Je t'aime, moi non plus !! (pv Jordane) /!\ Hot

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Lundi Matin !

Myriam avait emboîté le pas direction son cours d'histoire de l'art, et se doutait bien qu'elle devrai croiser le regard d'une personne en particulier. Depuis leur adieu du Week-end, plutôt violent, Myriam n'avait pas eu envie de recontacter Jordane...enfin si : Elle en crevait d'envie, au fond, mais elle était trop fière pour l'admettre. Et puis le comportement de Jordane lui avait semblé tellement puéril qu'elle ne voulait pas lui donner raison.

C'est donc à 10h que son cours démarra. Elle était bien décidé à mener à bien ce dernier, sans la bâcler, mais s'en trainer non plus. 10h tapante, les étudiants font leur entrée. Myriam les salue et croise le regard de Jordane.

** A peine tu la vois que ca y'est, t'en peux déjà plus !!...Bon on se calme. T'es en colère contre elle, donc, évite de penser au reste ! .....Oh oui mais quand même, cet allure, ce regard de tueuse et en même temps si...Arf, elle va finir par me rendre folle. **

Myriam ne voulait pas céder. Aucun geste "hors-contexte" ne se fit remarquer de sa part. aucun sourire, aucune attention particulière. Ce qui devait compter c'était son cours et point barre...oui mais en aurait-elle la force ?. Pas évident quand on sait ce à quoi pense Myriam en cet instant...Une chose est sûre, c'est pas assise sur sa chaise et concentrée, qu'elle imagine Jordane dans sa tête...non, c'est plus affolant que ça !

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[J'adore le titre de ce topic !]

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Jordane avait fait un effort d'enfer ce week-end ! Elle n'avait pas prit une seule substance illicite ! Pour qui ? Pour sa belle bien sûr... Même si elles se sont disputées, la jeune peintre avait envie de faire la paix. Elle était en manque de sa compagne. Combien de fois avait-elle prit son téléphone pour lui envoyer un message ou l'appeler, pendant tout le week end ? Souffrance... Myriam lui avait manqué, à en crever !

C'est durement que que Jordane se rendit à son cours d'art. En même temps, elle avait hâte de voir Myriam.
En entrant, elle lança un regard à Myriam qui voulait en dire long. On pouvait y lire de la colère, de la haine. La jeune peintre était comparable à une tigresse. Elle ne dit même pas bonjour à sa professeur. C'est qu'elle avait envie de la provoquer, de l'embêter !

Au final, elle se posa à sa place habituelle, assistant au fameux cours de sa compagne, ne laissant rien passer, aucune émotion...

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Si Myriam s'était écouté durant le cours, elle aurait sans fini au bords de la crise de nerfs. Il fallait dire que ca bouillait dans sa tête.

Elle parlait, et parlait à ses étudiants, et soudain, elle se laissait gagner par l'imaginer se voyait se retourner d'un bond vers Jordane en lui gueulant dessus, en lui disant tout ce qu'elle aurait du pester durant le week-end. Son délire intérieure durait deux trois secondes, et elle repartait dans son programme de cours l'air de rien.

2h a tenir comme ça, dieu que le temps pouvait parfois être long....et en même temps trop court. Myriam pouvait profiter de passer quelques fois dans les rangs pour se placer bien loin derrière Jordane, et la contempler sans se faire d'elle ou des autres étudiants restants.

Enfin la sonnerie se mit à retentir, et Myriam resta au fond de la salle, signifiant à ses élèves que tout le monde devait sortir...y compris Jordane. La jeune professeur voulait se retrouver seule pour souffler un bon coups avant de prendre ses affaires qui quitter sa pièce.

et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit. tout le monde était sortit et Myriam resta un instant à sa place, silencieuse, avant de soupirer fortement et relâcher un peu ses muscles qui n'avaient eu de cesse de se crisper durant tous les cours. Elle s'était donner tant de mal pour jongler entre ses désirs profond et la colère qu'elle éprouvait. C'en était frustrant.

Voilà ,c'était le mot ! Myriam était frustrée...comme quand...Comme quand elle voit un brownie sur un table dans la salle des profs, et qu'elle se démène pour ne pas le manger !! FRUSTRATION !

Myriam regagna finalement son bureau, prit ses affaires après s'etre calmer un peu et sortit de sa salle. Elle longea alors le couloirs, sans se douter que...non loin, dans un petit renfoncement menant au toilettes de l'université, Jordane attendait.

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2 heures avec toi... c'est le temps que j'aurais aimé que tu nous laisses avant de quitter mon studio. Mais tu ne l'as pas fait. Si tu savais comme je t'en veux mon amour ! Mais en même temps, tu es si belle, là, à ta place, crispée, énervée. Mais autant excitée que moi. Je crois que je n'ai jamais autant eu la pression pendant un cours. Je deviens dingue quand tu me regardes. Mais en même temps, je devrais être énervée contre toi. Je le suis et puis deux secondes après je ne le suis plus. Je n'arrive pas à gérer cette situation. Mais c'est si bon ! Je crois qu'une femme ne m'a jamais autant fait vivre d'adrénaline. Tu me perturbes. Je suis complètement frustrée de ne pas pouvoir te toucher. Je te hais, je t'aime...

2 heures si longues à vivre... Je ne peux m'empêcher de regarder ma montre. Quand la sonnerie retentit enfin, je pense à ses deux heures horribles... pour finalement constater que je dois aussi sortir de la pièce. Tu es donc encore énervée contre moi... comment allons-nous nous expliquer ? Je n'en sais rien.

Jordane sortit de la salle de cours. Elle savait très bien ce que Myriam allait faire après ça. Elle posa donc devant les toilettes, attendant sa belle. Non, elle ne se voyait pas partir, pas après un week-end entier sans nouvelle de sa belle. C'était impossible. Elle regarda de nouveau sa montre, le coeur battant la chamade. Lorsqu'elle entendit la porte de sa classe se refermer, elle se prépara à saisir sa compagne. Lorsque celle-ci passa devant, Jordane la prit par le bras, se fichant complètement du reste. Il faut dire qu'il était midi et les couloirs avaient de quoi être désert. Tout le monde était partit à la cafétéria pour manger.

La jeune peintre entraina Myriam dans les toilettes, sans rajouter une parole. Elle voulait la surprendre et cette manière de l'agripper pour vivre de nouvelles sensations, la faisait vibrer. L'adrénaline et l'excitation étaient en train de monter !
Une fois dans cet endroit réservé aux femmes, l'étudiante plaqua sa compagne contre le premier mur qui se dressait devant elle.
Il n'y avait aucun bruit, mis à part leur souffle qui s'entremêlèrent. Jordane planta son regard dans celui de sa belle pour la fixer durement, cherchant une émotion quelconque.
Rien ne sortit de sa bouche, rien du tout.
La jeune peintre lâcha toutes ses affaires pour les laisser tomber sur le sol. C'est à ce moment précis, qu'elle engloba les lèvres de sa professeur avec les siennes, pour l'embrasser avec fourbe et sensualité. Elle avait tellement envie d'elle, de sa peau. Elle avait besoin de sa présence, tellement besoin qu'elle en devenait bestiale...

Myriam lui avait trop manqué, l'amour était bien plus fort que la haine. Le fer à cheval voulait son éclaire au chocolat !

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Myriam marchait le long du couloir. Elle avait son sac sur son épaule et tenait ce dernier par les lanières, comme pour l'empêcher de tomber. Pendant sa marche, elle avait garder la tête baisser, se contentant de fixer le seul pour mieux se concentrer sur ses pensées.

Elle n'avait pas sentie la présence d'une personne, à quelques mètres de là, et c'est seulement lorsqu'elle passa à côté des toilettes pour femme qu'elle senti un bras l'agrippa et l'attirer vers le renfoncement. Elle fut tellement surprise de l'acte qu'elle en avait eu un hoquet de frayeur, et c'est seulement dans la seconde qui avait suivi qu'elle s'était rendue compte qu'il s'agissait de Jordane.

Elle se laissa tirer vers l'entrée des toilettes, sans trop comprendre ce qui lui arrivait. Il faut dire que l'étudiante faisait preuve d'une certaine force, encore inconnue de Myriam. Elle avait voulu protester, mais n'en avait pas eu le courage, ou la véritable volonté. elle était en colère contre la jeune peintre certes ! Mais la sentir en cet instant si près d'elle ne l'aidait pas à rester maître de sa haine. Elle était tirailler par la colère et l'excitation....une tension sexuelle qui s'était développé en elle, et au regard du comportement distant qu'elles avaient eu l'une envers l'autre durant les deux précédentes heures.

En outre, au delà de ces deux sentiments contradictoire venait s'ajouter la peur. La peur d'être ici, dans cet établissement, dans ce lieu réservé à toute personne étudiants dans ses locaux...un lieu public où n'importe qui pouvait faire une apparition soudaine.
Myriam se sentit alors entrainer vers le mur qui collait maintenant au dos ! Un bruit sourd se fit entendre, signe de la "violence" de Jordane sur ses désirs.
Puis le silence....Leurs regards parlaient pour elles. Mais on ne pouvait réellement savoir ce qui ressortaient le plus de cet instant : L'envie de hurler, ou l'envie de se sauter dessus.

C'est finalement Jordane qui prit l'initiative de briser le silence, en s'emparant avec fougue des lèvres de la jeune professeur. La bestialité soudain imposée de la jeune peintre aurait pu faire peur à n'importe quelle âme sensible....mais bizarrement, Myriam n'avait pas peur d'elle et de sa sauvagerie. Si elle avait pu en redemander en cet instant, elle l'aurait fait !

Elle répondit alors avec la même passion au baiser de l'étudiante, en prenant soin d'y mêler sa colère, afin de faire comprendre que celle-ci ne se laisserait pas dominer sans même tenter de se défendre. Elle se permit même d'articuler pour Jordane, en mêlant son souffle saccadée à celui de la brune, sans desceller leurs lèvres :

- Je te déteste !

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Jordane avait peur, mais le fait que tout le monde soit descendu de cette étage la rassurait, et la mettait complètement confiance, peut être un peu trop d'ailleurs... La jeune peintre n'avait jamais vécu ça avec une femme. C'était indescriptible. Rage, colère, envie, excitation, peur, bouillonnement, haine, amour. Tous les mots les plus forts au monde pouvaient y passer ! La jeune peintre ressentait tout ce mixe de sensations en même temps. C'était comme un cocktail-monotof.
C'était une explosion de sentiment, aussi forte que le big-bang.

Jordane serra encore plus fort Myriam contre le mûre, pour lui montrer à quel point elle lui en voulait. Mais ceci voulait aussi bien dire qu'elle la désirait comme jamais. La jeune peintre n'arrivait plus à contrôler ses sentiments, ses émotions. Elle avait l'impression de vivre la même chose que son art. Le tiraillement des sensations donnaient à la toile blanche une œuvre d'art. Ce mélange de couleurs était comparable à ce mélange d'envies. C'était bien plus qu'une combinaison de pêchés rassemblés, bien plus qu'un assortiment de désires ! NON

INDESCRIPTIBLE, on avait dit !

La jeune peintre prolongea les baisers de Myriam. Elle avait envie de la pousser, de la bousculer. Elle avait envie de sauvagerie, de bestialité. Mais ce qu'elle n'avait surtout pas envie, c'était de violence, de méchanceté, ce n'était pas le but. Elle en voulait à Myriam, mais pas au point de la battre. Et il était dur de trouver un juste milieu avec le vécu de sa compagne... C'est pour ça que Jordane resta dans le soft.

Ses baisers se firent de plus en plus oppressants, les battements de son cœur de suivaient plus la cadence. Ses mains emprisonnèrent la taille de sa compagne, mais Myriam ne se laissait pas faire. La jeune professeur n'allait sans doute pas en rester là.
- Je te déteste !
" Moi aussi mon amour ! " Murmura-t-elle.

Jordane remonta ses mains pour les poser sur la poitrine de Myriam, la poussant de nouveau contre le mur. A croire qu'il fallait que la jeune peintre hait la haine pour être aussi sauvage. Elle qui avait pour habitude de se faire dominer... Là, elle ne se laisserait pas faire...

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Myriam ne savait plus ou donner de la tête. entre l'envie de la gifler et l'envie de lui faire l'amour, là tout de suite, c'était bien plus qu'une GROS dilemme !
Elle se laissait entraîner par les baisers de Jordane, mais faisait tout pour que celle-ci ne la domine pas en l'agrippant comme elle le faisait.

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à plusieurs reprise, lorsqu'elle arrivait à faire un pas pour repousser la jeune peintre, elle ressentait tout aussitôt le mur se coller à son dos, pour la plaquer et l'empêcher de se défiler.
C'en était trop pour Myriam qui finit par céder lorsque l'étudiante s'attarda de ses mains sur sa poitrine. Y'avait quand même des limites à la protestation ! Ne pas se laisser faire, c'est bien, mais trop en faire, c'est moins bien !

La jeune professeur attrapa alors le visage de jordane entre ses mains, et s'embrasa dans un baiser en plus enivrant que les premiers. La bouche entre-ouverte, elle chercha à se frayer un passage dans celle de Jordane, voulant mêler sa langue avec celle de l'étudiante pour un danse endiablée. Seulement il fallait aussi que sa frustration éclate au grand jour, et qu'elle provoque Jordane par des paroles qui en dirait long sur sa colère et son excitation.

- Tu me rend complètement folle....T'as pas le droit de me mettre dans des états pareils ! Je le supportes pas !

Se faisant, elle lâche le visage de sa compagne, et posa ses mains sur ses épaules, pour agripper le blouson de la jeune peintre. En tirant sur le col de celui-ci, elle attira Jordane un peu plus à elle, et passa ensuite ses mains sous ce même col. D'une crasses franche, elle écarta les pans du blouson et débarrassa Jordane de ce vêtement qui était de trop dans la partie.

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A chaque geste de sa belle, Jordane avait peur se faire repousser en beauté. Ce n'était même plus le lieu qui l'effrayait, c'était Myriam, parce qu'elle ne savait où tout cela allait les mener. La rapidité des gestes donnaient tellement d'intensité à la scène. La jeune peintre était effrayée par ce désire qui naissaient entre elle et sa compagne. Elle n'avait jamais eu envie de quelqu'un ainsi. Plus le temps passait, plus les gestes devenaient plus oppressants, plus avides... La haine que ressentaient les deux femmes l'une pour l'autre, était canalisée par l'amour. C'était une scène que seules elles deux pouvaient comprendre.

- Tu me rend complètement folle....T'as pas le droit de me mettre dans des états pareils ! Je le supportes pas !

Un instant, Jordane comprit qu'elle avait manqué à Myriam. Ce genre de parole n'apparait pas là par hasard. Sur ce coup, elles ne se supportaient pas toutes les deux, et pourtant... et pourtant... Allez savoir pourquoi, elle était en train d'allumer le feu. Bien que les toilettes ne soient pas un endroit très attrayant pour faire l'amour, la jeune peintre faisait complètement abstraction de ça. A vrai dire, seule Myriam était dans son esprit.

Quand sa compagne la prit par le col, le coeur de Jordane faillit exploser. Qu'est ce que sa compagne allait lui faire ? Une peur incroyable l'envahit d'un coup. Elle ne savait pas ce qu'allait faire Myriam. Tout devint ambiguë, son esprit s'abandonna à la confusion l'espace d'un instant. Mais sa femme ne lui retira que son manteau. Ouf ! Jordane fit de même. Ce n'était pas le moment de briser tout cet enchainement de sens. La jeune peintre entrouvrit les lèvres pour reprendre celles de Myriam, lui offrant cette danse endiablée qu'elle lui avait réclamé il y a peu. Ses mains revinrent à leur place, passant sous les vêtements de sa compagne. Jordane passa son genoux entre les cuisses de Myriam, cherchant à l'exciter d'avantage, bestialement....

" Tu m'as manqué ma chérie... "
Murmura-t-elle entre deux baisers remplit de fourbe. Pressant doucement la poitrine de sa belle, sentant ainsi la dentelle qui composait son soutien gorge...

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Myriam se laissa aller sous les caresses de sa compagne. cette dernière se montrait entreprenante et déterminée...ses gestes était précis, assurés, mais également bestiaux et passionnés. A croire qu'en cet instant précis, Jordane n'avait eu qu'une envie : Posséder Myriam.

De son côté, la jeune professeur n'était pas mieux. Elle succombait facilement au désir de l'étudiante, sa respiration se faisait plus forte, plus prononcé, elle haletait sous la pression des mains de experte de Jordane, qui s'étaient aventuré sous les vêtements de Myriam. Si le désir de la trentenaire n'avait pas déjà été à son maximum, Jordane aurait pu facilement l'amener à ce but malgré une hypothétique résistance de la professeur.

Or, Myriam avait cesser de résister, elle cédait avec plaisir à la domination de la jeune brune et la laissait l'inviter à tout genre de proposition. C'est donc ainsi que Myriam n'avait pas broncher lorsqu'elle avait sentit une jambe de l'étudiante s'introduire entre les siennes; elle lui avait carrément céder le passage pour mieux stimuler sa propre excitation.

Elle entoura de ses bras le cou de Jordane, et ne lâchait plus ses lèvres, sauf pour la laisser prononcer ses derniers mots :

Tu m'as manqué ma chérie...

Même si dans le fond, Myriam avait pris la décision de ne plus résister à la tentation avec Jordane, elle ne voulait cependant pas donner l'impression d'être une fille facile à amadouer.

- C'est pas une raison pour me prendre comme ça dans les toilettes...

Bon...Elle n'était pas crédible. Ses geste la trahissait. elle voulait encore passer pour la femme blessée et en colère, prétextant qu'elle n'était pas ravie de ce qu'il se passait, mais son corps, lui, agissait autrement, provoquant toujours un peu plus Jordane à aller plus loin.

Sans cesser de l'embrasser, Myriam lâcha le coup de sa compagne, laissant tomber ses bras le long du corps de l'étudiante. ses mains passèrent ensuite derrière l'étudiante, pour venir se poser, avec fermeté, sur les fesses de Jordane par dessus son jean, et les agripper bestialement pour signifier son désir d'elle.

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La différence entre baiser et faire l'amour, elle l'avait sous les yeux. La passion était au coeur de leurs actions. Jordane n'avait jamais autant eu de frissons de sa vie, et pour cause, elle n'avait jamais autant aimé quelqu'un.
Mais cela ne l'empêchait pas d'être incroyablement surprise. Myriam qui était tant absorbée par l'idée de se faire gauler dans l'école, l'idée ne ressortait pas du tout à cet instant. C'est surtout ça qui étonnait Jordane. Mais ce qui l'aurait encore plus surprise, ça serait que Myriam reprenne les devant pour être encore plus vilaine. Elle n'y pensa pas sur le coup. Elle possédait son amante, et c'était le principal.

- C'est pas une raison pour me prendre comme ça dans les toilettes...
Si ce n'était que ça...
La jeune peintre était amusée par cette réflexion. Cette phrase sonnait tellement faux ! Myriam se laissait aller. C'était peut être contre sa volonté, mais elle le faisait quand même. Elle ne se faisait pas passer pour une femme facile, loin de là. Jordane ne ressentait pas ça à ce moment. La seule chose qui lui venait à l'esprit : c'était ce manque, ce vide qu'elle avait vécu tout le week end et qu'elle avait à combler par l'amour qu'elle ressentait pour sa compagne. Certes, ça ne servait à rien d'être aussi bestial, mais c'était tellement bon de se comporter ainsi !
C'était tellement excitant et fort à la fois.

Jordane sentit les mains de sa belle sur ses fesses, elle avait l'impression de monter au ciel. Cela ne voulait pas dire : j'ai souffert, mais je t'en prit, continues ?
Bonne question ?
La jeune peintre passa ses lèvres dans le cou de sa compagne, y déposant de longs baisers. Elle lui mordilla les oreilles et en défaisant la boucle de sa ceinture. Elle passa aux boutons de son pantalon qu'elle déboutonna, revenant de nouveau à ses lèvres pour les embrasser de plus belle.

Jordane ne cherchait pas à répondre aux paroles de Myriam. A vrai dire, elle espérait que les gestes fassent le reste. Jamais Myriam ne s'était laissée faire ainsi. Non pas que leur relation était acquise, mais la jeune peintre avait l'impression d'avoir fait un pas de plus avec sa compagne. Myriam avait-elle confiance en elle ? Au point de faire l'amour ici ? Dans les toilettes de l'école ?

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C'est en lâchant les lèvres de sa compagne pour laisser cette dernière se concentrer sur son cou, que Myriam ouvrit les yeux pour réaliser qu'elle se trouvait vraiment dans les toilettes de l'université....et surtout, à la vue de n'importe qui, qui aurait la judicieuse idée de monter l'étage pour utiliser l'un des cabines de toilettes de la pièce...

Pour la jeune professeur, il était clair qu'elle ne pouvait pas rester en plein milieu de cet endroit, il fallait se mettre à l'abri. C'est pourquoi, en lâchant les fesses de l'étudiante, Myriam se détacha du mur, agrippa à nouveau Jordane par le col et la poussa légèrement, sans pour autant s'écarter d'elle - il était primordial de garder un tant soit peu de contact ?. Elle la força ensuite à reculer avec elle, vers une cabine de toilette vide.

De son pied, elle poussa la porte de la première cabine la plus proche et entra avec Jordane dans l'endroit étroit. Elle profita de cet instant pour voir si elle pouvait encore reprendre le dessus sur l'étudiante, la plaquant à son tour contre le mur de la cabine, et presser son corps contre le sien...il fallait bien tenter le coup. Au mieux Jordane se laisserait faire, au pire elle reprendrait le dessus. Une fois après avoir emprisonnée Jordane entre le mur et elle, Myriam s'autorisa à attraper le visage de la jeune peintre d'une main, la forçant à relevé la tête pour s'emparer avidement de son cou, et de reproduire les mêmes gestes que Jordane plus tôt.Son autre main elle était passé derrière Jordane, sous ses vêtement pour lui caresser le dos...et venir y marquer son territoire, plantant ses ongles dans la peau délicate de l'étudiante et la marquer avec passion.

Oui, Myriam aussi était bien décidé à faire comprendre à l'étudiante qu'elle voulait la posséder, faire acte de propriété de son corps et prouver ainsi qu'elle la désirait, malgré ses faux résistances.

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Comment être épatée ? Être la petite amie de Myriam Holst !
La professeur reprit les devants ! C'était bien sympa !
Tu m'emmènes dans les toilettes donc j'estime que tu as envie de donner une continuité à ce jeu. Intéressant !
Jordane se laissait faire, c'était le bonheur total ! C'était la première fois qu'elle faisait l'amour dans un lieu insolite. Ca avait le don de l'exciter encore plus que prévu.
Arrivée dans les toilettes, Myriam faisait exactement ce qu'elle rêvait qu'on lui fasse.

Le souffle de la jeune peintre s'accéléra, son pou avait prit un rythme de fou. L'artiste ne contrôlait plus les battements de son coeur. Un gémissement de bien être prit place. Et là, ce fut la totale... Myriam... Ca, c'est le truc qui rend Jordane dingue ! Les griffures !
La jeune femme agrippa sa compagne par la taille. Pfiouuu ! Chaud ! :D

" Je croyais que... ce n'était pas une raison pour me prendre comme ça dans les toilettes... "
Complicité...
Murmura la jeune peintre entre deux souffles. Elle se laissait faire, vaincu. Myriam avait trouvé ses points sensibles. Sa compagne commençait vraiment à la connaître, à connaître son corps...

Jordane essaya de reprendre ses lèvres pour l'embrasser de nouveau, jouant de sa langue. Par-contre, elle ne savait pas si elle pouvait faire la même chose à Myriam, alors elle retint.
Ce qui était aussi excitant, c'était de faire l'amour habillée. Enlever les vêtements de Myriam ne l'attirait pas vraiment finalement. Elle s'empêcha pas de passer des bras autours du coup de sa compagne, cherchant à aller plus loin...

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Je croyais que... ce n'était pas une raison pour me prendre comme ça dans les toilettes...

Myriam aurait du se douter que ces précédentes remarques allait forcément revenir sur le tapis et prouver qu'elle n'avait aucune volonté. Mais, elle ne s'attendait pas forcément à ce que Jordane s'en serve aussi vite. La jeune professeur lâcha de sa main le visage de Jordane, et la baissa en direction du pantalon de la jeune femme. Elle défit les boutons du mieux qu'elle pouvait avec une seule main, et répondit à la jeune peintre, tout en l'embrassant :

- C'est toi qui a commencer, tu ne t'en plains qu'à toi-même !

C'était une nouvelle façon de remettre la faute sur l'autre, et continuer leur petit jeu du "je t'aime,moi non plus"...Mieux se plaindre pour mieux dénoncer !
Myriam venait de finir de déboutonner le jean de l'étudiante, quand soudain, prit d'une sorte de rage passionnée, elle remonta sa main gauche qui parcourait toujours son dos, vers l'épaule de Jordane ; de sa main droite, elle lâcha les boutons défaits du jean et lui agrippa la taille. Se faisant, elle prolongea une dernière fois leur baiser passionnée, avant de s'écarter des lèvres de Jordane, et la fixer dans les yeux pendant un quart de secondes.

Un quart de secondes qui aurait pu être une éternité ! Le regard de Myriam traduisait aisément le désir mêlé à la colère...mais pas n'importe qu'elle colère : La colère de devoir admettre que Jordane avait réussie là ou d'autres s'étaient bien plantés ; d'admettre que Jordane avait toutes les cartes en mains pour la faire céder; d'admettre qu'aujourd'hui, si tout devait s'arrêter, Myriam sentirait un vide encore plus énorme que celui qu'elle vivait avant de la rencontrer.
C'est ce genre de colère qui gagnait la professeur à cet instant. Comment pouvait-elle être aussi dépendante d'une femme à ce point ?! Pourquoi elle ?!

Un quart de secondes avant que Myriam se refuse à répondre à ces questions, et d'une synchronisation franche et parfaite entre sa main gauche et sa main droite, fasse virevolter Jordane sur place. L'étudiante n'était plus dos au mur, elle le contemplait. d'un dernier geste à la limite de l'ordre, Myriam poussa légèrement Jordane afin que celle-ci prenne le réflexe de poser ses main sur le mur de la cabine et de faire appui.
La jeune professeur, se colla ensuite au dos de l'étudiante, dégagea les long cheveux bruns qui couvraient sa nuque, et vint y déposer ses lèvres. Les mains de Myriam quant à elles, avaient reprit leur activité, se faufilant sous les vêtements de Jordane et lui effleurer la poitrine

Et c'est avec assurance, que Myriam se permit une dernière remarque :

- Pourquoi ?....Tu veux qu'on arrête maintenant ?

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Jordane avait remontée Myriam à la perfection. Elle l'avait excité jusqu'au bout. La jeune peintre avait réussi son coup : exciter Myriam jusqu'à ce que celle-ci craque et se lance. Au moment où l'étudiante ne savait plus quoi faire, la professeur avait reprit les reines. Ça devenait vraiment chaud de chez chaud, tellement chaud que moi même je n'arrive pas à l'écrire ! ()

- C'est toi qui a commencer, tu ne t'en plains qu'à toi-même !
C'est vrai... c'est moi qui ait commencé. Mais c'est toi qui a voulu partir... C'est toi qui m'a rendu ainsi. C'est à cause de toi que j'ai commencé, et heureusement que j'ai commencé ! Parce que je ne peux plus me passer de toi. Je ne peux plus vivre sans toi. Tu es devenu ma drogue... Je ne peux pas supporter ton absence, tes fuites. J'espère que les choses changeront maintenant.

[C'est magnifique ce que tu as écrit. Bravo. =') ]

Jordane remarqua ce regard, mais ne pu ressentir toutes les émotions que voulait lui faire comprendre Myriam. Elle aurait pu s'imaginer un tas de choses, et sur le coup, elle se laissa faire. La jeune peintre n'avait pas envie de penser. Qui aurait cru qu'un jour, elle serait là, dans ces toilettes avec une femme qu'elle aime par dessus tout. Une femme mûre comme elle a temps rêvé pendant des années. Une femme qui savait prendre les choses en mains par son expérience ! PERSONNE aurait pu rendre la situation aussi excitante, et quoi que l'on puisse croire, Myriam avait choisit la plus belle manière pour lui dire : je t'aime, pour lui dire : tu m'as manqué, pour lui dire : tu me manque, pour lui dire : ne me quittes plus, je ne supporterais pas.

L'écriture commence là où s'arrête la parole... (A. Nothomb. (C'est que j'ai de tatoué dans le dos :D))
Là, c'était les gestes qui commençaient, parce qu'il n'y avait plus de paroles. Jordane se rendait compte à quel point l'acte en lui même, valait bien plus que tout le reste du monde. Voilà ce qu'un humain peut offrir à un autre quand il a envie de lui dire je t'aime. Que l'on soit homosexuel, bisexuel, hétérosexuel, les choses sont les mêmes...

La jeune peintre était dans un tel état d'excitation, qu'elle ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Elle était comme pantin. Myriam aurait pu faire ce qu'elle voulait, Jordane l'aurait fait. Mais pour rien au monde, elle aurait demandé à ce que ça s'arrête. Les frissons trouvaient encore le moyen de la dévaster, de la mettre dans un état de transe total.
L'étudiante ressentait l'expérience de sa maîtresse, il n'y avait aucun doute.

Quand elle fût plaquée contre le mur, ses mains se collèrent au carrelage blanc qui composaient le lieux. Myriam venait d'ouvrir son pantalon, elle avait tous les droits. Jordane colla son visage contre le mur et trouva la force de répondre à sa compagne. Elle pouvait alors sentir les doigts de Myriam contre sa poitrine, elle n'en pouvait plus. Elle avait tellement envie d'elle... sa tête ne suivait plus. Pendant ce moment de trêve qui dura quelques secondes, Jordane souffla un bon coup avant de murmurer quelques paroles pour répondre à sa belle.
" Non... n'arrêtes pas... je... j'ai tellement envie de toi Myriam... "
Ses mots n'étaient que soupirs et pourtant ils avaient un tel pouvoir... Jordane passa une main derrière elle pour sentir sa compagne. Elle la tira comme elle put par son pantalon, qui était entrouvert... Il faut dire qu'on ne l'avait jamais dominé ainsi...

Spoiler:

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C'était la phrase qu'il fallait à Myriam pour finaliser son objectif. En entendant ses mots de la bouche de sa compagne, la jeune professeur se décala légèrement sur le côté, restant cependant bien derrière elle. Une de ses mains se dégagea de sous le vêtement, et força maintenant Jordane à tourner la tête, afin que Myriam puisse l'embrasser avec la même fougue que depuis qu'elles avaient pénétrer ses toilettes.

Elle garda sa main un instant sous le menton de Jordane, s'assurant que celle-ci n'allait pas interrompre le baiser l'instant d'après, avant de finalement laisser descendre sa main le long du cou de l'étudiante, puis au milieu de sa poitrine, puis sur son ventre...Un simple passage qui indiquait la direction du lieu final.

Myriam lâcha alors la bouche de la jeune peintre et se re-concentra sur la nuque de cette dernière. Seulement, elle devenait soudain plus ambitieuse, et d'une de ses jambes, elle força Jordane à écarter les légèrement les siennes...juste pour mieux laisser sa main aventurière, se terrer dans l'ouverture du jean de Jordane, et se faufiler sous le fin tissu de dentelle qui restait le dernier obstacle avant la ligne d'arrivée.

Dans sa tête, des milliers de choses défilaient. Des émotions, des images de Jordane, d'elle, de leur dispute, de leur union, de son corps nue...et des questions . Dont une qui vint faire sourire Myriam l'espace d'un instant : Mais comment j'arrive à faire ça, moi ?! Comment je peux oser me comporter ainsi ?!

Peu importe, elle le faisait, avec je ne sais quelle force ou quel courage inavoué jusqu'ici, mais elle le faisait.
La main libre vint se placer sur l'épaule de Jordane, et d'une légère pression, Myriam força l'étudiante à s'appuyer un peu sur elle, à s'adosser sur son corps, afin de la cambrer légèrement...pour mieux laisser la place à son autre main, maintenant bien positionner sur l'entrejambe de Jordane. Le Jeu allait commencer, il fallait maintenant savoir si Myriam allait l'emporter par Mise en K.O ()

Invité

Ce baiser réconforta Jordane. Myriam l'avait embrassé, comme pour lui dire qu'elle allait mettre fin à toute cette scène. La jeune peintre ne s'était jamais sentit aussi bien. Sa compagne prenait vraiment bien soin d'elle, et même si les choses restaient bestiales, la professeur restait délicate. L'étudiante se sentait comme protéger, loin de tout le reste du monde. Les deux femmes étaient dans une bulle indestructible...

La jeune professeur avait de quoi mettre son élève KO.
Jordane prenait son pied, profitant de moment présent. Myriam prenait le temps et prenait soin de laisser sa compagne s'appuyer sur elle.
Les soupirs de la jeune peintre s'imposaient dans la pièce. Les soupirs devinrent parfois gémissements, témoin de tout le bien que pouvait lui faire Myriam.
Jordane agrippa le pantalon de sa compagne, signe du plaisir qu'elle ressentait.

C'était un moment fort en émotions pour l'étudiante. C'était quelque chose à peindre, quelque de fort, de si fort qu'elle ne l'avait jamais ressentit avant.
Au bout d'une dizaine de minutes, les choses devinrent un peu plus sérieuses...

" Myriam... myriam... je... je vais... "

Invité

Oh non, non, non, non, non...pas comme ça. Pas de dos !

Myriam sentait bien au fur de ses caresses et de ses va-et-vient que Jordane commençait à la lâcher. Cependant, bien que c'était ce qu'elle souhait le plus au monde à cet instant, Myriam ne voulait pas que Jordane puisse toucher au but sans que la jeune professeur ne puisse voir son visage.

C'est pourquoi, Myriam dégagea sa main du pantalon de Jordane, laissant cette dernière un peu en suspend, certes, mais pour la bonne cause ()
Elle l'incita à se retourner pour lui faire face, et s'empara à nouveau de ses lèvres qu'il lui avait tant manqué en quelques secondes. entre deux baisers, Myriam lui murmura :

- Je veux te voir...

C'est alors qu'elle ré-agrippa la jeune peintre par la taille d'un main, et de l'autre, se ré-engouffra dans le pantalon de sa belle pour l'amener au plaisir ultime...et à sa propre consécration ! (bah oui, Myriam a gagné lol)

Invité

[Bravo

:D Excuses moi c'est encore court, je suis désolée...]

Comme je le disais plus haut, notre chère Jordane national était un vrai pantin, Myriam pouvait en fait ce qu'elle en voulait. La jeune peintre allait donc lâcher. Mais par surprise, Myriam prit l'initiative de la retourner, sous prétexte qu'elle avait envie de la voir. Comme c'est mignon !
L'étudiante regarda sa professeur avec envie et amour. Son regard n'était suppliant mais presque, aux bords de l'orgasme total. Cela arriva bien plus vite qu'elle put le croire.
Myriam prit à nouveau les devants. Son talent d'entremetteuse faisait mouche.
Jordane se jeta dans le cou de sa compagne pour étouffer ses cris de plaisir, la serrant par la taille. La jeune peintre finit par passer ses bras autours du cou de Myriam. Elle resta un long moment ainsi.

" Je t'aime... je t'aime... je t'aime... si tu savais comme je t'aime mon amour... "
Murmura-t-elle. Jordane repensait à ce week-end, à quel point Myriam lui avait manqué, le vide qu'elle avait vécu, seule dans son studio... Elle était touchée que les choses aient été jusque là.

L'étudiante déposa quelques baisers dans le cou de sa belle, sentant son magnifique parfum. Ses mains caressèrent la chevelure brune et ondulée de Myriam. Ses cheveux étaient si doux...

Jordane ne pouvait plus se passer de sa compagne, et elle le savait très bien... Elle s'accrochait à Myriam comme on s'accroche à la vie.

La jeune peintre commença à redescendre ses mains dans le dos de sa compagne. Ses doigts marchèrent lentement le long de sa colonne vertébral, arrivant sur ses fesses. Jordane les prit fermement entre les mains, ses lèvres revinrent sur celles de sa compagne. DEUXIÈME MANCHE !!!
Après avoir retourner Myriam pour la plaquer contre le carrelage blanc, Jordane prit les commandes !
De nouveau, les baisers de se firent oppressants, remplit d'envie. Ce n'était pas finit ! L'étudiante voulait montrer à sa professeur, le bien que celle-ci a pu lui faire. Les doigts coururent dans le dos de Myriam, caressant la moindre parcelle de peau. C'est arrivé au milieu de ça que Jordane prit le courage de griffer Myriam. Pour plus de sécurité, elle fit cet acte lentement, doucement. Elle n'avait pas envie de rappeler des mauvais souvenirs à sa belle...
Jordane avait remit ses jambes entre celle de Myriam, ses mains revinrent alors sur la poitrine de sa belle. Leur souffle reprenaient ce rythme rapide...

Invité

Myriam profitait de l'instant de répit qu'elles s'étaient offert juste après le dernier cri de Jordane. Elle l'avait serrer dans ses bras aussi fort que Jordane l'avait souhaiter, et s'était permis de déposer un baiser sur ses cheveux, amenant ainsi un peu de tendresse à la situation initialement sauvage qu'elles avaient provoquer.

La jeune professeur se laissa envahir par les murmures de sa compagne et par ses mots qui avaient tout un sens à ses yeux. Il était devenu évident que la jeune peintre, tout comme elle, avait souffert de son absence et de leur dispute...Tout comme elle, elle l'avait encore plus désiré dans ses moments ou le vide de l'autre était devenu oppressant. Tout comme elle, Jordane avait du à plusieurs reprises tenter de résister à son désir de l'appeler. Et tout comme elle, elle avait du se coucher le soir avec cette dernière image imposante de leur deux corps vibrant à l'unisson.

Myriam aurait souhaiter pouvoir lui répondre qu'elle aimait avec la même force, et que cela en devenait presque ingérable...Seulement la jeune étudiante ne lui en laissa pas le temps. Le deuxième round commençait, similaire au premier à la différence que les rôles avait été inversé.

Avec la même fermeté, Jordane avait plaqué la jeune professeur face au mur et avec la même passion, elle reproduisait les mêmes gestes. Ceci eut le don de faire sourire Myriam un instant : Elle avait compris le message, Jordane voulait lui montrer ce qu'elle avait ressenti.
C'était limite devenu un jeu pour ses deux femmes. Le statut prof-élève refaisait surface bien plus souvent qu'elles ne le croyaient; à chaque fois, ce que produisait l'une, l'autre imitait ; la première enseignait, la deuxième apprenait ; la dominante mettait au défi, la dominée jouait le jeu. Cependant, ce ptit jeu qu'elles s'infligeaient mutuellement aurait pu prendre une toute autre tournure : A force de vouloir défier l'autre, il arriverait sans doute un moment ou le jeu pourrait se transformer en concurrence, au point de savoir laquelle des deux ferait le mieux...Mais elles n'en étaient pas du tout à ce stade, et l'amour qu'elle se portaient les protégeait de ce genre de vice. Il n'était pas du tout question de concurrence, ou de narcissisme, mais bel et bien de partage.

C'est d'ailleurs avec ce partage mimétique que Myriam comprit les intention de jordane ; lorsqu'elle sentit les mains de l'étudiante se poser sur son dos et ses ongles se planter dans sa chair pour marquer Myriam du même fer que cette dernière précédemment.
Elle étouffa un léger cri à cet instant. La douleur qu'elle avait ressenti n'était en rien comparable à celle qu'elle avait vécu à son adolescence sous les coups de père. La douleur infliger par Jordane était un acte possessif, mais un doux supplice, et les émotions ressentit par Myriam étaient plus que désirer. Elle laissait donc l'étudiante marquer son territoire et s'approprier son corps, comme elle l'avait fait quelques minutes avant. Elles se donnaient l'une à l'autre, sans limite, sans peur...

Myriam avait passé ses mains derrière elle, pour venir les poser de chaque côté de la taille de Jordane, et la pressait pour l'attirer un peu plus à elle, l'incitant à continuer dans sa lancée. Son souffle se faisait plus bruyant, à la limite du gémissement, et c'est fébrile qu'elle s'impatientait des caresses de son amante.

Invité

Ce qui se passait était si fort. Jamais Jordane n'avait vécu ça. Les sentiments qu'elle ressentait pour Myriam étaient bien plus intenses que tout ce qu'elle avait pu vivre auparavant.
Je ne sais pas vraiment si c'est ça de trouver la femme de sa vie. Mais je pense que ça y ressemble.
La jeune peintre s'était déjà battu pour une femme, mais le résultat n'avait jamais été aussi puissant. Myriam levait le voile sur toutes ses peurs. Elle faisait exception à la règle, et il faut dire que Jordane ne s'attendait pas à autant.

Myriam supportait très bien les griffures. A vrai dire, elle avait l'air d'aimer ça. Cela fit sourire l'étudiante. Elle reproduisait les gestes de sa professeur, se basant sur son expérience de trentenaire pour faire du bien à sa belle. Jordane venait de marquer son territoire, mais elle aurait préféré lui faire quelques suçons pour ça. Les griffures étaient plus intenses et plus démonstratives !

Si Jordane avait pu, elle aurait retiré toutes les fringues de sa partenaire. Pour plus de sécurité, elle se contentait de passer ses mains sous les vêtements de sa belle. Les soupirs et gémissements de Myriam l'encourageait à faire toujours plus, toujours plus fort, toujours plus intenses, que ce soit au niveau des caresses, des baisers...

Après la poitrine, la jeune peintre passa sur le creux des riens de Myriam, massant doucement les griffures qu'elle venait d'inscrire sur le dos de sa compagne. Elle qui aimait ce genre de caresse après des griffures, elle espérait que cela excite sa partenaire. Après quelques minutes d'hésitation, Jordane mordit avec sensualité l'oreille de Myriam. C'est à cette instant qu'elle enfouit sa main sous les vêtements de son aimée pour y caresser son extrémité. Sa main gauche quand elle, s'éternisait sur la poitrine de sa compagne, accompagnant de caresses, les mouvements qu'elle entreprenait à son entre-jambes.

La jeune peintre se colla contre son aimée. Elle aimait la sentir trembler sous ses mains, la sentir prendre du plaisir. Myriam ne pouvait que la rendre dingue lorsqu'elle soupirait, gémissait. Jordane faisait tout pour qu'elle jouisse, là, maintenant !

Invité

Il est parfois très dur de résister au plaisir que l'on a dans ce genre de situation. D'ailleurs, pour beaucoup de personnes, le mot "résister" ne doit surtout pas apparaître lorsqu'elles font l'amour. Cependant, il fallait bien admettre que cela avait tout de même du bon, et que le plaisir reçu n'en est que plus intense.

Du haut de ses 30ans, et de ses expériences amoureuses et sexuelles, Myriam avait bien assimiler ce genre de chose : résister pour mieux faire durer. Jusqu'ici, elle avait toujours réussi à se contrôler...sans doute que le sexe avec les hommes de sa vie, se devait d'être pimenté par cette résistance,au quel cas, il n'en serait pas aussi plaisant et jouissif. Mais en cet instant précis, Myriam se demandait si enfin de compte, elle n'avait pas été bien loin du plaisir intense qu'elle aurait du obtenir avec eux dans ces moments là ?! Parce que si elle devait comparer aujourd'hui sa relation actuelle avec celles passées, le constat était immédiat : Jamais elle n'avait pris autant son pied...et c'est dire si pourtant, elle avait commencer jeune.

Jordane gérait non sans mal la situation, provoquant chez sa compagne des multitudes de frissons. Myriam haletait sous ses caresses, se cambrait pour mieux la laisser s'immiscer....et vibrait ; vibrait sous les assauts de l'étudiante et au rythme de ses gestes impudiques, et terriblement agréables !
La jeune professeur avait abandonnée d'une main les hanches de l'étudiante et était venu la placer derrière la nuque de Jordane. Elle l'agrippait par le cou, la caressait parfois, pour mieux la ré-attirer à elle. La trentenaire avait fermer les yeux et laissait sa tête partir en arrière pour se poser en appui sur l'épaule de Jordane. Ces soupirs devenaient plaintifs, ses gémissements plus long et plus enthousiastes, signe que le plaisir ultime n'était pas loin...Son autre main, toujours poser sur la hanche de Jordane, tâtonnait entre sa taille et ses fesses, ne sachant trop quel appui était le plus préférable pour mieux signaler son envie toujours plus pressante de la coller à elle.

Elle avait beau tenter de résister à la tentation de succomber à son plaisir, pour le coup, Myriam devait céder...et puis le mot "résister" n'avait effectivement, comme tous ses autres couples, plus de raison d'exister. Baissant la tête, pour mieux contenir son plaisir, Myriam se laissa envahir par l'ultime jouissance au bout d'une bonnes dizaines de minutes, dans un dernier gémissement à la limite du cri interdit et contenu...

Invité

Tous les petits gestes de Myriam avaient le don de faire frissonner la jeune peintre. Jordane était en train de réaliser à quel point elle aimait sa compagne. C'était toujours à ce moment là qu'elle se rendait compte des choses. Déjà, la dernière fois, mener sa partenaire l'orgasme l'avait mené dans le fond de ses pensées, de ses émotions. Sa professeur la comblait, l'étudiante sentait toutes ses émotions entre les doigts, c'était un incroyable. Elle fusionnait avec sa femme, comme jamais elle ne l'avait fait avant...

Au bout de quelques minutes, sa compagne vint au but ultime. Jordane adorait la sentir dans cette état. Elle adorait sentir son corps vibrer comme jamais, jusqu'à entendre son dernier gémissement étouffé. La jeune peintre aurait aimé l'entendre réellement crier, mais les circonstances ne le permettaient pas.

Elles venaient de faire l'amour dans les toilettes de l'école. C'était incroyable mais vrai ! Elles avaient pourtant posé des limites, et Jordane réalisait qu'elles les avaient drôlement bien dépassé.
La jeune peintre retira doucement sa main de l'extrémité de sa compagne.
Spoiler:

Myriam se retourna instinctivement pour se retrouver devant sa belle. L'étudiante regardait sa professeur avec un grand sourire. Myriam avait l'air d'être épuisée. Jordane la prit alors dans ses bras, la serrant contre elle par la taille. Une de ses mains vint se loger dans les cheveux de sa compagne pour lui caresser lentement. Myriam avait l'air de transpirer au niveau du front, elle était adorable et superbe. La jeune peintre savait très bien que ce n'était pas le moment, mais elles étaient quand même dans les toilettes, et tout le monde pouvait rentrer...
L'étudiante se reboutonna le pantalon après avoir enlacé Myriam. Après s'être recoiffé avec ses mains, elle attendit l'accord de sa belle pour sortir de la cabine.
Jordane soupira, satisfaite et sereine.

" Mon amour... je... je suis désolée mais je n'ai pas pu me retenir, tu comprends ? "

La jeune brune s'approcha de sa professeur, prenant son col avec les deux mains. Elle déposa ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser une dernier fois. Ce baiser fût long et langoureux.

Invité

Myriam se remettait doucement de ses émotions, en faisant face à Jordane. Elle reprenait calmement son souffle pendant que Jordane lui caressait les cheveux...et la réalité refit surface. Les toilettes, l'université, leur précédente dispute qui les avait conduit a ce genre de débordement...

Eh oui, faire l'amour pour régler leur problème de libido, c'est bien...mais parler pour s'expliquer sur le dispute c'est mieux. Or là, ce n'était pas le lieu idéal pour cela.

La jeune professeur, après un instant câlin avec Jordane bien méritée, se rhabilla du mieux qu'elle pouvait. Elle s'empara de son sac qui avait atterrit par terre durant leur égarement, et fouilla dedans à la recherche de sa pince pour s'attacher les cheveux et leur donner un genre mieux coiffé. Elle tira sur ses vêtement pour effacer tout marque froissée qui pouvait indiquer ce qu'il s'était passé et ouvrit enfin la bouche pour s'adresser à Jordane :

- Sors la première, il faut pas qu'on nous voit sortir en même temps !

Jordane passa alors la porte et fit quelque pas pour sortir de la cabine. Elle se retourna ensuite vers Myriam

Mon amour... je... je suis désolée mais je n'ai pas pu me retenir, tu comprends ?

L'air satisfait et serein de l'étudiante voulait tout dire...Myriam secoua la tête avec une fausse exaspération et finit par répondre :

- Si je comprend ?!...Tout ce que je sais, c'est que c'est désespérant de ma part d'être autant dépendante sexuellement d'une gamine de 20 ans !

Elle se mit à sourire en lui disant ça...oui elle était désespérante, et son autorité en prenait un coup. Comment pouvoir être crédible à l'avenir ?? Les règles qu'elle avait fixé sur la discrétion et le rapport distant qu'elle devoir avoir au sein de l'école, était partie aux oubliettes.

Myriam laisse Jordane s'approcher d'elle et agripper par le col, non sans la pousser légèrement au départ -ayant peur d'être surprise ainsi ou d'être pris par le temps - avant de tenir par la nuque pour prolonger le baiser.

Invité

- Si je comprend ?!...Tout ce que je sais, c'est que c'est désespérant de ma part d'être autant dépendante sexuellement d'une gamine de 20 ans !

Jordane pouffa de rire. Elle la regarda d'un air amusé. Oui, elle avait vaincu Myriam. Une certaine intimité s'était imposée. Les limites avaient été repoussées. La jeune peintre ne se rendait pas vraiment compte de tout ce que ça pouvait engendrer. Elle pensait surtout à Myriam, leur couple. Plus ça allait et plus elles étaient complices.
Jordane avait envie d'éclater de rire. Myriam n'était pas du tout crédible !

A croire que la jeune peintre lui en faisait voir de toutes couleurs. Enfin, elles s'embrassèrent un bon moment, faisant virevolter leur langue l'une contre l'autre. Jordane adorait sentir la main de Myriam contre sa nuque. Elle se sentait ainsi aimée.

" Allez... j'espère que tu me raconteras ce que tu as fait avec Blaise, après être partit de chez moi... Je ne suis pas jalouse mais bon... je... enfin bref. "

Jordane fit un regard timide, rougissant.

" Chérie ? on oublie pour... pour notre dispute ? "

Elle adorait se comporter comme ça avec Myriam. Elle faisait enfant, prenait un air timide. Jordane faisait sa victime avec une petite voix enfantine. Son regard appelait sa compagne à la pitié.

" Hein dis... ma puce... on oublie ?... "

Invité

Le baiser échangé se devait de s'interrompre avant de les emmener une nouvelle fois trop loin. Myriam s'écarta de l'étudiante avec regret, et l'affronta du regard avec un air qui semblait dire "Bon ca suffit les conneries maintenant, on arrête". Seulement la jeune professeur avait déjà perdue toute crédibilité, et n'était même pas sûre d'arriver à faire plier Jordane.

Allez... j'espère que tu me raconteras ce que tu as fait avec Blaise, après être partit de chez moi... Je ne suis pas jalouse mais bon... je... enfin bref.

Myriam avait envie de provoquer la jeune femme suite à cette dernière remarque : Pas jalouse ?! Bah t'as bien de la chance, j'aimerais pouvoir en dire autant...Elle resta silencieuse un bref instant avant de finalement lui rétorquer avec défi :

- Bah ça dépend...je dois te parler de ce qu'il s'est passé avant, ou après que lui et moi on se soit envoyer en l'air ?!

Allons bon, là non plus pas crédible du tout, mais pour le coup Myriam l'avait fait exprès. Il était évident que ce genre de chose ne pouvait pas se produire, et la façon dont la jeune professeur l'avait dit, il n'y avait pas doute sur le manque de sincérité totale de ses propos.

Chérie ? on oublie pour... pour notre dispute ?

** fais comme-ci t'avais rien entendu, si tu laisse passer pour cette dispute, tu es foutue ma grade !! Elle t'aura eu sur toute la ligne... **

- N'essaye pas de m'amadouer, ca ne marche pas...

Hein dis... la puce... on oublie ?..

** Ah bah oui mais si elle se comporte comme ça, comment je peux resister moi ?!...rhooo et merde, t'es vraiment désespérante Myriam...DE-SES-PE-RANTE ! **

Myriam fit une légère moue sceptique avant de finir par capituler..."Ca ne marche pas avec moi..." tu parles ! Oh si ca marche. C'était bien là le fond du problème pour cette jeune professeur...jusqu'ici ca avait toujours marché, sinon jordane et elle ne serait pas ensemble aujourd'hui

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