre aux travers de ses paupières qu'il tenait fermé. Il ouvrit alors un oeil pour voir ce qu'il se passait, il observa d'abord francesca, et son visage, puis au moment ou il regarda par dessus son épaule, il aperçu le haut de la tête de sa mère.

Elle venait de faire son apparition dans la pièce, roméo se stoppa net, son esprit ayant déjà quitté ce qu'il venait d'entamer ... il voulait quand même continuer, et tenta alors de conserver la concentration de Francesca, il fit abstraction de ce que disait sa mère. Mais, c'était déjà trop tard, Francesca avait remarqué l'intrus. Roméo déçu que sa mère rentre comme ça ... sans même que son fils l'y ai invité, lui qui avait pourtant habitué sa mère a se réfugier dans sa chambre en bonne compagnie ... visiblement, elle avait très vite repris ses instincts, elle venait de faire irruption, au moment où il ne fallait pas.
Puisque Francesca semblait maintenant au courant de la présence de sa mère Roméo lacha un :

MAMAN ! vas t'en !

Roméo attrapa les bras de Francesca voulant lui faire signe de rester.

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L'arrivée d'Abigaël avait refroidie la jeune colombienne. Lorsque la mère de Roméo avait ouvert la bouche pour annoncer sa présence, Francesca s'était stopper net, et s'était même légèrement relevée, se coupant dans son élan. le stress et la gêne la gagnait et il fallait bien admettre que la jeune femme ne savait plus ou se mettre. Par instinct, elle avait voulu se cacher, mais c'était sans compter sur Roméo qui la tenait par les bras, pour l'inciter à rester. Seulement, il était trop tard : Abigaël avait été perçue comme un signe....si elle était venue les interrompt, c'était forcément sous la force du destin qui cherchait à faire passer un message. du moins c'est que Francesca s'imaginait.

Alors que la mère de Roméo avait fini de marquer sa présence par un "ne traîner pas trop" qui aurait pu faire sourire en d'autre circonstance, Francesca commença à vouloir fuir. De ses mains, elle attrapa les bras de Roméo, le forçant à la lâcher, et se leva pour ne plus se retrouver au dessus de lui. D'un bond, comme prise en faute, elle sortit à toute vitesse du lit, et se mit à chercher par terre tout autour d'elle....chercher ? mais chercher quoi ? Rien ! Sans doute un semblant de maîtrise de soi, pour mieux faire face à la honte qui la gagnait maintenant.
Elle ne tenait plus en place, et son regard paniquée croisa enfin celui de Roméo, toujours dans le lit, qui semblait la regarder sans trop comprendre ce qui arrivait.

Francesca se décida enfin à parler et finit par dire :

- C'est horrible ? qu'est-ce qu'elle a vu ??? qu'est-ce qu'elle va penser ???! Oh mon dieu, c'est horrible !!

Elle finit alors les cent pas, entre la porte de la chambre et le lit, ne pouvant garder son calme, et répéta alors entre ses dents :

- c'est un signe....c'est un signe, je le savais...c'était un signe !

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La mère de roméo avait donc fini par dire ces quelques mots en partant à la demande de son fils .... en même temps, n'importe qui, qui surprendrait deux amoureux entrain de faire l'amour aurait la même chose, partir le plus rapidement possible, sans se faire remarquer ... bon, sa mère n'avait trouvé rien de mieux que de parler, et couper les deux amoureux dans leurs occupations.
Francesca avait donc fini une fois la porte fermé, par sortir du lit, à peine habillé du drap du lit ... et faire les cents pas dans la chambre ... elle était visiblement stressé et Roméo ne savait quoi lui dire pour la rassurer, il aurait été plus simple pour lui, qu'elle ne s'agite, pas, qu'elle reste à côté de lui sur le lit au pire si elle n'avait pas envi de continuer ... mais là ... vu le pas énorme qu'ils venaient de franchir ... il avait peur ...

C'est alors que Francesca se mit à parler ... Roméo ne comprenait toujours pas, et ces paroles lui était étrange

** un signe ? qu'est ce qu'elle veut dire par là ? quel signe ? bon, Roméo t'a intérêt à trouver les bons mot là ... quoi dire ? que faire ? **

Cariña ! attends, t'agites pas comme ça, vient t'assoir là ... tu te stresses trop là ... tu te mets trop de pression. écoutes, Ma mère me connaît ... je comprends pas pourquoi elle est rentré comme ça ... ça faisait bien longtemps qu'elle l'avait pas fait ... c'était comme un accord entre nous ... et elle aussi a fait ce que nous faisions ... alors bon, elle sait ce qu'elle a vu ... et n'a rien à y penser de négatif envers toi. Au contraire ... je pense qu'elle est même flatter de voir que son fils plait ... et heureuse qu'une femme comble son fils .

Roméo ne su quoi ajouter de plus, il espérait juste que Francesca dans ses aller retour dans la chambre, ne s'approche pas trop de la porte, et ne la franchisse pas. Il la suppliait du regard, de lui expliquer, de lui parler .... de rester.

Une chose était sûr, une fois l'incident calmé, il allait devoir parler à sa mère ! Pour que jamais cela ne se représente, et qu'il mette les choses aux clair avec celle-ci, lui expliquer la relation que son fils avait avec cette colombienne.

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Francesca n'écoutait pas, bien trop concentrée sur la manière qu'elle allait avoir de se faire discrète dans les prochains jours...voire même de disparaître. Mais ce n'était pas parce qu'elle n'écoutait pas qu'elle n'avait pas entendu. Ainsi, lorsque Roméo commença à vouloir la rassurer, la jeune colombienne s'arrêta net et le fixa, immobile au milieu de la pièce et rétorqua :

- Non mais je crois que tu ne réalises pas bien dans quelle situation je suis. Ta mère ne me connaît pas, je suis une étrangère qui se pointe comme ça, et qu'elle retrouve à vouloir se taper....enfin...avec son fils !! Forcément, elle ne va pas se dire que je suis une fille bien, bonne sous tout rapport et sans arrière pensée...c'est horrible

Francesca reprit alors ses cent pas et chercha le moyen d'expliquer à Roméo qu'il n'y avait pas que ça qui la dérangeait...

- Ecoute euh...je crois que ca va pas marcher....

Elle regarda alors Roméo avec un air désolée et reprit :

- Je suis désolée mais...ta mère, sa venu, tout ça...c'était un signe ! C'est pas possible toi et moi. Je sais pas ce qui me prend à chaque fois : je suis là à côté de toi, tout va bien, et...l'instant d'après je gâche tout ! et toi tu en patie...je suis désolée, mais je pense qu'on devrait laisser tomber tous les deux, c'est...enfin...je suis trop compliquée. C'EST trop compliqué !!

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Roméo écouta les lamentations de Francesca. il s'interrogeait ... qu'allait elle faire ... qu'allait elle faire s'il répondait tel ou tel chose ... il ne savait pas quoi dire de plus, trouver des mots plus pertinent pour qu'elle reste, se calme, s'assagisse ... et arrête de se retourner le cerveau. Durant la semaine, il avait pu comprendre que Francesca fuyait dès qu'elle s'attachait trop , qu'elle avait peur de faire souffrir ... alors il fallait trouver les mots juste pour ne pas montrer trop d'attachement, et trop de souffrance non plus ... considérer ce qu'il venait de se passer comme une simple pulsion n'était pas non plus une bonne idée s'il voulait rester longtemps aux côtés de Francesca, celle-ci pourrait très mal le prendre, et pour lui il était irrespectueux de faire ça vis à vis d'elle , la femme qu'il aimait, qui lui avait redonné espoir en un couple, et retrouver confiance. C'était bien là le problème .... il fallait que Roméo ait confiance en ce moment , dans les sentiments de Francesca, dans les paroles qu'il pourra lui dire, et ce qu'il fera, qu'il espère que tout cela se passe comme un simple, petit, incident, même si là, il fallait bien l'avouer, l'incident avait eut un côté très gênant pour Francesca. Roméo ne savait pas non plus trop comment sa mère avait perçu la chose... Il fallait donc s'éloigner de la villa quelques temps. Mais, un doute habitait Roméo, car elle venait de prononcer "Je crois que ca va pas marcher....".

Comment ça ça marcherait pas entre nous ? Comment ça c'est trop compliqué ? pourquoi est ce qu'il faut que tu compliques tout ? on s'aime ! depuis le début, et il faut bien voir la vérité en face on est attiré l'un par l'autre ... Je t'aime moi ! et non, je ne souffre pas de tes sentiments, de ta présence, il n'y a aucune raison pour que j'en souffre, la seule chose qui me ferait souffrir, c'est ton départ ! Bon ... pour se changer les idées ... si on allait tout les deux, passer la journée dans Marseille, on s'éclipse là par la fenêtre, comme ça tu ne croises pas ma mère ... et moi ce soir j'irais lui parler ? quand dis tu ? tu ne veux pas t’asseoir là , et qu'on parle de tout ça calment ?

Roméo tentait tant bien que mal d'abaissé la tentions, il espérait avoir trouver les bon mot .... un escapade par la fenêtre de la villa ... faire le mur comme deux gosses ... ça avait des chances de marcher ... Roméo avait parlé avec la gorge serré suites aux mots de rupture de Francesca, il ne préférait pas y croire tout de suite ... ils venaient de commencer à faire l'amour, et elle le quittait déjà ... En même temps, ça n'était pas là, la première fois que sa mère mettant son nez dans les affaires de son fils provoquait la fuite d'une de ses ex.

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Francesca avait tenté de se calmer et écoutait du mieux qu'elle pouvait Roméo. Durant ses explications, elle s'assit au bord du lit, mais sans l'affronter du regard. Elle préférait garder ses yeux rivés sur le mur de la chambre, plutôt que lui... ça aurait été plus difficile de lui dire non dans ce cas.

Elle inspira profondément, et tenta à son tour de s'expliquer :

- Le problème Roméo...c'est qu'on sait très bien toi et moi, qu'un jour, je partirais ! J'ai toujours fais ça. C'est justement pour cette raison que dès le début, j'ai essayé de te dire que j'étais pas une fille pour toi.

Elle se décida enfin à tourner la tête en sa direction en enchaîna :

- T'es quelqu'un de bien...un mec adorable et, je dois avouer, qu'effectivement, je te trouve très attirant. Mais le problème n'est pas là. Ma vie, c'est les voyages, et j'ai rien à offrir moi ! Qu'est-ce qu'il adviendra si je reste ? tu vas vouloir qu'on tente quelque chose tout les deux, et tu te rendras bien vite que je ne suis pas intéressante ! Que ma vie ne tourne autour que d'une seule chose, et que sans ça, eh bah je ne sers pas à grand chose...tu te lassera et...moi...bah je me serais malheureusement beaucoup trop attachée à toi. J'en souffrirais. Mais si je reste pas, et qu'on essaye malgré tout de profiter du temps qu'il nous reste, eh bah...là, c'est toi qui en souffrira, bien que...j'en souffrirai aussi de toute manière.

Francesca était dans l'impasse, elle savait que dans les deux cas, elle allait droit dans le mur. Et il était hors de question pour elle de faire le moindre mal à Roméo.

- Je sais pas ce qu'il m'a pris. L'espace d'un instant, j'ai pensé que...je sais pas ! j'ai imaginé qu'on aurait pu aller plus loin, mais...j'ai pas réfléchis. L'arrivée de ta mère, c'est comme un signe pour moi : on m'a rappelé à l'ordre, on m'empêche de commettre l'irréparable.

Francesca se releva de sa place, et adressa un dernier regard rempli de désolation, à l'égard de Roméo. Elle finit par rejeter sa proposition :

- Je pense que...il vaut mieux que ce soit moi, et moi seule, qui parte. Je crois que j'ai besoin de faire le point, et c'est sans doute mieux comme ça. Je me sens mal vis à vis de ta mère de toute façon. Je...je suis désolée, mais je peux pas rester près de toi, c'est trop difficile. je savais bien qu'un jour ou l'autre, à force de m'attacher aux gens, je finirais par souffrir de la situation...

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Francesca lui expliquait les choses, il comprenait qu'elle fuyait ... mais fuir quoi ? la réalité ? l'amour ? la vie ? Roméo lui avait déjà dit plusieurs fois qu'il l'accompagnerait volontiers dans ses voyages.

Tu sais, on peut dormir sur la plage tout les deux, le temps de trouver un truc pas trop cher où loger loin de ma mère et en attendant que je puisses régler mon problème avec ma mère et t'accompagner dans ton voyage ! car même si c'est la seule chose que tu ais connu dans la vie ... c'est bien une des choses des plus belles, enrichissantes ! et intéressante que l'on puisse partager !

Roméo était partagé ... mieux valait ne pas trop insister, se montrer trop coller ... il se contenta juste de la regarder une dernière fois .... essayant de transpercer son cœur.

Elle était sur le seuil de la porte, Roméo voulait pendant qu'elle allait dans sa chambre, faire sa valise, car si elle voulait partir, il lui semblait logique qu'elle le fasse sur le coup. Lui voulait en profiter pour cacher la boite de sa mère dans le sac de Francesca qui se trouvait en bas. Ainsi, elle l'aurait, il ne serait pas tenté de l'ouvrir, et sa mère ne la verra plus sur la table de nuit de Roméo. D'un autre côté, donner à Francesca cette boîte était un peu comme donner son passé ... donner sa vie. Il voulait encore rêver, ce dire qu'elle reviendrait ... même s'il espérait avant tout qu'elle reste.

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Francesca voyait bien qu'elle décevait Roméo, mais elle ne voulait pas prendre de risque. Elle avança alors vers la porte de la chambre et tourna la poignée. Elle lui adressa un dernier "désolé", et annonça :

- Je...je vais aller me préparer et euh...je pense que je vais aller prendre l'air, ça me permettra de réfléchir à ce que je vais faire ensuite.

Elle entrouvrit alors la porte et referma discrètement derrière elle, sans rien ajouter concernant les propositions que venait de lui faire Roméo. Elle estimait que ça n'aurait servi à rien de remuer le couteau dans la plaie. à l'heure qu'il est, elle voulait plus se concentrer sur ce qu'elle allait faire durant les prochains jours. Soit resté à la villa et éviter tout rapprochement dangereux avec Roméo, ou s'en aller tout de suite et aller dormir à l'hôtel.
Elle pénétra dans sa chambre et chercha quelques affaires avant de se réfugier dans la salle de bain pour une bonne douche qu'il allait sans doute lui permettre de se remettre les idées en place.

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Roméo, trouva rien de mieux que de cacher la boîte de sa mère dans le sac à dos de Francesca qui était entre ouvert dans sa chambre. Roméo fit le tour de la pièce d'un rapide coup d'oeil pour attraper le moindre souvenir de cette jolie femme qu'il avait rencontré un jours sur la place du mistral. Espérant bien sûr la revoir très vite. Puis il quitta la chambre, laissant à Francesca le loisir de revenir récupérer ses affaires sans avoir a lui faire face une seconde fois. De toute façon, Roméo n'était pas sûr qu'il puisse le faire aussi de son coté. C'est le cœur lourd qu'il descendit vers le salon.

[TOPIC TERMINÉ]

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