A ce qui parait, on veut m'embaucher ? Céline.

Invité

Céline Frémont venait de me contacter. Pourquoi ? Je ne savais pas pourquoi. J'ai cru comprendre qu'elle voulait m'embaucher. Non pas que ça ne m'intéresse pas. Mais j'ai déjà un travail moi ! Je suis bien là où je bosse ! Enfin, on verra bien ce qu'elle a à me proposer, qui sait ? Je pourrais peut être y trouver mon bonheur ! Mais le nom Frémont me revint vite à l'esprit, Charles et ses magouilles ! J'espère que le fille ne ressemble pas au père. Manquerait plus que l'on veuille m'embarquer dans une affaire louche, je peux dire au revoir à ma réputation. Je n'ai pas envie de détruire des années de travail à cause d'une stupide affaire.

Clara appréhendait. Elle ne savait pas pourquoi elle avait accepté ce rendez-vous. L'avocate devait aller à Phénicie. On l'avait accepté en tant que stagiaire après l'obtention de son diplôme d'avocat. Clara ne pouvait pas se permettre se les envoyer bouler. Ce n'était pas respectueux et cela aurait nié à sa carrière, ainsi que sa réputation.

Céline Frémont lui avait donné rendez-vous pour 15h de l'après-midi. Ponctuelle, Clara arriva un quart d'heure en avance. Elle n'avait pas eu de mal pour retrouver l'entreprise. Après tant d'années de vie à Marseille, il n'y avait aucune raison pour qu'elle se perde. Les bureaux de Phénicie avaient bien changé. La disposition des pièces aussi. Une secrétaire accueilli l'avocate avec respect.

- Bonjour et bienvenue à Phénicie ! Quelle est la raison de votre venue mademoiselle ? Mademoiselle...
" Bonjour mademoiselle, je suis Clara Coste, avocate. J'ai rendez-vous avec Céline Frémont pour 15h. "
- D'accord. Vous êtes donc son rendez-vous important. Je vais la prévenir de ce pas.
" Merci beaucoup. "

Rendez-vous important ? Qu'est que le mot "important" faisait dans cette phrase ? Un sourire malicieux vint se loger sur le visage de la jeune avocate. Elle sentait qu'elle allait s'amuser avec cette fameuse Céline. Elle était déjà entrain d'imaginer son visage. Hum... Son sourire disparu lorsqu'elle supposait que la fille devait ressembler à son père. Son idée fut brisée par la secrétaire qui revint à la charge.

- Elle arrive.
" Merci"

Clara croisa les jambes, attendant patiemment cette fameuse Céline Frémont qu'elle imaginait moche comme un poux. Si vraiment celle-ci voulait l'embaucher, elle devait vraiment faire preuve d'arguments, parce que l'avocate en avait énormément en réserve.

~ Mère comblée ~

Céline avait prévenue sa secrétaire que, cet apres midi elle recevait un rendez vous important. Rendez vous on ne peut plus important vu qu'il s'agissait d'embaucher une personne déja salarié dans une entreprise.
Céline espérait qu'avec son pere elle n'avait pas eut trop de différent pour ne pas partir avec déja une image négative. En même temps, cette dernière ne se souvenait peut etre pas, avec un peut de chance, de son pere?

Mouais... C'était sans doute trop demandé, toute personne qui côtoyait Charles Frémont s'en souvenait forcément. D'ailleurs, en pensant a lui elle se rappela que la dernièrement fois qu'elle l'avait vu datait un peut. Elle savait tres bien qu'il allait encore ré apparaître, priant juste pour que ça ne soit pas cette après midi.

Céline avait appelé Clara Coste la veille sans trop expliquer la véritable raison de ce rendez vous, elle avait été plutôt ravie que cette dernière ne pose pas tant de questions, comme ça elle pourrait voir en direct sa réaction et savoir comment argumenter en sa faveur.

lorsque Julie toqua a sa porte 15 minutes avant l'heure prévue Céline savait que c'était son rendez vous. Elle était en avance, bon point pour elle. Mais cela n’empêcha pas Céline d'etre un peut anxieuse, ce n'était pas tout les jour qu'on débauchait un salarié!
Elle sortit de son bureau, et se dirigea vers le petit hall ou se tenait Melle Coste.

La première chose qui la frappa fut sa silhouette, pendant quelques seconde elle aurait presque cru voir Virginie. Elle secoua la tête, imagination passagère... Quoi que... Cette femme avait vraiment des air de Virginie.
Céline lui tendit la main pour la saluée.

Bonjour Mademoiselle Coste je présume?

Invité

Moche comme un poux ? Qu'est ce que j'ai pu raconter moi ? La fille ne ressemblait pas du tout à son père ! Quel âge lui aurait-je donné ? Je ne sais pas vraiment. 35 ans ? Vas pour 35 ans.

Céline Frémont était une femme aux cheveux blonds et courts. Jolie spécimen ! Elle était vêtue d'une tenue classe reflétant bien son rôle dans l'entreprise de Phénicie. Ses yeux plaisait beaucoup à l'avocate. Clara elle, portait un jean avec chemise rayée de traits gris. Couverte de son manteau gris en coton, elle portait une longue écharpe bleue marine.
La patronne de Phénicie finit par lui tendre la main afin de la saluer.

"Oui, donc vous êtes Céline Frémont."

Clara serra donc la main de Céline. Il faut dire qu'elle n'était pas déçu de ce qu'elle avait devant elle. La blonde était vraiment très belle, et ne ressemblait aucunement à Charles, son père. L'avocate en profita pour la regarder de haut en bas. Quelle classe cette femme ! Elle lui plaisait beaucoup ! Mais on est là pour le boulot, et non pour draguer. Clara s'imaginait travailler avec cette femme, c'était bien plaisant d'ailleurs !

~ Mère comblée ~

Exact.

Elle lui souria. Puis lui demanda de la suivre jusqu’à la salle de réunion, qui servait souvent de salle pour les entretiens ou les temps de pause. Elles prirent place face a face, et Céline eut comme un flash. Le jour ou elle avait eut en entretient Virginie... Elles étaient assises au même place, et pour Céline ça en devenait presque même troublant.
Elle tenta de le cacher, ne se rendant pas vraiment compte que la jeune femme la dévisageait tout autant.
Alors qu'elles prenaient place, Céline décida de briser le silence qui commençait a s'installer. Elle savait tres bien que Clara ne comprenait pas la véritable raison de sa venue, mais elle était la quand même et c'est ce qui motivait Céline a tout lui dire directement au lieu de tourner autour du pot.

Je pense que vous vous demandez quel peut bien être l'objet de ce rendez vous...

Elle marqua une courte pause et la regarda. Cette dernière était on ne peut plus attentive... Bon, peut etre fallait il y aller cash? Ou... La manière habituelle suffirait.

Je sais que vous travailler déja dans une autre entreprise, et que votre réputation parmis les avocats, n'est plus à faire... Mais...

Elle n'avait encore jamais débauché une personne de ses concurrents. Et finalement, elle comprenait pourquoi elle ne l'avait jamais fait.

En réalité, je vous ai appelé pour vous proposer un poste chez Phénicie.

Bon, c'était sans doute un peut trop... Direct... Tant pis, surtout qu'elle n'avait pas encore expliqué toute l'histoire. Elle la fixa histoire de voir si sa réaction était plutot positive, espérant qu'elle ne pense pas trop au passé ou, son pere avait sans doute du etre exécrable avec elle.

Invité

C'était bien Céline Frémont. Clara ne s'était pas fait des films. Elle observait son interlocutrice tout en la suivant dans la fameuse salle de réunion. Son regard se posa d'abord sur sa silhouette puis descendit lentement sur ses fesses. Hum ! Très belle femme ! L'avocat la suivait comme un petit chien, jusqu'à ce qu'elles arrivent dans la salle en question. Une table les attendait, avec deux chaises à l'allure confortable. Clara posa son sac à main à ses pieds puis sortit une pochette de couleur grise. Elle en profita pour enlever son écharpe bleue, ainsi que son manteau, laissant une vue sur sa chemise rayée qui mettait sa poitrine en valeur.

Clara posa ses bras sur sa pochette et entrelaça ses doigts ensemble, comme pour se montrer à l'écoute de son interlocutrice. Céline Frémont avait l'air d'avoir du mal à se lancer, c'est toujours comme ça quand on commence, surtout quand c'est nous qui recevons la personne. L'avocate se mit à sourire pour mettre la jolie blonde à l'aise.

- En réalité, je vous ai appelé pour vous proposer un poste chez Phénicie.

Non, ce n'était pas vraiment directe puisque Clara s'en doutait un peu. Remarque, elle aurait pu imaginer que Phénicie l'avait contacté pour résoudre un problème du passé. Hors, ce n'était pas le cas. L'avocate se lança avec aisance et sans complexe. Elle posa sa main sur celle de Céline.

" C'est ce que j'ai pu comprendre, donc s'il vous plait, allez droit au but. Cela ne sert à rien de tourner autour du pot, j'aime la clarté. "

Après cela, Clara retira sa main de celle de Céline, histoire de ne pas paraître trop imposante. Même si elle s'assumait drôlement bien, elle ne voulait effrayer la femme qui venait de la contacter, surtout après un accueil aussi chaleureux.
L'avocate attendit que la patronne de Phénicie lui réponde, observant les traits de son visage. Elle n'avait jamais vu des yeux aussi beaux. On pouvait y voir de l'innocence, mais aussi de l'intelligence. Cela lui plaisait beaucoup.

~ Mère comblée ~

Céline parue étonnée, alors elle s'y attendait depuis le début? Bon... Au moins elle était direct et franche, et en la voyant lui répondre Céline compris immédiatement pourquoi son pere ne l'avait pas apprécié. Ce qui bien sur, ne fit qu'accroitre son désir de l'embaucher.

Ce qui l'avait troublée par contre, c'était que la jeune femme lui avait pris la main. Geste anodin a première vue, sans doute était elle un peut trop tactile... Mais lorsqu'on ressemblait trait pour trait a sa petite amie ça devenait plus difficile de prendre ce geste pour une chose anodine.

Humm... Bien, alors pour faire court notre avocat ne peut plus travailler a temps plein, et vu nos affaires il nous faut un autre avocat qui puisse régler toutes les dossiers en cours.

Maintenant, il fallait dé grossir le tout afin de lui faire comprendre pourquoi elle plutôt qu'un autre.

D'apres ce que j'ai pu comprendre vous etes aussi beaucoup porté sur l'écologie, chose que l'on tente de développé de plus en plus dans la charte de notre société.

Étant donné le gros probleme que Carrington et la pollution d'un des chantier leur avait couté en réputation, elle avait mis un point d'honneur a mettre en avant l'écologie, afin en premier lieux de re doré le blason de Phénicie. Ce qui avait juste que la pas mal payé.

Je sais que je doit vous prendre de court, mais a ce qu'il m'a semblé vous avez l'air de comprendre rapidement les choses. Bien évidemment, Phénicie s'engage des lors que vous acceptez cet emplois, a ré hausser de 15 % votre salaire.

Elle lui souria, elle savait dans les plupart des documents qu'elle avait pu lire que l'écologie était quelque chose qui tenait a coeur Clara Coste, elle espérait que cet argument penche un peut la balance en sa faveur.

Invité

Il est vrai que Clara était passionnée par l'écologie. Combien de fois avait-elle défendu les principes de la SPA ? L'avocate ne comptait plus. Mais la passion passait bien avant tout, et il faut avouer qu'elle avait fait des miracles. Que ce soit la SPA ou toutes autres associations du même genre, Clara avait réussit à faire sauver des animaux de toutes sortes. Peu importe l'animal, elle était prête à tout pour défendre sa cause si celui-ci est maltraité.

Céline Frémont voulait donc hausser son salaire. Pourquoi pas ? Cela aurait renfloué les caisses ! Mais le salaire n'était rien à côté de la réputation de l'avocate. Elle préférait gagner moins et rester populaire, que de paraître pour une salle avocate et gagner plus.

- Humm... Bien, alors pour faire court notre avocat ne peut plus travailler a temps plein, et vu nos affaires il nous faut un autre avocat qui puisse régler toutes les dossiers en cours.
" D'accord. J'aimerais savoir la nature du contrat. Est-ce que vous souhaitez une période d'essai ? Est-ce un 35 heures ou plus ? Est-ce un CDI ?
C'est que je ne peux pas me permettre de quitter mon emploi, si c'est pour faire un mi-temps. Vous comprendrez bien mademoiselle Frémont. "

Après ce complétement d'information, Clara se redressa sur sa chaise, faisant mine de réfléchir. Elle finit par saisir son stylo à plume qu'elle avait dans son sac à main en cuir noir, posé bien sagement à ses pieds.
De sa pochette grise, elle sortit une feuille simple et blanche. Elle commença à y noter les informations que lui confiait la jolie blonde.
L'avocate gardait le sourire, restant polie. Elle écoutait attentivement Céline, la fixant profondément dans les yeux.

" Ok. Je comprends bien Mademoiselle Frémont, pour l'écologie, vous savez pertinemment que c'est quelque chose qui me touche. Mais j'aimerais savoir la nature des dernières affaires en date. En effet, vous me dites que vous souhaitez prendre quelqu'un qui les traite. Cela ne sera pas facile pour moi, de reprendre des affaires en cours. J'aimerais savoir de quoi elles parlent, en général. Ensuite, j'aimerais savoir si, pour défendre ses affaires, le changement de méthodes radical vous dérange ? Ce que je veux dire par là, c'est que j'ai ma manière de défendre mes dossiers. Seriez-vous d'accord pour que je reprenne les dossiers à zéro, pour y instaurer mes propres arguments ?"

Ca y ait, on commençait à parler salaire, ça devenait intéressant. Un sourire malicieux parut sur le visage de Clara Coste. Son regard chercha celui de Céline, faisant ressortir le charme de la belle avocate.

" Mademoiselle Frémont. Cette hausse de salaire m'intéresse, mais en ce qui concerne la réputation de votre cabinet ? Vous savez pertinemment que votre père me détestait, et ça pour mes méthodes. Je préfère être directe et franche, comme je l'ai toujours été. Cela évitera donc les quiproquo. Êtes-vous impliquée dans les affaires douteuses de votre père, car je n'ai pas envie de perdre mon temps avec ce genre d'histoires. De plus, j'aimerais des preuves à votre argumentation. "

Oui, elle était chiante. Mais elle aime se faire désirer. Au fond, c'était ça. Son regard ne quittait pas celui de Céline. Elle ne voulait pas se tromper. Son boulot, c'était toute sa vie, son échapatoir. Elle ne pouvait pas se permettre de prendre des risques, même si elle avait pour habitude d'en prendre énormément lors de ses affaires. Mais c'est ce qui faisait tout son talent ! Perdre une affaire, ok. Mais son boulot, il en était pas question.

~ Mère comblée ~

Céline avait préféré rester vague pour que la jeune femme lui pose directement des questions. Trop donné d'informations l'aurait laisser réfléchir, tant dis que la, elle écoutait et prenait part, ça lui permettrait comme cela d'etre attentive et de pouvoir bien réfléchir entre temps.

Ca serais bien évidemment en CDI, je ne me permettrait pas de vous appeler pour que vous vous retrouviez lésée. Pour ce qui est des horaires on peut reprendre celle d'avant, sauf si ça ne vous convient pas.

Elle se leva pour aller chercher un dossier qu'elle avait préparé et qui était resté sur la table basse du petit salon. Elle le lui tendit, c'était un contrat qu'elle avait rédigé la veille. elle le récapitula en le lui tendant.

Ca serais un CDI naturellement, de 35 h. Quand a la période d'essais, elle serait d'un mois... Mais nous pourront nous arranger si vous trouvez cela trop long.

Elle mettait toutes les chance de son coté, a première vue, la jeune femme semblait etre d'accord... Du moins si tant est qu'elle ai sa façon de procéder. Suite a cela, elle enchaina.

Pour ce qui est des dossiers Je suis complètement d'accord pour que vous les repreniez de zéro. C'est d'ailleurs tout a votre honneur. Quand changer la façon de les traitemer avec vos propres arguments et votre méthode je n'y voit aucun inconvénient. Je vous demanderais juste de pouvoir y jeter un coup d'oeil, au début de temps a autre, si ça ne vous dérange pas.

Elle lui faisait confiance, mais pour un départ elle préférait quand même regarder... Apres, lorsque les habitudes sont posées... Elle n'y jetterait même plus un coup d'oeil.
Céline souria, le problème du pere Frémont était abordé. Dans un sens ça la soulageait... et ça éviterait par la suite des questions. cette franchise était tout bonnement la bienvenue,
Céline s'empressa de répondre.

Mon pere n'a plus rien a voir avec ce cabinet, d'ailleurs tout ses anciens clients ne font plus partit de nos clients aujourd'hui. Et je peut vous assurez que Phénicie n'est plus impliqué dans ses anciennes affaires douteuses.

Elle tourna les quelques feuilles que la jeune femme avait devant elle jusqu'à arrivé devant le montant du salaire.

Et pour les 15%, tout est stipulé ici.

Invité

Clara écoutait attentivement son interlocutrice, s'évadant de temps à autre dans son beau regard. L'avocate suivait instruction avec concentration, regardant le doigt de Céline qui dansait sur le contrat. Ok. Elle avait toutes les réponses à ses questions, mais elle était encore un peu réticente. Elle avait peur de faire une grosse connerie en changeant de cabinet. Elle allait quitter ses collèges pour en avoir de nouveau.

Et puis Charles Frémont... Frémont... Il avait beau ne plus travailler ici, Clara en avait peur. Il restait le père de Céline. Elle n'était plus rassurée que ça. Elle avala sa salive, le regard incertain.

" Je vais avoir besoin d'un temps de réflexion. Je... Ok. Dites-moi, au niveau des statistiques de votre entreprise. Combien d'affaire avez gagné et perdu ? "

Bien que la question devrait être posée par l'employeur, Clara savait bien inversé les rôles et se lança.

" Pourquoi vous êtes vous tournée vers moi ? Mise à part que j'ai déjà travaillé ici... "

Clara regardait son interlocutrice avec un air interrogateur. Elle était en pleine hésitation. Elle fixa longuement Céline qui la regardait sans réponse. C'est au bout de quelques minutes que la patronne finit enfin par parler.

[Désolée c'est un peu court... ]

~ Mère comblée ~

Plus de 90 % des affaires on été gagné ce mois çi, et les 10% se sont terminés par des procédure de conciliations Mais vous devriez voir ça avec notre avocat... Je pense qu'il passera dans la semaine, il vous expliquera tout ça mieux que moi.

Ce n'était pas vraiment sa partie, elle laissait Nicolas géré tout ça et Julie faisait les bilan a la fin du mois. Elle ne pouvait donc que lui donner les bilan qu'elle avait reçut sans pouvoir en expliquer d'avantage.

Bien sur, Nicolas savait qu'il allait devoir parler a la nouvelle avocate... C'était la seule chose que Céline lui avait demandé lorsqu'il avait pris son congé : expliqué le fonctionnement a la futur remplaçante.

Sa derniere question la fit sourire.

Vous aller sans doute trouver ça étrange... Mais je suis tombée sur une des lettres que mon pere vous avait envoyées lorsque vous aviez travaillé ici. J'ai rapidement compris qu'il ne vous portait pas dans son coeur et que la façon dont vous procédiez l'agaçait. Et c'est justement pour ça que je vous ai contactée.

[bon bah lol c'est pas mieux... dslé pour le long temps de réponse, je suis sur MSN en même tps j'ai du mal a faire plein de choses a la fois hehe

]

Invité

[ll n'y a pas de souci. J'ai tout mon temps !]

" Ok, donc vous avez de très bon statistique. J'espère qu'ils ont été fait en tout légalité. Excusez-moi pour ces paroles remplit de franchise, mais vous comprenez que c'est une grande décision. Ce n'est pas à prendre à la légère... J'ai vraiment très peur de faire une erreur. Mais je ne vais pas faire ma difficile, cela ne me ressemble pas. Il faut que je comprenne que votre père ne magouille plus. Il faut dire qu'il m'en a fait des vertes et des pas mûres. Enfin ! Je ne suis pas là pour vous apprendre que votre père est un magouilleur de première classe. Vous avez pu le constatez par vous même. Et puis les anciennes lettres qu'il m'a envoyé le reflètent très bien ! Et bien, écoutez mademoiselle Frémont, je crois que tout a été dit.

Je vois que vous aimez ma façon de fonctionner. Je suis d'accord pour une période d'essaie d'un mois. Je vais réfléchir et je vous recontacterais pour vous faire part de ma décision.

J'ai une dernière fois question : suis-je la seule à être sur cette annonce ? "

Clara commença à ranger ses affaires, toujours en écoutant Céline.

Invité

[Hey ?? je peux m'incruster sous virginie ? histoire d'en mettre plein la gueule sur Charles Frémont ?...j'ai le droit de donner mon avis sur la candidature non ?! :D ]

Invité

[OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII :D J'aurais jamais vu un topic avec autant de lesbiennes mdr
Sara, appelles moi maître ! J'ai envie de jubiler un peu ! x)]

~Cheffe de Chantier Sexy~

[héhé c'est parti !! Smile

]

Virginie débarqua au bureau les bras chargés de dossiers. Il s'agissait de tous les plans et chantier à archiver qu'elle avait pris avec elle pour travailler hors de ses horaires de boulot pour les classer à la maison.

Elle vit Julie à l'accueil et la salua. Cette dernière s'était levée d'un bond pour alléger Virginie de quelques dossiers. Virginie la remercia et questionna instinctivement la secrétaire par un "Céline est là ?", ce à quoi Julie avait répondu qu'elle se trouvait dans la salle de réunion avec un "rendez-vous".
Virginie fronça les sourcils, intriguée, avant de se souvenir du jour qu'il était et de comprendre qu'il s'agissait du fameux rendez-vous avec l'avocate à recruter.

Virginie s'en réjouissait d'avance. Elle s'était souvenue du fameux jour où elle et Céline avait éplucher les archives pour découvrir la fameuse note de Charles accoler au CV de la jeune avocate stagiaire à l'époque. La blonde et elle s'était tout de suite entendue: C'était elle qui leur fallait.

La cheffe de chantier hocha alors la tête en signe de remerciement à Julie, et pénétra dans la salle de réunion pour enfin mettre un visage sur le nom de Clara Coste.
Sans attendre Virginie salua les deux femmes présentes dans la pièce.

- Bonjour !

Elle se mit à sourire en direction de l'avocate. Elle ne l'avait pas imaginer comme ça du tout....Mais ce n'était pas une mauvaise chose. Le naturel dégagé de l'avocate sauta tout de suite au yeux de Virginie. Cette dernière se présenta alors, avec l'accord silencieux de Céline qui avait sourit, sachant pertinemment pourquoi Virginie avait débarquer en plein pendant l'entretien.

- Vous êtes la fameuse Maïtre Coste ? ...Enchantée. Virginie Mirbeau...

Elle tendit alors la main en direction de la jeune femme pour la saluer d'un poignée de main

Invité

Clara commençait à ranger ses affaires. Elle rangea d'abord son stylo à plume, ainsi que sa pochette grise qui lui avait servit de sous-main pour prendre des notes. L'avocate se voyait déjà embaucher ici, mais elle ne fit aucun signe de joie particulier. Elle n'avait pas pour habitude de montrer ses émotions. Toutefois, elle devait encore réfléchir, c'était une grande décision, elle ne voulait pas faire l'erreur. C'est lorsqu'elle commença à se lever pour enfiler son manteau, qu'elle entendit quelqu'un rentrer dans la pièce. Au départ, elle fût bien surprise et un peu déçu de voir que l'intimité d'un rendez-vous important, n'avait pas sa place dans cette entreprise. Voilà une mauvaise image dont Clara aurait aimé se passer. Pouvoir vivre un rendez-vous important en toute tranquillité, était quelque chose de très important pour elle. C'est une chose qui partit du travail. Un client qui ne peut exprimer son problème à son avocat sans être dérangé, était un problème. L'avocate se retourna pour dévisager la personne qui n'avait même pas prit le temps de toquer à la porte. C'était une superbe femme brune, très élancée. On pouvait dire qu'elle avait du style et de l'aisance. Un sourire charmeuse se logea sur le visage de l'avocate.

Alors toi chérie, t'es une lesbienne ! Je le lis dans ton regard. Comment ne pas le deviner, tu constitues tout de la lesbienne, c'est mon gay-radar qui me le dit !

Cette entreprise regorgeait de belles femmes ! Clara était complètement ébahie, c'est une raison de plus pour accepter cette offre d'emploi. Virginie Mirbeau. Oui cela lui disait quelque chose ! C'était donc l'associée de Céline Frémont. Intéressant, très intéressant. Vu les regards de Virginie, Clara ne se trompait pas. Elles avaient de quoi être ensemble. Een tout cas, il y avait quelque chose entre elles. A croire que c'est la gay-pride ici ! Clara faillit éclater de rire mais ce retenu d'un sourire tout en serrant la main de la jeune brune qui s'était présentée.

Maitre Coste. Oui c'est moi. Deux femmes qui m'appellent maître, il y avait de quoi jubiler !

" Oui c'est moi. Mes salutations. Enchantée. Et bien, écoutez, mademoiselle Frémont et mo parlions du contrat. La principale chose qui me dérange, c'est tout ce que l'on peut entendre sur Charles Frémont. Maintenant... je dois dire qu'il ne fait plus partit de votre entreprise. A moi de savoir faire le juste milieu. Maintenant... comme j'ai pu demander, suis-je la seule personne que vous désirez avoir ? Ou bien, ais-je de la concurrence ? "

~Cheffe de Chantier Sexy~

Pendant que Virginie serait la main de la jeune femme, elle la fixait du regard...que dire ? C'est à croire que le regard de l'avocate parlait pour elle. Elle avait également un sourire qui en disait long sur ce qu'elle était en train de penser. Sourire très charmeur soit dit en passant, mais très agréable à regarder !

Virginie avait toujours la main de Clara dans la sienne, prolongeant ainsi le balancement des mains dans un salut. Seulement, elle était figée...comme bloquée par ce que traduisait le regard de la blonde. L'espace d'un instant, Virginie ne put s'empêcher de se dire : "Je sais pas pourquoi, mais je pense qu'elle m'a bien capté là ! non ?!"

Clara retourna ses salutations et Virginie lâcha enfin la main de la jeune femme, pour laisser ses propres mains se planquer dans les poches arrière de son jean. Encore un peu perturbée par les yeux de Clara qui semblait lui avoir dit, par la simple force de la pensée "Je t'ai grillée!", Virginie écouta les propos de l'avocate l'air de rien.

Ah, voilà le sujet qui plaisait tant à Virginie : le cas Charles Frémont. Virginie en avait des choses à dire sur son "beau-père".

- Oh je comprends votre inquiétude par rapport à Charles Frémont, ou plutôt votre embarras...Moi-même, je ne fais plus preuve de diplomatie à l'égard de cet homme. J'admire même votre courage pour être venue vous présenter au rendez-vous, sachant pertinemment que Phénicie est lié à Charles : A votre place, je n'aurais pas prit sur moi pour me déplacer jusqu'ici, j'aurais eu l'impression de gaspiller mon temps.

Virginie se mit à sourire et se concentra l'espace d'un ou deux secondes sur Céline, avec un faux air désolé. un regard qui voulait dire :" tu sais très bien que j'aime pas ton père, je vais pas m'en cacher...". Puis elle fixa à nouveau l'avocate, et enchaîna :

- Pour ce qui est notre envie de nous avoir avec nous : On pourrait très bien vous faire croire que, non, vous n'êtes pas la seule qu'on désire voir à ce poste; ça vous laisserais croire à la concurrence et ça vous mettrais un peu plus de pression pour accepter. Seulement, l’hypocrisie c'est pas notre truc ! Et puis de toute façon, ce serait sous-estimer votre intelligence... Et je vais être d'autant plus franche avec vous: C'est justement votre méfiance pour Charles Frémont qui nous conforte dans l'idée que vous êtes CELLE qu'il nous fait !

Elle avait envie de rajouter : "et puis, si ça pouvait chier papi Frémont, c'est pas moi qui irait m'en plaindre, au contraire, j’adorerais ça !" Mais elle préféra s'abstenir pour garder un tant soit peu de professionnalisme.

Invité

Clara était amusée par la situation. Effectivement, elle avait tout deviné du petit manège qui était en train de se jouer sous son nez. On apprend pas à un singe à faire la grimace. L'avocate avait 40 ans, et à cet âge, on a bien assez d'expérience pour deviner les sentiments des autres. Virginie n'était peut être pas attirée par Clara, mais elle laissait passer un regard qui en disant long sur sa façon de voir les choses. L'avocate lui répondit d'un regard charmeur, mais à la fois amusée. Une sorte de complicité amicale s'était installée. Le fait que ces deux femmes soient des relations professionnelles donnaient du charme à la scène. Clara devait de tenir une manière de converser qui l'obligeait à ne pas dire de propos trop familiers.
En effet, nous sommes dans un cabinet d'avocats, les choses sont sérieuses. Elle se devait de s'y tenir. Ce n'est pas parce qu'un couple de lesbiennes était devant elle, qu'elle se devait de prendre les devants autant que dans sa vie privée. Non, il fallait se tenir, point.

- Oh je comprends votre inquiétude par rapport à Charles Frémont, ou plutôt votre embarras...Moi-même, je ne fais plus preuve de diplomatie à l'égard de cet homme. J'admire même votre courage pour être venue vous présenter au rendez-vous, sachant pertinemment que Phénicie est lié à Charles : A votre place, je n'aurais pas prit sur moi pour me déplacer jusqu'ici, j'aurais eu l'impression de gaspiller mon temps.

Pourquoi Virginie sortait un truc pareil ? Elle était en train de casser cet homme avec une telle aisance. Clara était surprise d'entendre ce genre de propos, ça avait tendance à casser du sucre sur le dos de l'entreprise. En tout cas, ce n'était pas les meilleurs propos pour la mettre en avant, et encore moins pour mettre l'avocate à l'aise.

Le regard que la jeune brune fit à Céline confirma les pensées de Clara. Si ça, ça ne voulait pas tout dire, l'avocate serait née de la dernière pluie. La vie privée était en train de prendre le pas sur le travail et Clara n'aimait pas trop ça.
Toutefois, les secondes paroles de Virginie donnèrent de nouveau du sérieux à l'entretien.
- Pour ce qui est notre envie de nous avoir avec nous : On pourrait très bien vous faire croire que, non, vous n'êtes pas la seule qu'on désire voir à ce poste; ça vous laisserais croire à la concurrence et ça vous mettrais un peu plus de pression pour accepter. Seulement, l’hypocrisie c'est pas notre truc ! Et puis de toute façon, ce serait sous-estimer votre intelligence... Et je vais être d'autant plus franche avec vous: C'est justement votre méfiance pour Charles Frémont qui nous conforte dans l'idée que vous êtes CELLE qu'il nous fait !
" Très bien. Et bien, au moins, les choses sont claires. Et je suis heureuse de vous l'entendre dire.
Comme j'ai pu le dire à Céline, je vais peser le pour et le contre. Je ne peux pas prendre une décision sur un coup de tête. Cependant, j'aimerais savoir quelles sont les conditions de travail dans votre entreprise. Je veux dire... l'ambiance est comment ici ? "
Clara ne se voyait pas travailler dans un endroit où la vie privée des gens prenait le dessus sur la vie professionnelle. En effet, voir le bonheur des autres ne lui plaisait pas. De plus, elle n'aimait pas travailler à la cool douce. Le sérieux, c'est le mieux pour bosser. C'était tant mieux que Virginie ait débarqué, cela donnait une autre vue de l'entreprise à l'avocate.

~ Mère comblée ~

Céline n'avait pas vraimetn eut le temps de répondre a la question de Clara, Virginie avait presque déboulé en plein milieu de l'entretient. En même temps, elle comprenait, étant donné qu'elle lui en avait tellement parlé de ce rendez vous, de cette histoire de note que son pere avait laissé. Virginie voulait sans doute savoir a quoi ressemblait la fille qui avait pu dire NON a Charles Frémont a l'époque ou il jouait les avocats véreux.

D'ailleurs le sujet était vite tombé et Virginie avait bien fait comprendre qu'elle n'aimait pas son "beau pere". Son regard désolé l'avait d'ailleurs fait sourire, mais n'était pas seule elle s'était retenue de tout commentaire.

Pendant que les deux jeunes femmes parlait, Céline ne pouvait s'empêcher de remarquer leurs ressemblance. Maintenant c'était tellement frappant! Leurs façon d'etre, leurs façon de parler... Seul le nom de famille les différenciait. Céline avait pensé a une cousine éloignée ou un autre lien qui pourrait correspondre, mais il n'y avait qu'a voir comment elles se comportaient la. Il était clair qu'elles ne se connaissaient pas.

En général nous ne somme que 4 voir 5 grand maximum dans le bureau, ce qui nous permet d'etre en lien direct et de pouvoir se passer les informations rapidement. Vous avez du déja rencontre Mademoiselle Vaillant, notre secrétaire. Nous avons aussi embauché dernièrement Vincent Chaumette qui s'occupera des archivages et des dossiers en cours, ainsi que que Mademoiselle Mirbeau qui passe de temps a autre nous donner les dossiers pour les nouveaux chantiers. Maitre Barel, était aussi présent dans le bureau juste a coté il passait beaucoup de temps au tribunal mais réglait tout ses dossiers dans son bureau, et moi même.

~Cheffe de Chantier Sexy~

Virginie écoutait patiemment sa compagne parler des quelques personnes qui complétait Phénicie, et ne put s'empecher de grimacer légèrement à l'entente du nom "Vincent Chaumette". Cependant, elle préféra rester professionnelle sur le sujet, ne voulant pas dénigrer son collègue. Et puis il fallait bien admettre qu'à choisir, Virginie préférait travailler avec Vincent plutôt qu'avec Charles. Au moins, elle savait à quoi s'en tenir avec l'homme qui avait été son ancien patron et par respect pour Céline, avait fait le choix de coopérer avec ce dernier...chose qu'elle n'aurait pas fait avec Charles.

Lorsque Céline évoqua sa prorpre présence dans les bureaux, Virginie préféra ajouter :

- Oui enfin...pour ce qui est de ma présence, vous ne me verrez pas souvent durant les prochaines semaines. Je suis sur trois projets en même temps, et ceux-ci me prennent tout mon temps. Je passerais que deux jours par semaine, trois tout au plus, ne serait-ce que pour faire signer les contrats préalable à l'embauche, ou venir chercher certains plans. Donc quand il y aura un souci, c'est surtout avec Céline qu'il faudra voir ça. Et puis en matière de gestion d'entreprise, elle se débrouille mieux que moi.

Si Il y avait une chose que Virginie pouvait reconnaître, c'était le professionnalisme de Céline. Elle avait gérer cette entreprise à mainte reprise, sans pour autant en être l'entière responsable et ce durant de nombreuses années, et elle l'avait une qualité que peu de chef d'entreprise avait : elle défendait les intérêt de ses employés et savait les écouter. Ainsi, Virginie savait qu'elle pouvait compter sur elle lorsqu'elle venait lui expliquer qu'un employé avait tel souci, ou qu'il fallait embaucher d'autre ouvrier afin de gagner du temps dans le projet, ou même soulager d'autres ouvriers...Virginie était donc sûre que pour ce qui était des employés directs de Phénicie, tel que les avocats ou architectes, Céline saurait mieux que quiconque les satisfaire.

La cheffe de Chantier resta silencieuse un instant, jaugeant une fois de plus Clara Coste, qui allait peut-etre dans les jours qui viennent devenir l'avocat de Phénicie. Elle l'observa, se demandant ce qui pouvait l'intriguer chez cette femme, et surtout pourquoi ce regard en disait long...L'espace d'un instant, Virginie eut une idée folle : Clara était-elle homosexuelle ? Sa façon de se tenir, de se comporter quelques secondes plus tôt avec elle, avait peut-etre eu raison de l'hypothèse émise par la cheffe de Chantier. Habituellement, Virginie pouvait facilement détecter ses choses là, mais il était sans doute plus facile pour elle de le remarquer dans un environnement plus favorable. Jamais elle n'avait eu à rencontrer quelqu'un dans le milieu du travail et d'en déduire que la personne en question était homo ou non....C'était souvent le contraire qui se produisait : Elle rencontrait une femme dans un milieu neutre, soirée, boite, bar, transport en commun...la cataloguais d'un regard comme étant homo, et la croisait finalement quelques semaines plus tard, ou quelques mois, dans le milieu du travail. Là, c'était différent.

Quoiqu'il en soit, Virginie sortit de son silence et questionna une dernière fois l'avocate :

- Vous avez d'autre question concernant le fonctionnement de l'entreprise, ou votre poste ici ? si tant est que vous l'acceptiez bien entendu...

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A ce qui parait, on veut m'embaucher ? Céline.

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