[ARCHIVE]Entre boire un verre, ou la tasse ... il n'y a que quelques pas. (Francesca+ libre)

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Roméo et francesca arrivèrent donc tout trempé au bar, Roméo avait mit sur les épaules de francesca sa veste, qui était a peu près sèche malgré quelques dommages collatéraux, il ne voulait pas qu'elle attrape froid. Ils s'étaient bien amusés à la fontaine, et cela avait donné faim à Roméo. Arrivé sur la place du mistral, il préféra inviter francesca à s'asseoir en terrasse, dos au bar, pour que le soleil illumine d'avantage son visage et qu'elle soit réchauffée et séchée par les rayons du soleil. Roméo s'assit donc dos à l'hôtel et sa place. il surveillait comme ça l'arrivé d'un serveur. En attendant il contemplait celle qui l'accompagnait. Il souriait aussi, et riait de temps en temps, car les gens les regardaient encore plus bizarrement qu'avant leur bataille d'eau.

Il l'observait, plus il l'observait, plus elle l'attirait. Roméo était subjugué par son charme naturel. Mais il se rappela la raison pour la quelle il était rentré de Rome et venise pour revenir vivre chez sa mère ... son ex venait de coucher avec son meilleur ami ... il l'avait forcement mal prit et en souffrait beaucoup intérieurement depuis ce dernier mois. Il avait peur par conséquent de revivre cela, et préférait pour le moment ne pas prendre de relation sérieuse, le temps de digérer quelques peu tout ça. Il ne voulait donc pas aller trop vite avec francesca, et ne voulait pas non plus s'engager, car il avait comprit que c'était une femme de voyage ... elle ne restait jamais longtemps dans les villes où elle s'arrêtait, c'était une artiste nomade, ce côté là plaisait beaucoup à Roméo, il aurait aimé la suivre dans ses voyages, mais aujourd'hui ça situation familiale, l'angoisse apparente de sa mère, lui donner plutôt raison pour rester dans les parages.

Le serveur ( ou la serveuse) lui fit signe qu'il (ou elle) arrivait ... c'est donc à cet instant que roméo tapa le pied le francesca avec le sien.

Tu veux prendre quoi ?

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Francesca s'était installé là ou Roméo lui avait indiqué une place. Le soleil frappait si fort que Francesca s'enthousiasmait déjà à l'idée de se laisser éblouir par la lumière vive et chaude du soleil, frappant contre sa peau. Elle avait délicatement abandonné la veste gracieusement prêté par Roméo et l'avait poser sur le dossier de sa chaise, tout en se prélassant sur cette dernière.

Quelques passants les regardaient d'un air étonné ce qui leur avaient valu de rire de plus belle sur leur délire dans la fontaine. Ce petit moment de folie avait requinqué Francesca, et l'avait épuisée en même temps.
A peine était-elle arrivée sur Marseille que son périple battait son plein ! En quelques heures, elle avait réussie à échappé à la police, s'était fait un nouvel ami, et avait défier ce dernier dans une bataille d'eau interdite. Ce verre en terrasse était au final une belle récompense à cette journée riche en émotions.

Sentant le regard de Roméo posé sur elle, Francesca défiait son regard. Non pas qu'elle cherchait à savoir lequel des deux baisserait les yeux en premier. Au contraire, elle l'observait de la même façon que l'italien le faisait...d'ailleurs elle s'étonna elle même de l'intensité qu'elle mettait dans son propre regard. Cet homme était entré dans sa vie, et pour elle il ne s'agissait pas du fruit d'un hasard. Certains destin étaient lié, et elle se mettait à penser que celui de Roméo et le sien pouvait avoir un lien important....peut-être bien plus important qu'un simple lien amical. Seulement, elle chassa intérieurement cette idée de sa tête : Sa vie décousue avec les hommes étaient une preuve de sa perpétuelle instabilité et de son manque d'engagement. Elle se savait pertinemment.

Durant ses voyages, elle avait rencontré des dizaines et des dizaines de personnes...parmi elles, des hommes. Certaines s'étaient montré entreprenant, n'hésitant pas à lui dire clairement ce qu'ils attendaient d'elle, d'autre un peu plus timide avait mis le temps avant de s'engager dans une relation. Mais pour tout ces hommes, le résultat avait été le même : Francesca cherchait a prendre chacune de ses relations à la légère, son objectif étant "aucun engagement, aucun sentiment"...ainsi, elle s'attachait peu, profitait de l'instant présent, et une fois le moment de reprendre son voyage, elle n'en souffrait pas. Du moins en façade, car dans le fond, c'en était tout autre.
Elle s'était bien vite rendu compte qu'elle s'attachait finalement bien plus qu'elle ne le laissait croire, qu'il s'agisse d'amitié ou d'amour, et les au-revoir devenaient forcément de plus en plus douloureux. Seulement son gout du voyage et de la découverte était tel qu'a chaque nouveau départ, elle se raccrochait à l'idée que ce qu'elle verrait dans une nouveau pays, ce qu'elle y ferait, les gens qu'elle y croiserait, aurait raison de sa souffrance et lui ferait très vite oublier ce qui quelques instant auparavant, la faisait pleurer.

Seulement, même si le schéma était le même pour elle, ville après ville, elle ne pouvait s’empêcher de réaliser que pour le cas de Roméo, il y avait quelque chose de différent. Premièrement, la rapidité ! Ils s'étaient entendu très vite, trop vite même, et semblait avoir beaucoup à partager. Deuxièmement, l'alchimie : il fallait bien admettre que Francesca était sensible au charme de l'italien, et l'espace d'un instant, elle avait osé imaginer ce que cela aurait pu donné si ils allaient plus loin dans leur relation....Troisièmement, leur condition : tous deux étrangers à la France, venant ici pour une raison particulière, sans pour autant décider de vivre définitivement dans le pays, cela amenait à pas mal de chose en commun...et ça ne pouvait de ce fait que les rapprocher et les lier d'une amitié unique.

C'est en fixant longuement Roméo que Francesca pensait à tout ca et se disait que les choses allaient être de plus en plus intéressante au fur et à mesure du temps. Seulement Roméo la ramena à la réalité, en la tapotant gentiment du pied pour lui demander ce qu'elle souhait boire.

- Quelque chose de frais...style soda ! Coca ça me conviendra parfaitement...Merci encore pour l'invitation, je te revaudrais ça !

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Roméo prit donc commande en voyant s'approcher le serveur.

Bonjour ! Alors, ça sera un coca pour ma ... mon amie. et trois croissant, et un café pour moi s'il vous plait.

Il avait failli dire "ma compagne" mais cela faisait femme marié, donc couple, or ils n'étaient pas en couple, se connaissaient à peine même si Roméo avait l'impression contraire. Il rougit donc espérant qu'elle n'ai pas remarqué cette petite hésitation. Il tendit un billet au serveur.

En attendant, il voulait engager la conversation car il voyait qu'elle n'allait pas commencer à parler comme ça ... il ne savait pas du tout quoi lui dire, lui demander, pour commencer à apprendre à ce connaître, habituellement il avait la parlotte facile avec les femmes qu'ils voulaient, mais là ... il ne voulais pas déraper, tout gâcher, mais en même temps il se disait qu'après tout, il ne voulait pas d'une réelle relation, mais que francesca pourrait être seulement une amie. c'est cette idée qui le poussa à engager enfin la conversation.

Alors tu voyages pas mal en fait ... et tu viens d'où là ?

Roméo était tout de même très intéressé par la réponse attendu ... non seulement cela lui aurait rappelé à quoi s'en tenir pour l'avenir avec francesca, mais en plus il aurait lui aussi aimer voyager autant ... Il voulait donc vivre ses voyages à travers les récits de cette jolie femme aux cheveux châtains clairs qu'il avait en face de lui. Il lui souriait tout en la fixant à nouveau du regard, tout en faisant quelques tours d'horizon de temps en temps afin de ne pas gêner francesca ... il pensait que l'avoir regardé aussi longtemps pourrait peut être la mettre mal à l'aise, même si celle ci avait l'air de s'amuser avec son regard, et qu'il en faisait autant de son côté, il ne pouvait s'empêcher de "la laisser gagner" dans ce combat de regard.

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Roméo venait de passer commande, et à entendre ce qu'il avait choisi, elle comprit que ce dernier avait faim ! Elle aurait pu en dire autant, mais ne souhaitait pas s'imposer à l'italien, étant donné que l'homme avait déjà eu la gentillesse de l'inviter.

Le serveur avait bien pris note et s'était rendu à l’intérieur pour préparer leur commande. Le temps avait repris son cours et Francesca avait finit de rêvasser. Ne sachant pas trop par quoi commencer, elle n'avait rien ajouter. Cependant, Roméo prit le contrôle de la conversation, à son plus grand plaisir, pour la questionner sur ses voyages.

A sa demande, Francesca avait eu soudain les yeux qui pétillaient. Les voyages c'était toute sa vie...enfin pas réellement. Cela ne faisait que deux ans qu'elle voyageait en nomade, d'abord en duo avec un ami, puis finalement seule...Elle avait quelque part beaucoup de chose à en dire, mais préféra être plus ou moins brève, ne voulant pas assommer Roméo avec ces histoires

D'un sourire plus que sincère, elle se mit à lui répondre.

- Les voyages ?! Oh oui, j'en ai fait. Beaucoup. enfin peut-être pas autant que les grands aventuriers, mais je m'estime chanceuse. Je suis née à Barranquilla et j'y ai passé les 19 premières années de ma vie. Après mon bac, je voulu gagner mon indépendance. Alors j'ai annoncé à mes parents que je quittais le nid familiale pour voler de mes propres ailes. Je suis partie au centre de Barranquilla, avec un petit boulot de vendeuse à la clé, et j'ai côtoyé un homme là bas, devenu un ami. Les prix des loyers la-bas, et nos maigres revenu, ne nous permettait pas de vivre seuls, alors on a fait de la colocation si on peut dire ça comme ça. On était 4 dans ce petit appartement, trop petit même, mais on était fiers !! Partageant un goût prononcé pour la musique, on passait souvent nos soirée dehors, dans des petits bars, et on s'amusait à donner des ptits concerts quand les gérants nous l'autorisaient. Il faut quand même dire qu'en Colombie, la musique est essentiel...on a même participé au carnaval de Barranquilla, on se prenait vraiment au jeu !
Un jour, deux de mes colocs, qui avaient fini par sortir ensemble, ont annoncé qu'ils allaient se marier. Alors avec mon autre coloc et ami des débuts, on a compris qu'on allait pas pouvoir rester en groupe. On a décidé de les laisser tous les deux et d'aller chercher un meilleur avenir à Bogotá. On enchaînait les boulots, et on économisait...parce qu'on avait un projet commun : Voyager à travers l'Europe. Un jour, on est parti pour le Mexique. On avait pas d'attache, c'était donc facile pour nous de partir du jour au lendemain. Là-bas, on a croiser des Européens en vacances, on a sympathisé et cela nous a conforté dans l'idée de partir. C'était des anglais. Ils nous avaient assurer que si on allait un jour jusqu'en Europe, qu'ils nous hébergeraient durant notre excursion. Alors on a pas traîné mon ami et moi, et on a économisé tout ce qu'on pouvait...on s'est acheté notre premier voyage pour l'est des Etats-Unis, ou on est resté 3 mois, puis on a pris l'avion pour l'Angleterre. Arrivés la bas, on a rencontré encore d’autres personnes, amoureuses de la musique avec qui on s'amusait à jouer dans des pubs. Finalement, on a écourté notre séjour pour descendre en Belgique, on y est resté 3 mois si je me souviens bien et ensuite on est allé au Pays-Bas. Les schémas étaient tout le temps les mêmes : Des arrivées, des rencontres, une passion, la musique, un peu d'argent de ramasser et hop, on repartait.
Après les Pays-Bas, on est parti en Allemagne et là....y'a eu un chamboulement. Quelque chose que je n'avais pas imaginer. Mon ami et moi avions l'habitude de rencontrer des gens, de faire une petite vie dans chaque pays...on sortait, on flirtait avec des personnes, mais c'était rien de sérieux. Sauf que...arrivés en Allemagne, mon ami est tombé réellement amoureux. Y'avait de quoi, cette femme était belle, adorable, plus stable que nous,...ce qu'il fallait pour ramener Miguel. 4 mois plus tard, alors qu'on devait repartir, Miguel m'a annoncé qu'il restait, parce qu'il avait l'intention de faire sa vie avec Anneliese, son allemande. J'ai compris qu'il fallait que je continue la route seule....et je suis descendue en France. Je suis resté 3 mois à Paris, et puis je descendais au fur et à mesure. Jusqu'à Aujourd'hui. En gros, ça fait un an et demi que je traverse l'Europe et... La hasard fait bien les choses parce que, mon prochain pays, c'est L'Italie

Francesca avait tenté de résumer au mieux sa vie, énumérant rapidement les pays dans lesquels elle était passé, se souciant bien de ne pas parler de sa vie privée étant donné l'instabilité de cette dernière ; elle ne voulait pas choqué Roméo, ou que ce dernier la voit comme une personne immorale....d'ailleurs, elle s'étonnait de l'importance qu'elle mettait au jugement de Roméo. Cela avait de quoi être perturbant : Elle le connaissait à peine, mais cherchait déjà à ne pas le décevoir !....Oui, vraiment perturbant.....

- Et toi ? Ça fait combien de temps que tu es ici ?? Pourquoi tu es venue en France, t'as de la famille dans le coin ?...je te demande ça à cause de tes soucis de famille, que tu as évoqué tout à l'heure...

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Roméo dévorait les paroles de Francesca, son histoire, son voyage, son trip en Europe, autant qu'il dévorait son premier croissant que le serveur avait apporté sans pour autant interrompre la jeune femme.

Il l'écoutait très attentivement, car il rêvait en même temps à voyager, en plus avec elle cela aurait été l'idéale. il regardait ses lèvres bouger, qu'il avait à nouveau envi d'embrasser, elles étaient belles, pulpeuses, elles brillaient, il observait aussi ses cheveux, ses yeux, et entendait cette voix qui raisonnait en lui.

Soudain, francesca lui parla de son projet pour l'Italie. c'était la perche parfaite pour voyager au moins un peu avec elle. quand elle s'interrompit en l'interrogeant, il sursauta légèrement, se secouant la tête pour se sortir de sa rêverie.

Moi ? hé ben, je suis là sur Marseille, depuis avant hier en fait. je suis descendu, justement à cause de mes ... "problèmes familiaux" .

Roméo ne voulait à la base pas donner trop de détails, mais les questions de francesca, et ce qu'il ressentait pour elle, le poussait à tout lui dire.

Ma mère est descendu il y a quelques temps ici déjà ... j'avais pas de nouvelle pendant ce temps là, alors je suis venu à sa recherche ... je l'ai retrouvé ... mais le hic, c'est que depuis que je lui ai montré une boite que j'ai ramené d'Italie à ici, que j'arrive pas à ouvrir, et qui était dans ses affaires au grenier, elle me parait très angoissé, toujours sur la défensive, un peu à cran. il y avait une photo sur cette boite. c'est surtout à cause de ça que j'ai voulu l'ouvrir et en savoir plus. Du coup, même si elle a rencontré quelqu'un ici, qui m'a l'air sympa pour le moment, je préfère rester dans les parages, voir si elle va mieux dans quelques jours. mais je ne sais toujours pas ce qui l'a amené ici en fait ... . c'est compliqué, elle m'a menti sur les raisons de son voyages visiblement, je ne sais pas , il y a un truc qui cloches.

au moment où il parla de la photo, il la sorti de sa poche et la tendit à Francesca. Il s'arrêta de parler de cela, pour ne pas trop accabler son amie avec ses histoires de familles. il reprit donc la perche que celle si lui avait lancé quelques instant plus tôt.

Ben écoute, je viens de la région d'Aoste, la plus au nord ouest de l'italie ... si tu es prête à rester sur Marseille un moment ... le temps que j'éclaircisse mes affaires de familles, je t'accompagnes jusque là bas ... peut être un peu plus longtemps si tu le souhaites. j'aimerai beaucoup voyager aussi , mais je n'en ai jamais eu vraiment l'occasion. et je pourrais te faire héberger dans la villa familiale la bas. qu'est ce que tu en dis.

Roméo ne savait pas s'il rêvait ou pas ... il était entrain de faire des projets de voyages avec une jolie demoiselle qui l'accompagnerait et pour lequel il ressentait quelque chose .... d'étrange, à la fois amicale à la fois charnel ... . pourtant, il s'attendait en même temps à ce que se ne soit pas facile étant donné le tempérament voyageur de celle ci.

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Tout en écoutant Roméo, Francesca ne put s'empêcher de constater le comportement de ce dernier alors qu'il parlait de sa mère. L'expression de son visage s'était soudain fermé...il paraissait inquiet, et ses mots ne faisaient que conforter Francesca dans cette impression.
Elle ne connaissait pas la famille de ce bel italien seulement, par souci de préoccupation envers son prochain, Francesca chercha instinctivement à rassurer Roméo :

- Tu sais...enfin, je ne voudrais pas te paraître naïve ou quelque chose du genre, mais je suis sûre que tu te fais du souci pour rien. Le fait que tu sois arrivé sur Marseille du jour au lendemain a dû surprendre ta mère, et c'est peut-être pour cela qu'elle se montre angoissée. Faut la comprendre, surtout si tu me dis qu'elle voit quelqu'un en ce moment. Elle ne se voyait peut-être pas devoir te rendre des comptes si tôt sur sa vie privée à Marseille. Et puis...ta mère, je suis sûre que c'est quelqu'un de bien : Y'a qu'à voir le fils adorable qu'elle a ! seule une mère exceptionnelle arrive à faire de ses enfants des personnes exceptionnelles.

** Non mais pourquoi je dis ça ? Tu es complètement folle Francesca, tu veux te faire griller ? **

Francesca se rendait compte que sa dernière parole en disait long sur l'appréciation qu'elle se faisait de Roméo. Seulement, fidèle à elle-même, la jeune Colombienne préféra donner le change, laissant croire à un simple compliment sans aucun arrière pensée....

Lorsque Roméo lui tendit la photo en question, Francesca la prit en main et observa les (3 ?) personnes qui s'y trouvait. Parmi elles, une petite fille....

- La photo a l'air ancienne...Ta mère, c'est la petite fille au milieu ?

Etant bien loin de s'imaginer que la mère de Roméo pouvait être la femme qui posait à gauche de la photo, à côté de l'homme, et compte tenu du côté très abîmé de la photo, Francesca n'avait pu que poser cette question, par simple supposition...
Elle lui rendit alors la photo, en le remerciant par un sourire pour lui avoir fait part de ses problèmes.

- Et ton père ??...il est resté en Italie lui ?

Elle se pencha alors sur son café que le serveur avait apporté et glissa un sucre dans la tasse. de sa cuillère, elle mélangea la mixture tout en gardant ses yeux rivés sur l'homme en face d'elle. Son air inquiet avait le don de lui donné un côté plus ténébreux...plus ritale en quelque sorte, et ce n'était pour déplaire à la sud-américaine....et puis, il n'y avait pas que cet air que Roméo arborait : depuis qu'ils étaient arrivés, à moitié trempés à la terrasse de ce bar, Francesca avait eu le loisir d'admirer la silhouette de Roméo se dessiner sous le t-Shirt de ce dernier, et ce qu'elle voyait - ou plutôt ce qu'elle devinait - en aurait fait baver plus d'une, c'était certain. Seulement, il fallait se contenir, et c'est pour cela que, lorsque Francesca sentait qu'elle perdait un peu le contrôle de son regard et de ses pensées, elle se concentrait automatiquement sur autre chose, qui pouvait lui permettre facilement de baisser le regard sans se faire remarquer.
Ainsi, la tasse reprenait soudain tout son intérêt : Elle abandonna sa cuillère et porta sa tasse à ses lèvres, en prenant bien soin de souffler légèrement sur la surface du café avant de le boire. Pendant ce temps, Roméo, lui, parlait de l'Italie, et à nouveau les yeux de Francesca pétillèrent en sa direction. Il se mit soudain à lui proposer de participer à son prochain voyage en Italie, l'occasion pour Francesca de rêvasser une nouvelle fois sur la possibilité de voir évoluer une relation avec le jeune homme.

- T'es sérieux ?! En fait...à la base, je souhaitais directement me rendre en Toscane mais...le Val d'Aoste je suis sûre que ça pourrait me plaire. Je pourrais effectivement faire un détour par là bas ! surtout si j'ai un hébergement à la clé....

En parlant d'hébergement, Francesca commençait à repenser à l'idée de chercher un hôtel rapidement pour la nuit. N'ayant pas l'heure sur elle, elle détailla Roméo et se rendit compte que ce dernier avait une montre. Sans prévenir, elle tendit son bras pour attraper délicatement le poignet de l'italien, et vérifier l'heure. Se faisant, elle ajouta :

- ...Seulement, je t'avoue que question hébergement, c'est plutôt pour aujourd'hui que je devrais m'en faire.

Bientôt midi. Elle relâcha le poignet de Roméo, et reprit une gorgée de son café, puis s'expliqua :

- Va falloir que je parte à la recherche d'un hôtel par trop cher cet après-midi. histoire d'avoir un endroit où dormir cette semaine, avant de trouver quelque chose de plus approprié à mon quotidien.

Elle releva la tête pour apercevoir un hôtel derrière Roméo, un peu plus loin sur la place. Elle questionna alors son nouvel ami.

- Dis-moi cet hôtel derrière: Tu le connais ? Je veux dire....c'est sympa ? les prix sont raisonnables ?

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Roméo ne pu s'empêcher de justifier son inquiétude pour sa mère, car francesca qui tentait de la rassurer semblait minimiser le tout, mais elle ne savait pas tout donc il développa un peu plus sur les circonstances du départ de sa mère. Quand francesca lui fit un compliment sur l'homme qu'il était, il ne pu s'empêcher de sourire, et de se demander s'il allait l'embrasser à nouveau pour la remercier de ce compliment, mais il préféra s'abstenir.

Bien, merci pour le compliment, et ce que tu dis me rassures dans un sens, c'est gentil de me dire tout ça ... mais ma mère devait à la base partir avec une amie ... qui lui a proposé soit disant un voyage en France parce que ma mère ne se sentait pas trop bien, d'où mon retour à la maison en Italie juste avant son départ, sauf que je connais cette amie, j'ai appelé chez elle ... ça ne répondait pas ... sauf que quelques jours après je l'ai croisé au supermarché ... enfin je l'ai vu dans un rayon, je suis pas allé la voir du coup ... . et cette photo date de 1985, donc je pense que ma mère est la femme plus que la petite fille. l'homme je ne sais pas ... c'est peut être mon père d'ailleurs, je ne l'ai jamais connu, je suis né sans avoir été dans les bras de mon père ... je ne sais plus à vrai dire, je crois que ma mère m'a dit qu'il était mort, ou qu'il l'avait quitté alors qu'elle était enceinte de moi. Je crois qu'elle m'a donné les deux version à vrai dire ... enfin, je ne sais pas, les circonstances de ma naissance, et du voyage de ma mère aujourd'hui son plus que mystérieuse, j'ai demandé à ma famille là bas, ce qu'il s'était passé avant le retour de ma mère de france, en fait elle a vécu par ici apparemment, mais ma famille a refusé de m'en dire plus ... me disant toujours, "quand tu seras prêt " ou "quand le moment sera venu" ou encore " c'est à ta mère de t'en parler" et elle ne m'a jamais rien dit la dessus ... mais il y aussi le fait que ma mère est menti sur son prénom apparemment à l'homme qu'elle a rencontré là ... . Bon, je ne veux pas te transmettre mon inquiétude. enfin, tu en sais déjà pas mal sur moi en fait maintenant, et moi je ne sais pas grand chose de toi à part ton itinéraires ... .

Roméo avait aussi entendu comme un sursaut de joie au moment de sa proposition pour un hébergement gratuit en italie. Elle accepta son hébergement. Puis elle lui attrapa le bras un instant roméo se fit des idées.

* ça y est elle craque ! son compliment n'est pas dit en vain ... elle ressent vraiment un truc pour moi,et moi pour elle ... qu'est ce qu'elle fait là, AH .... elle voulait juste pour l'heure , Ah mais elle a pas de logement .... arff, même si Charles m'a dit que je pouvais inviter qui je voulais, je ferais peut être mieux d'appeler pour le prévenir avant *

L'hôtel derrière ....
* j'y ai pas dormi, mais si je lui casse le truc, elle aura peut etre pas envi d'y aller, ... oui mais si elle y a va pas et qu'après elle se prends un hotel dans un autre quartier ? et si jamais dans un autre hotel il n'y a que des beaux mecs jeunes ... là, au peu de client que j'en ai vu, je n'ai pas de risque niveau concurrence ... bon aller je lui dis qu'il est bien*

... oui oui cette hôtel est pas trop mal, un peu cher peut être, mais la gérante me parait une honnête femme. Puis c'est un vieil hotel de quartier à ce que j'ai compris ... mais les lits sont confortable ... Tiens en parlant de lit confortable ... en ce moment je loge chez l'homme qu'a rencontré ma mère récemment là ... et il y a beaucoup de chambre, il pourrait peut être accepter de héberger ... faudrait que je lui passe un coup de file ... mais seulement si tu es d'accord pour venir chez un inconnu pour y dormir ... .

* allez, t'as plus qu'a dire oui et je l'appelle ! bon pourvu qu'il accepte aussi lui ... mais je pense avoir l'astuce .... *

Roméo tendit un des deux croissants qui lui restait à francesca, il l'avait vu se tenir le ventre à un moment, peut être avait elle faim, et n'avait elle pas osé demander à manger.

T'en veux un ?

* j'aurai du demander une grande assiette de spaghetti, on aurait fait comme dans la belle et le clochard, on se serait à nouveau embrassé ... j'ai tellement envi de ses lèvres sur les miennes, c'est dingue, je n'avais jamais ressenti ça depuis longtemps ... en fait depuis que l'autre là m'a trompé... *

Roméo poussa l'assiette de croissant vers elle, pour insister un peu, la rassurer que si elle avait faim qu'elle se serve, puis il trouva un prétexte aussi, même si son ventre gargouillait un peu ...

Puis à vrai dire, un croissant me suffit, j'ai plus trop faim.

Roméo sorti quelques pièces pour aller au téléphone public qu'il avait repéré à côté du comptoir du bar.

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L'histoire de famille de Roméo n'avait pas l'air des plus simple. Francesca comprenait que Roméo puisse s'inquiéter pour sa mère, surtout que d'après ce qu'il disait, cette dernière avait menti sur plusieurs petits détails....Cependant, son naturel optimiste laissait croire à Francesca que les choses reprendraient leur normal pour Roméo, qu'il fallait sans doute se montrer patient. D'ailleurs, c'est ce qu'elle lui suggéra.

- Tu es proche de ta mère ? Du moins c'est ce que j'en déduis...donc, laisse-lui un peu de temps, et je suis sûre qu'elle t'en parlera. La seule chose qu'il faut que tu fasses, c'est de te sentir prêt à l'écouter quoiqu'il advienne, et ce peu importe le temps que ça prendra. Je comprend que ça puisse te frustrer, mais malheureusement, si tu la force à te parler, elle risque de se braquer et de repousser l'échéance.

Francesca expliquait tout ceci avec réel intérêt, bien que dans le donc, elle ne sache pas vraiment ce qu'il pouvait se tramer dans la famille de l'italien, ni même dans la tête de la mère de Roméo....Elle faisait une nouvelle fois preuve de déduction, en se disant que la meilleure façon d'agir, quelque soit le problème à affronter, est de laisser le temps au temps, tout en se montrant présent pour l'autre chaque jour...cela facilite la confiance et de ce fait, la confidence.

Roméo finit par avouer qu'il avait parler de lui et de sa vie privée, alors que Francesca, en contrepartie était resté vague. Alors, afin de montrer au bel italien qu'elle se sentait assez en confiance pour lui parlé d'elle, elle tenta de dire un peu plus sur elle.

- Qu'est-ce que je peux te dire me concernant...Personnellement, j'ai toujours mes deux parents.Ma mère est Colombienne et mon père est Libanais. Mes grands-parents paternels vivaient à New-York et lorsque mon père a quitter ses parents, il s'est installé en Colombie et à rencontré ma mère...un véritable coup de foudre d'après lui. Je suis fille unique, par conséquent, mes parents ont toujours cherché à me donner le meilleur. Je ne dirais que je suis une enfant pourrie gâtée, loin de là...je me suis toujours sentie reconnaissante de ce que mes parents faisaient pour moi. En Colombie, l'éducation, ça n'est pas donné à tout le monde. L'enseignement est un service privatisé, et donc tous les enfants ne peuvent pas y accéder. Mes parents ont toujours travaillé dur pour me permettre d'aller à l'école et d'apprendre ce que j'avais besoin d'apprendre. Je dirais que, mon seul véritable caprice, c'est d’être quelqu'un de curieux : Quand j'ai envie d'apprendre quelque chose, je ne veux pas perdre de temps pour l'apprendre. Alors c'est sûr que quand je me suis intéressé à la musique et à la danse, mes parents se sont sentie obligé de me suivre !

Francesca repensait à ses années en Colombie, à son enfance, et à ce sentiment d'être une privilégiée...Oh oui, elle pouvait s'estimer très chanceuse, et il ne passait pas un jour sans qu'elle remercie comme elle le pouvait ses parents. Parfois simplement, en parlant de leur bonté, en priant intérieurement pour eux, en leur envoyant parfois un peu d'argent pour les dédommager de toutes ces années où ils ont travailler dur pour elle. Bien sûr, Francesca ne roulait pas sur l'or, seulement, c'était une promesse qu'elle s'était faite et qu'elle devait tenir.

- J'ai appris à jouer de la guitare dès l'age de 6 ans. C'est devenu une véritable passion et je pouvais pas m’empêcher à n'importe quel heure du jour et de la nuit. Pendant deux ans, je ne me suis consacré qu'à cela, et uniquement ça !...Puis a 8ans, ma mère m'a présenter à une de ses amis. En fait, j'ai appris plus tard qu'il s'agissait en priorité d'une proche de mon père, qui est devenue une grande amie de ma mère par la suite. Cette femme était libanaise et faisait de la danse du ventre. J'ai été subjugué par ça...et donc, forcément j'ai voulu apprendre. Cette femme m'a appris les base, et au fur et à mesure du temps, je me perfectionnait moi même, à force d'observation et d'acharnement....plus tard, j'ai souhaité chanter, seulement là, il s’agissait plus d'un plaisir personnel et je n'ai jamais chercher à prendre de cours.

Francesca marqua un temps d'arrêt, buvant sa tasse de café, puis reprit :

- J'ai continuer l'école jusqu'à l'obtention du diplôme et puis...tu connais la suite ! Durant mes voyages, j'alliais mon gout pour le chant, la musique et la danse, et à chaque fois qu'on a eu l'occasion de faire une représentation, eh bien je jouait sur les 3 tableaux. et je peux dire aujourd'hui que je suis heureuse de pouvoir faire tout ça ! Même si je sais que je devrais me trouver un vrai boulot qui paye bien pour arriver à vivre convenablement...mais je le temps pour ça ! Tu le sais tout aussi bien que moi, non ? être comédien, c'est une passion avant toute chose, on a envie d'aller loin et on rêve de pouvoir en faire son métier, mais parfois la réalité nous tire vers le bas et on se dit qu'un vrai boulot se serait mieux !!

Après avoir énumérée l'essentiel de sa vie familiale et ses diverse passion, Francesca accepta volontiers le croissant que Roméo lui proposait. Elle avait effectivement faim, et ce croissant tombait à pic, seulement par souci de reconnaissance - et sans doute pour avoir une bonne raison de revoir Roméo - Francesca déclara :

- Je te remercie, surtout que ces croissants ont l'air délicieux....remarque, les croissants français, y'a que ça de vrai !!

Elle s'empara du croissant et de ses mains, en coupa un morceau qu'elle porta à sa bouche. Roméo venait de donner son avis sur l'hôtel, et Francesca se disait qu'après tout, peu importe le prix, il lui fallait au moins un lit pour la nuit....Cependant, la dernière proposition de Roméo avait soudain un intérêt particulier.

** Si je comprend bien, il me propose de venir dormir là où il est, lui !! Intéressant....oui mais, peut-être un peu trop intéressant. déjà que j'ai du mal à le regarder dans les yeux depuis 15 minutes, je vais quand même pas cohabiter avec lui.........Oh oui mais en même temps, c'est tentant !! **

- être hébergée par le mec de ta mère si je comprend bien ?...Je sais pas...il faudrait pas que ça le dérange et puis,...il ne me connait pas vraiment. Je suis pas contre mais, faut être sûre que ca ne l'ennuiera vraiment pas !...et puis ta mère non plus d'ailleurs !

Modérateur

Roméo écouta d'une attention des plus grande, l'histoire de francesca, son enfance, sa passion pour la danse, la musique, le chant ... . Il la regardait plein d'admiration, elle aimait quelque chose, elle avait envi de l'obtenir, et faisait tout pour atteindre son objectif.

Puis elle apporta une critique à ses croissants.

Oui, je crois que c'est le gérant du bar qui les faits lui même. il est très bon cuisinier aussi.

elle finit par répondre à sa proposition d'hébergement, elle semblait d'accord, Roméo se mit donc à surir, il était soulagé qu'elle accepte. restait plus qu'a convaincre Charles.

Pour ma mère, ne t'en fait pas ... ça devrait aller .... et puis elle m'a bien imposé la présence de son mec alors bon ....

... Bouges pas, je vais à l'intérieur, il y a un téléphone je vais appeler de la bas. ne cherche pas à t'enfuir hein !

Roméo se leva donc, sa tête s'approcha de francesca, pour pouvoir sortir ses jambes du dessous de la table, mais il se releva rapidement pour ne pas être tenter .... . Il se dépêcha d'enter dans le bar. Le téléphone était libre.

Il composa le numéro sur la carte de visite que lui avait donné charles, et attendit que le téléphone ne sonne, que charles ne décroche.

~ Marseillais ~

Charles et abigael était tranquillement installer dans le salon, Juliette était encore à la villa aussi ... Quand soudain le téléphone sonna dans la villa.

Charles alla décrocher

Allo !

Modérateur

Roméo le temps que Charles décroche observait le dos de la jeune femme, visiblement la danse lui avait réussi elle avait d'un dos magnifique, souple, des épaules fines, un buste droit ... Il rêvassait à cette jeune femme quand on lui parla au bout du file.

Allo, Charles ? c'est Roméo , le fils de la femme que vous hébergez ... Je voulais savoir si votre proposition d'amener quelqu'un chez vous tenez toujours ? il s'agit pas d'un ami, mais une amie ... une très bonne amie ... elle vient de loin et a besoin de se reposer, les hôtels sont pas donné par ici ... elle est vraiment charmante ...

Roméo tout en disant cela tournait le cable du téléphone tout en observant francesca, non pas qu'il est peur de la voir partir, mais parce qu 'il l'admirait vraiment ... .

charles à l'autre bout lui écoutait ...

~ Marseillais ~

Charles était un peu gêné , sa proposition concerné surtout un ami, de la famille ... mais roméo parla d'une jeune fille ravissante ...

Oui, je vous remets. je ... oui ma proposition tient toujours ... mais, vous allez dormir ensemble ? elle restera longtemps ? il y aura peut etre besoin de faire des courses.

Charles éloigna le téléphone un instant, se disant qu'il devait prévenir abigael, celle ci aurait été très heureuse de savoir que son fils amener des filles à la maison, du moins c'est ce que Charles pensait, qu'a la place d'abigael, avec Julien il aurait bien aimé voir des filles à la maison.

Abigael, ton fils fait déjà des ravages avec les filles dans marseilles, il va en amener une ce soir, ici.

il reprit roméo

Bon, et bien d'accord pour ce soir ... mais, ...

Charles n'eut pas le temps de donner une condition, Roméo avait déjà rapproché.

Modérateur

Roméo senti une hésitation chez Charles, il lui confirmait que sa proposition tenait toujours ... puis un mais vint troubler Roméo, il voulait que francesca viennes à la Villa et donc se préoccupait peu du mais ... c'est donc à ce moment là qu'il répondit

Merci beaucoup à ce soir alors.

Il raccrocha rapidement avant que Charles n'ai eu le temps de continuer sa phrase.

Puis retourna vers francesca. Il lui attrapa la main en douceur, en commençant par faire glisser sa main de l'épaule de celle ci, jusqu'au poignet, puis pris la main en le même.

Il est d'accord. il est ravi que je t'y invites.

Roméo savait qu'il en était tout autre, du moins qu'il avait accepté pour ce soir, et qu'il y avait une condition qu'il n'avait pas pris le temps d'écouter.

On ira poser tes affaires quand tu veux. soit là après ton coca*, là, et on revient sur le centre pour passer l'après midi dehors ... chercher du boulot, car comme tu disais tout à l'heure, oui c'est dur d'être intermittent et de ne vivre que sur des revenues qui ne tombent pas toujours pareil tout les mois. ou on pourrait à nouveau faire une petite représentation. où sinon, on se quitte là, je te donne l'adresse et tu viens toquer quand tu veux ... pendant ce temps j'aurais le temps de parler avec ma mère et charles, histoire de préparer ta venue, faire le lit etc .... .

Roméo lui tendit la carte de visite de charles qu'il n'avait pas encore prit le temps de ranger, là se trouvait l'adresse, bien sûr c'était au cas où la seconde solution était choisi, mais il espérait profondément que francesca lui dise qu'ils y aillent tout de suite, au moins il ne la quittait pas, même s'il savait bien qu'ils allaient devoir se séparer dans la journée un moment ou à un autre, qu'il ne pouvait pas rester coller l'un à l'autre tout le temps , même si lui en mourrait d'envi, la compagnie de francesca lui procurerait une certaine Energie, Et il était sûr de ne pas la perdre de vue, et qu'elle serait dans la villa ce soir.

... c'est comme tu veux, c'est toi qui vois. en tout cas quoi qu'il arrive il y aura une place pour toi là bas.

Modérateur

Durant la conversation téléphonique entre Roméo et Charles, la jeune colombienne s'était montrée patiente, installée confortablement sur sa chaise. De temps à autre, elle avait joué avec ses cheveux, passant ses mains sur sa tête, les rejetant en arrière pour les recoiffer avec ses doigts...Puis, elle s'était redressée sur sa chaise et finissait son CAFÉ (non mais !!! lol), observant les passants qui déambulaient sur la place du Mistral, ne loupant pas une miette de ce qu'il se passait...ni même d'une miette de son croissant d'ailleurs, qu'elle mangeait tranquillement.

Peu de temps après, Roméo refit son apparition en lui annonçant le verdict. Francesca était maintenant face à deux solutions, et il fallait faire un choix.

Le plus raisonnable aurait sans doute été de laisser à Roméo le temps d'aller voir sa mère et son "beau-père" pour les préparer à la venue d'une étrangère. Il aurait pu ainsi avoir le temps de s'expliquer sur les raisons de cette hébergement et Francesca aurait de son côté, eut le temps de faire meilleur impression....car, quelque chose l'embêtait un peu, c'était ses vêtements : Humides et un peu "légers".

Seulement voilà...Francesca n'avait rien de très "raisonnable", de ce fait, la deuxième solution était à bannir ! Ce qui lui laissait donc la première proposition : Y aller après leur verre...et SURTOUT, ne pas se lâcher. Oui, parce que c'était bien là tout l’intérêt de la première solution !

Ne voulant pas non plus donné l'impression de se jeter sur l'occasion, Francesca prit le temps qu'il fallut, faisant mine de réfléchir à la proposition.

- Euh...bah, il faut dire que, l'une comme l'autre est faisable en fait !!...hmmmm, difficile de faire un choix...

Finalement, elle s'arrêta dans son délire, se mit à rire, voyant bien qu'elle n'était pas très crédible et fini par avouer :

- Non bon allez, j'arrête !!! ...Je suis d'avis qu'on parte après avoir fini ici. Comme ca, je pourrais poser mes affaires tranquillement. Par contre euh....je t'avoue que le trajet en train jusqu'ici m'a un peu épuisée, et je profiterais bien d'aller poser mes affaires pour me reposer un peu. Que je puisse souffler....Enfin sauf si c'est pressé pour toi ces recherches d'emploi, au quel cas, on y ira sur le champ !

Modérateur

Francesca n'avait à premier vu aucune idée, où ne voulait pas accepter la proposition de Roméo. Elle semblait très hésitante ... pendant ce temps Roméo pensait

* PAS LE DEUXIÈME ! s'il te plait, et si jamais elle ne venait pas au final, si je la laisse partir de son côté elle risque de partir, et je ne la verrais plus jamais. ET puis, je risque de me chopper des réflexions si je viens tout seul en éclaireur ... alors que si elle est là ... ça mettra Charles et maman aux pied du mur ... au moins ils ne pourront que me donner des draps pour préparer son lit. RHAA !! Allez, acceptes qu'on y ailles ensemble ! *

Puis elle changea d'attitude, et donc lui aussi,

* AH oufff, c'était une blague ... YESSSS , ELLE A ACCEPTE !!!*

Il prit donc un air détendu et lui répondit :

AH oui tu as peut être besoin de te reposer en effet. Ben on pourra toujours manger ce dernier croissant sur la route. j'ai déjà payé alors ....

il finit de boire son café cul-sec.

... on peut y aller quand tu veux, ...

---

Ainsi quand ils eurent finit, roméo accompagna Francesca dans le métro jusqu'à une station proche de la villa de charles.

Modérateur

Francesca accepta la proposition de Roméo à prendre la route vers la maison du mec de sa mère. Elle finissait sa tasse aussi rapidement que l'italien et se leva de sa chaise. Elle s'empara de son sac de voyage et récupéra la veste de Roméo sur la chaise, qu'elle tendit à son propriétaire. Le soleil avait su la réchauffer et la sécher en grande partie.

Il ne restait plus qu'à reprendre leur route, tranquillement...Ils prirent tout deux une station de métro la plus proche et se rendirent chez Charles. Durant le trajet, Francesca était quand même un peu angoissée à l'idée d'aller chez un homme qu'elle ne connaissait pas et surtout, de faire la rencontre de la mère de Roméo. Bien sur, Roméo avait dit que son hébergement ne poserait aucun problème, cependant, ca ne lui empêchait de se sentir légèrement gênée...sans doute parce que cela signifiait croiser Roméo nuit et jour, sans qu'il ne se passe pour autant quoique ce soit....ou pas !

[FIN DU SUJET]

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[ARCHIVE]Entre boire un verre, ou la tasse ... il n'y a que quelques pas. (Francesca+ libre)

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