Myriam avait passé tout l'après-midi avec ces collègues de Lycée, et elle en avait même fini par s'y ennuyer. Elle trouvait le temps long et pour cause, elle n'avait cesser de repenser au geste qu'elle avait osé avoir envers Jordane dans la matinée, et à l'angoisse de cette dernière qui ne lui ressemblait pas du tout.

Bref, elle n'avait pas la tête au travail, c'était évident. Après la réunion, elle profita des ordinateur du Lycée pour se connecter à sa session de la base de données de l'école d'arts...elle devait trouver un moyen de joindre Jordane. elle aurait très bien pu l'appeler...mais, depuis la fameuse soirée qu'elles avaient passé au Mistral, Myriam n'avait pas eu le cœur de garder ce numéro que lui avait donné Jordane. ce petit bout de papier avait été à la fois tentant et agaçant. Elle s'en était donc séparer et aujourd'hui s'en mordait les doigts.
Ce qu'elle savait déjà ? que la jeune femme habitait près du Mistral...ce qu'elle ne savait pas ? bah..le lieu précisément. Mais elle ne tarda pas à le trouver. La base de données indiquait la place du Mistral. il n'y avait plus qu'à s'y rendre.

Elle était repassé d'abord chez elle, pour déposer toutes ses affaires et s'assurer qu'elle n'avait rien laissé d'allumer. elle était partie précipitamment dans la matinée par peur d'être en retard, qu'elle avait imaginer oublier de fermer le gaz ou se genre de chose...une angoissée de la vie.

18h10. Ca y'est, elle était devant le studio de Jordane, et commençait à angoisser. Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine, mais elle ne pouvait plus reculer. Elle inspira profondément pour se donner du courage, passa sa langue sur ses lèvres pour cacher son trouble, et se recoiffa avec l'aide de ses doigts, pour se donner une meilleure présentation et un peu plus d'assurance.

** Non mais c'est quoi ce cirque Myriam ?! qu'est-ce qu'il te prend ? Tu arrête ton manège, tu sonnes, pas besoin d'être ultra présentable, tu vas juste lui parler. Bon pas de sonnerie...alors tu toque ! **

Aussitôt pensé, aussitôt fait, Myriam s'engagea et toqua à la porte, espérant tombé sur celle qu'elle attendait, et pas sur une tout autre personne. La porte s'ouvrit et Jordane apparut, surprise.

- Euh..Bonsoir...Je ...Je te dérange pas ?!

Myriam s'était laissé embarquer dans l'univers de Jordane sans broncher. elle était resté et était à demi amusée de la rapidité avec laquelle Jordane l'avait installée sur ce canapé, lui avait servit un verre de jus d'orange, et s'était installée à ses côtés.

Myriam un peu hésitante, mais sûre de ce qu'elle devait faire, observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. son regard se posa sur tous les recoins, et elle ne put s'empêcher de rire avec amusement de ce qu'elle voyait.

- C'est....c'est exactement comme ça que j'imaginais ton appart. Un bordel utile !

Myriam se mit à sourire avec la jeune étudiante lorsque celle lui avoua son impatience :

J'avais hâte d'avoir de tes nouvelles...

Un peu gênée de la manière dont elle avait décidé de s'imposer, Myriam s'excusa :

- Je suis désolée de ne pas avoir prévenue de mon arrivée mais euh...j'ai....

Elle se racla la gorge et prétexta une vieille excuse :

- J'ai...égaré ton numéro. C'est le bordel chez moi et je m'y retrouve pas beaucoup en ce moment.

Parlait-elle de son appartement ou de son état d'esprit ? Allez savoir. Elle gratifia Jordane d'un sourire timide...il fallait maintenant lui expliquer la raison de sa venue.

- Je t'avais "promis" que je te donnerais des explications plus tard...Je pense que c'est le moment ? enfin si tu es disposée à les entendre bien sûr ? Peut-être que...tu as, des questions à me poser avant je sais pas trop...

(euh question..Myriam doit tomber sur la drogue avant ou après qu'elles se soient sautées dessus ? mdr)

Myriam ne savait pas trop par où commencer, et pourtant il fallait bien se lancer. Afin de se donner du courage, Elle s'empara du verre de Jus d'orange sur la table basse et en avala une bonne gorgée. Elle reposa le verre et fixa Jordane en espérant trouver les mots qu'il fallait. Elle savait que Jordane s'attendait à quelque chose du genre, vu le geste tendre qu'elle avait...comme la toute première fois que l'étudiante s'était dévoilée à elle.

Myriam se lança :

- Si j'ai écris "PARDON" sur...sur ta note, c'était pour te faire des excuses bien méritées : Tu avais raison ! Il se passait ...comment dire...des choses bizarres en moi que je ne pouvais pas expliquer. Si je m'emportais de la sorte avec toi, c'est parce que je détestais l'idée que toi tu puisses le savoir, alors que moi je luttais pour me comprendre.

Myriam avouait enfin ses torts sur ce point : Jordane avait vu juste depuis le départ, mais elle ne voulait simplement pas le voir elle-même et encore moins l'entendre d'une autre personne.

De sa main libre, Myriam dégagea a nouveau quelques mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux et s'aida en secouant légèrement la tête. Elle fixa alors Jordane droit dans les yeux et enchaîna.


- Je passais mon temps à t'agresser, alors que dans le fond....j'avais envie d'autre chose et que je ne voulais pas me l'avouer. en même temps, c'est nouveau pour moi. Je sors d'un divorce, et je cherche encore à comprendre comment j'ai pu en arriver à gâcher ma vie de la sorte...Alors si en plus, je devais me poser des questions sur ce que je ressentais pour toi, j'allais forcément finir par un péter un boulon....

Myriam était on ne peut plus sincère, elle avait effectivement penser depuis quelques mois, qu'elle était responsable d'un échec amoureux, en se disant qu'elle n'avait pas fait d'effort ou qu'elle ne s'était pas montrer assez chaleureuse envers son mari...seulement, aujourd'hui elle commençait à comprendre qu'il ne s'agissait pas de cela, et qu'elle ne pouvait pas se rendre responsable de son divorce. Elle s'était juste trompée sur elle-même et sur ses attentes de l'amour et elle le découvrait petit à petit

[Ca c'est vers la fin de l'intrigue normalement. Quelques jours après s'être sautée dessus]

Jordane s'était concentrée sur tout ce que lui confiait son amie. Un sourire se dessina peut à peut sur son visage. Elle espérait que ses caresses rassuraient Myriam, qui avouait enfin ce qu'elle avait sur le coeur. Elle attendit la fin du récit pour prendre la parole. La jeune professeur était adorable. Elle avait un air vraiment mignon avec ses aveux. La jeune peintre craquait vraiment pour cette femme. Pour une empathique, elle n'avait vraiment pas su faire les bonnes choses pour mettre Myriam à l'aise sur leur début de relation.

" Je comprends. Je suis vraiment désolée pour le comportement que j'ai eut avec toi. On va dire que j'ai vécu cette même situation avec une fille avant de venir sur Marseille... Ce que je veux dire c'est que j'ai perdu mon temps avec une fille qui n'en valait pas le coup. Tu as pu le voir quand j'ai jeté mon portable... Elle n'arrêtait pas de me harceler...
Avec toi c'était différent, j'avais vraiment l'impression que tu pouvais comprendre plus facilement, comme tu as trente ans...
Et je ne le pensais pas pour ce que je t'ai dit la dernière fois. Ta vie n'est pas qu'un échec amoureux... "

La jeune peintre regarda longuement Myriam qui retrouvait le sourire. Elle avait qu'elle celle-ci se détende. Les choses ont été dites et tout le monde était heureux de les entendre... Sa deuxième main vint doucement sur la joue de son amie, pour lui caresser tendrement. Sa main se glissa lentement dans les cheveux bruns de Myriam.

"Finalement, tu es revenu... j'en suis très heureuse et tu m'offres une belle surprise... Je vais tout faire pour te mettre à l'aise, on va aller doucement... Et je suis encore désolée si je n'ai pas vraiment su m'y prendre avec toi. Je ne veux pas que tu crois que c'est mon habitude de jouer à la séduction avec les femmes. Mais, je crois que l'amour ne s'explique pas. Je marche beaucoup au coup de foudre, et toi... enfin voilà... Ca ne s'explique pas... "

Les cheveux bruns de Myriam était si doux. Jordane s'approcha un peu plus de sa professeur pour se loger dans ses bras, et tout contre elle. Elle avait tant besoin de ce contacte après tant de révélations ! Le parfum de Myriam chatouilla doucement les narines de la jeune peintre. Sa professeur sentait si bon... Elle adorait déjà son odeur. Jordane serra doucement la jeune brune dans ses bras, caressant doucement son dos. Tant de gestes tendres qu'elle aurait tant aimé faire tout au long de leurs rencontres. L'étudiante n'arrivait plus à se retenir..

" Je n'ai pas envie de te brusquer Myriam... Mais tu ne risques vraiment rien avec moi... Je sais que c'est électrique entre nous, mais je n'ai pas peur du futur maintenant... Je me demande vraiment ce qui a pu te faire changer d'avis... "

Jordane était toujours dans les bras de Myriam, et lui parlait lentement au creux de son cou qui regorgeait de bonnes odeurs.

Myriam était plus que ravie de voir que Jordane comprenait les choses...ca la soulageait même grandement, elle n'était obliger de rentrer dans les détails sur le trouble qu'elle vivait et sur le reste de son comportement....Les choses viendrait au fur et a mesure.

Elle sourit alors à Jordane et souffla de soulagement le plus dur était passé...enfin elle l'espérait.

Jordane était revenue sur la phrase qui avait mis Myriam hors d'elle et la jeune professeur se devait de répondre :

- Pardon pour les menaces à ce propos...Je sais que je n'ai donné une bonne image et que...enfin ma vie donne l'impression d'être plate et sans importance.

Elle avait baisser le regard tout en disant ca. Elle n'allait pas lui expliquer tout de suite le pourquoi du comment de sa tendance à la méfiance et de sa colère permanente, mais devait au moins lui exprimer un semblant d'excuse et une raison. elle releva alors la tête et ajouta :

- Mais crois-moi, jusqu'ici, c'est justement la seule chose que je demandais....une vie calme et sans emmerde, sans étincelle, sans...enfin une vie banal et peu original.

Une vie simple, calme, et sans emmerde....pour mieux oublier son enfance torturée violente et écrasante.

Une nouvelle fois, comme un tic qu'elle prenait souvent, Myriam passa sa langue sur ses lèvre et affronta le regard plein de douceur de Jordane. La main de la jeune femme, vint rencontrer sa joue, et par instinct Myriam pencha légèrement la tête pour mieux recevoir cette caresse...elle sentit les doigts de l'artiste en herbe dans ses cheveux et des frissons la parcouru tout le long de la colonne vertébrale...Captivant, électrique et excitant, voilà l'était dans lequel se trouvait Myriam en cette instant.

Pour réconfort, Jordane s'excusait à son tour, lui assurant qu'elle était sincère et qu'elle ne voulait pas d'une simple aventure...elle évoqua également le coup du portable, ce qui amusa Myriam, un rire timide était sorti de sa gorge enflammée et comprenait mieux pourquoi l'impulsivité de Jordane avait pointer son nez ce jour-là...les ex...Myriam connaissait ça. Parfois, Blaise l'a rendait complètement folle de rage.

Myriam s'adoucissait peu à peu prenant ses marques avec Jordane lorsque celle-ci se rapprocha d'elle et n'attendit pas une minute de plus pour la prendre dans ses bras. Surprise, mais enchantée, Myriam se laissa aller et accueillit Jordane chaleureusement contre elle.

** Alors c'est ça ? c'est ca que j'aurais du ressentir avec Blaise si j'avais été amoureuse de lui ??!...J'ai chaud....Je tiens plus en place, mon cœur va me lâche. Je sens ma pulsation jusque dans mes tempes, et je ne sais plus qui écouter, ma tête ou mon corps ! Cette fille me rend dingue et pourtant je la connais à peine. C'est quand même flippant ! **

Je n'ai pas envie de te brusquer Myriam... Mais tu ne risques vraiment rien avec moi... Je sais que c'est électrique entre nous, mais je n'ai pas peur du futur maintenant... Je me demande vraiment ce qui a pu te faire changer d'avis...

Myriam se mit à rire légèrement au creux de l'oreille de Jordane : qu'est-ce qui avait pu la faire changer d'avis ? ...une femme....Bon bien sûr dit comme ça, ca aurait pu alarmer Jordane, c'est pourquoi Myriam optait pour la sécurité et lui répondit, tout en posant sa main sur la tête de l'étudiante pour lui caresser timidement les cheveux.

- Une amie à moi..qui a su me faire prendre conscience que si je ne m'écoutais pas, et que je ne t'écoutais pas...je risquerais de passer à côté de ma vie, et que je vivrais comme un zombie jusqu'à la fin de mes jours !

Myriam savait qu'un jour ou l'autre, elle allait devoir parler à Jordane de son passé, cependant elle était rassurer de savoir que Jordane pouvait se montrer patiente...

- Quand je serais prête oui,...après tout...on a tout notre temps, non ?

Myriam lui sourit avec sincérité, bien heureuse de savoir qu'elle avait sans doute raison de lui faire confiance, et lorsque ses mains vint entourer sa tête, Myriam se tourna un peu plus en direction de Myriam et posa ses propres mains de chaque côté de la taille de l'étudiante. Elle la fixa droit dans les yeux et mémorisait cette vision qu'elle avait de cette étudiante qui avait tout misé sur elle, qui s'était obstinée, entêtée et prête à tout pour faire comprendre à Myriam ce qu'elle ressentait pour elle. Jamais personne n'avait été capable d'autant de chose pour elle. Bien sûr, Blaise avait eu sa façon bien à lui de mettre Myriam sur un pied d'est-ale, mais c'était différent au yeux de la jeune professeur. Le front de Jordane vint se coller à celui de Myriam et des frissons vint une nouvelle fois parcourir le corps de cette dernière. Elle appréhendait ce moment, et en même temps, elle n'attendait que ça.

Alors je remercie cette amie qui t'as guidé... Je crois qu'il te fallait un regard extérieur à tout ça... Et t'inquiète pas, je suis là. Je sais ce que c'est de vivre cette aventure. Moi aussi j'ai eu ma première fois hein...

Myriam plongea ses yeux dans le regard fiévreux de son étudiante et lui répondit :

- Je n'ai pas peur...enfin je crois. J'ai jamais été aussi sûre de moi qu'en cet instant.

Bien sûr que si, dans le fond elle avait peur....Mais elle ne voulait pas se montrer faible, elle voulait donner l'impression de maîtriser la situation, d'assumer ses actes. Son cœur battait tellement fort qu'elle était persuadé qu'à tout moment, celui-ci s'arrêterait de battre et qu'elle finirait par manquer d'air. Sensation angoissante d'un point de vue objectif, mais pourtant, Myriam en redemandait : l'impression de ne pas respirer assez fort, de se concentrer plus sur les caresses qu'elle ressentait plus qu'à l'air qu'elle inspirait pour vivre, cette chaleur qui l'envahissait et embrasait son corps tout entier...
Il était évident que Myriam avait déjà eu l'occasion d'éprouver certaines de ses sensations en compagnie de son mari, et que celles-ci se produisaient lors de la relation physique intense (pour mieux répondre au sous-entendus lol)...mais jusqu'ici ses ressentiments étaient significatifs d'un simple désir sexuel, et pas de sentiments profond amoureux à l'égard d'une personne

Les mains de Jordane abandonna son cou et joua à nouveau avec ses cheveux, et Myriam sentait que les choses allaient prendre une nouvelle tournure. Elle ne pouvait plus reculer...et puis de toute façon, elle n'en avait plus du tout envie

Myriam... Embrasses moi...

Le souffle chaud de Jordane avait effleuré le visage de Myriam, ce qui avait eu le don d'embraser un peu plus Myriam. Les mains de la professeur avait lâcher la taille de la jeune femme et s'était posé de chaque côté de son visage. Elle avait réellement envie de l'embrasser, et tenait à ce que ce baiser soit parfait. Elle hésita un instant, approchant son visage, puis le reculant l'instant d'après...finalement le désir prit le pas sur sa raison et Myriam entre-ouvrit les lèvres et, d'une légère pression de ses mains, approcha le visage de Jordane pour s'emparer de ses lèvres, avec tendresse et passion

Au fur et à mesure qu'elle goûtait à la douceur des lèvres de Jordane, Myriam se sentait de plus en plus envahie par le désir. A chaque fois que Jordane répondait avec tendresse aux baisers, Myriam exerçait une pression supplémentaire sur les lèvres de l'étudiante, prolongeant ainsi leur étreinte et ce fameux baiser.

A contre-cœur, Myriam lâcha prise sur les lèvres de Jordane et reprit son souffle. Jamais les sensations ne s'était montrées aussi forte, et pour cause : La tête commençait à lui tourner, et elle avait du mal à réaliser réellement ce qu'il se passait. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était avide de désir et que ce simple baiser n'avait pas réussi à la calmer.

Tu me rend dingue...

Myriam se mit à rire légèrement, flattée par ce que venait de lui révélée Jordane,et alors que l'étudiante venait de passer sa langue sur les lèvres de la professeur, Myriam s'écarta de la jeune femme, en prenant soin de lui prendre la main qu'elle avait posé sur sa joue et de la retirer délicatement. Non pas qu'elle n'avait pas aimer, bien au contraire, mais il fallait remédier à un truc important.

- J'ai chaud....J'en peux plus là !

Et pour accompagner ses paroles, Myriam retira le fin et doux gilet en laine gris taupe qu'elle portait. Elle le laissa tomber de ses épaules, et descendre en chute sur ses bras, et d'un geste franc, et elle le tira en arrière pour s'en débarrasser. Elle ne savait pas vraiment si tout cela allait l'aider, mais c'était instinctif : elle avait chaud et il fallait qu'elle s'allège un peu de ses vêtements. Elle ne portait maintenant plus qu'un simple top blanc cassé, basique, à manche demi longue lui arrivant aux coudes, enveloppant élégamment son buste, mais sans pour autant être moulant. Elle aurait pu trouver mieux pour ce genre de rendez-vous mais, même si elle s'était préparé à l'idée de devoir tout avouer à Jordane, elle n'avait pas prévu que les choses prendraient une tournure aussi sensuelle entre elles.

Le gilet complètement retiré, Myriam regarda Jordane avec un sourire timide et enfantin et ajouta :

- Là c'est mieux je crois !

Et elle n'attendit pas une seconde de plus pour s'emparer du visage de Jordane de ses deux mains, et de goûter une nouvelle fois à ses lèvres...seulement cette fois, le baiser se montra plus pressant, plus entreprenant, plus avide de désir...Myriam n'avait rien loupé du petit jeu de langue que lui avait gratifier Jordane quelques secondes plus tôt, elle lui rendit alors la pareille en en faisant de même à son tour, et de jouer un peu avec les nerfs de la jeune peintre.Une de ses mains avait abandonné le visage de Jordane pour se placer sur sa nuque et y exercer une légère pression pour l'amener un peu plus à elle. Myriam laissa enfin échapper un petit gémissement, des profondeurs de sa gorge, qui laissait sous-entendre que la jeune professeur se délectait de ce moment...

(je suis ptdr sur le "Myriam pu découvrir une petite poitrine bien enveloppée (lol), avec de belle forme tout de même. " :D Je sais pas pourquoi mais un accent est sorti de ma tête au moment ou je le lisais...Est-ce que je dois dire, qu'en contraste, Myriam, elle en a une grosse ??? mdr. Je reviens je change de PC et je te reponds )

Myriam se laissa guider par ses émotions et par les caresses experte de Jordane en la matière. Il y avait une telle alchimie entre elles que Myriam ne put s'empêcher de penser l'espace d'un instant que le hasard qui les avait fait se croiser n'en était pas réellement un : ca s'apparentait plus au destin,...Elles s'apprivoisaient, se découvraient, se jouaient l'une de l'autre, et Myriam aimait ça !

C'était un peu comme le genre de jeu qu'elles avaient eu lors de leur précédentes confrontation, sauf qu'aujourd'hui, tout était moins agressif. de la bestialité, ca c'est sûr, il y en avait toujours, mais c'était tellement plus agréable que leur chamailleries incessantes.

Lorsque Jordane se mit à titiller l'oreille de la professeur, Myriam pressa à nouveau les hanches de sa partenaire et l'agrippa pour la ramener un peu plus à elle....c'était évident : elle avait envie d'elle, mais appréhendait un peu. Seulement, Jordane semblait si sûre d'elle, sûre de ce qu'elle voulait....et Myriam ne demandait qu'à la découvrir, qu'à se découvrir elle-même. La tension sexuelle accumuler des derniers jours ne laissait plus place au doute sur son attirance pour Jordane, mais Myriam n'imaginait pas une seconde qu'elle aurait pu être attirée à ce point ...

On a un gros problème Myriam, j'ai envie de toi !

Elle s'était arrêter un instant dans leur folie, et Jordane s'était redressée légèrement pour se délester de son t-shirt noir pour laisser apparaitre un soutien-gorge tout a fait charmant et qui lui mettait ses formes en valeur.
Myriam, qui tenait toujours Jordane par les hanches, baissa instinctivement le regard en direction du fin tissu, et se pinça les lèvres, se mordillant la lèvre inférieur au passage. Ses yeux s'imprégnaient de cette image en face d'elle et il était devenu difficile de retenir son excitation. Jordane était tout simplement sublime et désirable...Myriam avala avec peine sa salive et détacha enfin son regard de sa poitrine pour croiser le regard de l'étudiante et lui répondre :

- Je...Je pensais pas pouvoir dire ça un jour à une femme mais...moi aussi, j'ai envie de toi !

** Oh mon dieu, j'ai osé le dire ! C'est pas possible....cette fille me rend folle, y'a pas d'autres mots ! J'en reviens pas d'être capable de faire tout ça... **

- Mais....il va falloir que tu me guides parce que....enfin...non pas que je ne sais pas faire preuve de...comment dire.....

Myriam cherchait ses mots, et se mit à réfléchir deux minutes, et ajouta sur le ton de la plaisanterie :

- Normalement...je suis censé être douée pour ça ! Mais là...je joue plus dans la même cours ! va falloir qu'on m'explique un peu les nouvelles règles du jeu !

Elle se mit rire légèrement, pour cacher son appréhension puis sourit timidement ...oui finalement, elle allait devoir changer de rôle et devenir "l'élève" devant son "maître" en la matière, Jordane.

Myriam fut plus que rassurée de savoir que son geste instinctif à l'égard de Jordane avait mouche et que la zone qu'elle agrippait à pleine main, soit une des zones sensibles de l'étudiante. Elle sourit alors malicieusement à Jordane et rapprocha cette dernière. Elle voulait la sentir près d'elle...

Tu connais tes points sensibles, donc tu as des bases importantes. On n'est peut être pas toutes faites pareil, mais quand même... Fais ce que tu as envie de me faire. Ça viendra instantanément.

- Je te fais confiance...si c'est seulement ça le secret de la réussite, je le ferais !

Alors que Jordane enlaçait Myriam, de sa position surélevé, Myriam en profita pour poser quelque baiser sur sa gorge, à la naissance de ses clavicules, et sur ses épaules....ses baisers, étaient tendres et dévorant à la fois, et Myriam se laissa emporter par les murmures encourageant de Jordane :

Laisses tes mains succomber. Touche ce que tu as envie de toucher...

Il ne fallait pas lui dire deux fois, Myriam décida de se lancer, et de sa main droite, lâcha la hanche de la jeune femme, et de son pouce traça une ligne droite et délicate le long du dos de Myriam, suivant la courbe de sa colonne vertébrale, en partant des reins pour remonter jusqu'à la nuque...elle accompagna son geste d'un nouveau baiser sulfureux, voulant traduire pour Jordane son excitation et son envie d'elle.

Son autre main, lâcha également sa premier prise et passa entre Jordane et Myriam, pour venir effleurer le ventre de l'étudiante et remonter d'un geste lent et doux, vers la poitrine de Jordane. Après un bref instant hésitant, où Myriam avait jouer avec la dentelle du sous-vêtement et s'amusait à effleurer la peau juste au dessus qui n'était pas couverte par le fin tissu, la professeur accepta de céder à son envie et posa sa main sur la poitrine de la jeune femme pour prendre ses premiers repères avec ce corps qui s'offrait à elle.


(désolé pour le petit post, mais j'ai du abréger, je vais manger. à toute )

(mdr, Myriam va flipper je crois là . Sera-t'elle physiquement à la hauteur des espérance de Jordane ?? :D)

Myriam commençait à s'habituer au goût des lèvres de l'étudiante et prenait beaucoup de plaisir à les sentir sur elle. Elle se sépara de ses lèvres à contre-cœur mais ne tarda pas à poser sa bouche dans le cou de la jeune peintre pour goûter sa peau, et sentir son pou accéléré sous ses lèvres avide de désir.

Sa main droite avait finir par rejoindre son autre main à hauteur de la poitrine de Jordane, qu'elle caressa, puis descendit ses mains par une nouvelle caresse, s'attaquant à ses côtes, les flancs de son ventre et s'arrêta une nouvelle fois sur les hanches de sa compagne. Le jean de l'étudiante commençait à devenir gênant aux yeux de Myriam, mais il ne fallait pas presser les choses...Elle joua cependant avec la ceinture tissulaire du jean et passa délicatement un doigts entre celui-ci et la peau brûlante de Jordane. Elle effleurait cette peau douce et chaude provoquant sans doute quelque chatouille sur son élève....

Tu es douée... J'adore.

Entre deux baisers déposa sur la gorge de la jeune femme, Myriam se mit à rire à la réflexion et lui répondit avec malice :

- C'est que je suis quelqu'un qui apprend vite sans doute !

C'est alors qu'elle sentit les mains de Jordane descendre vers les pans de son haut, et compris qu'il était temps de s'en débarrasser...Myriam l'aida sur le moment, en levant les bras pour mieux le retirer mais une fois dépouiller de son haut, Myriam sentit un léger malaise.

** Et si je ne lui convenais pas ?! Si finalement elle se rendait compte que je...Oh arrête Myriam, elle n'est pas si exigeante que ça quand même ! Et puis assume, t'es pas repoussante, t'es plutôt bien faite, va falloir arrêter de stresser comme ça... **

Bien qu'intérieurement, elle tenta de se donner du courage pour affronter le regard de Jordane posée sur elle, en réalité Myriam avait bien du mal à passer au dessus de son âge et du fait que Jordane n'avait connu que des corps jeune, parfait et ferme.

Elle hésita un instant puis prit la parole :

- Tu...tu préfère pas qu'on...je sais pas, qu'on éteigne les lumières ? Non pas que...je suis pas disposée à te regarder toute la nuit mais....

Myriam ne finit pas sa phrase, elle n'osait même par avouer les raisons qui la poussaient à vouloir se cloitrer dans l'obscurité totale.

[lol trop tard...j'ai rigolé quand même ]

Les paroles de Jordane s'étaient montrées rassurante et avait valu à Myriam de la calmer un peu.
Lorsque la jeune étudiante s'était levée, Myriam ressentit comme un grand vide, et ce simple fait ne l'enchantait pas du tout. Être aussi dépendante du corps d'une personne, aussi rapidement, avait quelque chose de flippant, mais Myriam préféra ça plutôt que de devoir supporter l'absence de chaleur de Jordane.

Elle se leva alors de sa place à son tour, pour rejoindre Jordane qui s'était diriger vers la lumière et l'attrapa par la taille, en répondant :

- Désolée pour ce léger complexe d'infériorité mais...regarde toi, je fais pas trop le poids.

Cependant, Myriam ne se laissa pas démonter pour autant. Elle se rapprocha encore un peu plus de Jordane et lui prit la main, elle posa ses lèvre sur celle de l'étudiante et la tira vers le canapé ou elle étaient précédemment installée

[désolée pour la longueur mais je suis au tel en même temps, j'ai préféré posté cette partie et me rattraper plus tard :D]

[ Ok pas de problème. Merci pour la réponse, c'est ce qui compte ! Je paris que t'es au tel avec Claire ]

[MDR presque , je suis avec Claire sur MSN, mais j'étais au tel avec ma cousine...donc, je faisais trois truc en même temps ca devenait compliquée ..mais me revoilà]

Myriam allait devoir assumer cette lumière sur elle, mais ca en valait la peine, ne serait-ce que pour pouvoir admirer celui de Jordane...Elles venaient de reprendre leur place sur le canapé et les paroles de Jordane l'a flatta au plus haut point.

- C'est très gentil ce que tu me dis mais...tu as du voir mieux que ça j'en suis sûre.

Jordane attira Myriam vers elle et cette dernière se laissa faire sans rechigner, au contraire, elle en souriait de contentement. Elle ajouta alors à sa dernière remarque :

- Mais c'est pas très important là...maintenant...tout de suite !

Elle se pencha alors vers Jordane, et se leva légèrement pour "forcer" Jordane à s'allonger sur le sofa. Elle s'empara de ses lèvres, et tout en basculant Jordane en arrière, et se plaça au dessus d'elle délicatement pour enfin pouvoir coller son corps au plus du sien...Elle voulait sentir sa peau, se sentir vivante entre ses bras...

Elle détacha ses lèvres de celles de Jordane et d'une main, rejeta le visage de l'étudiante en arrière pour déployer sa gorge...elle garda sa main sur la mâchoire de Jordane pour maintenir sa tête en arrière en embrassa avidement le cou de sa compagne, traçant parfois un sillon humide avec sa langue et remontant de temps en temps vers le lobe de son oreille. Elle laissa libre cours à son imagination, à ses envies...après tout, Jordane lui avait donné l'autorisation, elle s'en donnait alors à cœur joie. Elle descendit sa bouche un peu plus bas, suivant la courbe du corps de l'étudiante et se posa en un doux baiser sur l'échancrure de la poitrine de Jordane...