Un dîner pour(re)faire la paix ! (pv Jordane) [Terminé]

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Jordane n'avait jamais vraiment vécu en compagnie de Johanne. Même si, il faut avouer que son ancienne compagne vivait avec elle, dans son ancien studio à Paris. Johanne avait pour habitude de rien foutre de la journée, attendant patiemment que Jordane sorte des cours. C'était souvent comme ça. Lorsque la jeune peintre rentrait des cours, elle aimait se poser et se mettre à peindre tranquillement. Malheureusement, sa compagne était toujours là pour lui réclamer des calins, des baisers, et autres attentions dont un couple a besoin pour s'épanouir. Jordane n'était pas vraiment emballée par cette situation. Le manque de liberté avait tendance à jouer sur ses sentiments, la dégoutant encore plus de la vie en couple.

" Les seuls moments où je m'amusais vraiment avec Johanne était minim. C'était quand nous sortions ensemble, faire la fête. On allait souvent en boite ou en rave party avec mes amis. Nous aimions danser ensemble sur de la musique techno. Ca finissait souvent en partie de jambe en l'air entre deux camtards... C'était sympathique, j'adorais ça. Mais Johanne n'était vraiment bonne que pour ça. Je veux dire... Oui je peux l'avouer, on s'est très bien amusée ensemble, mais après ça, elle finissait toujours bourrée, droguée... il fallait toujours qu'elle force sur les doses, que ce soit de drogues ou d'alcool... Bref. Je me retrouvais toujours avec une gamine en guise de copine, que je devais me trainer en fin de soirée... Et puis pour le peu que je la voyais la semaine... pour le peu... elle vivait dans mon ancien studio. Elle foutait rien, passant ses journées à m'attendre... Mais je dois avouer que j'étais bien avec elle, sexuellement parlant. Mais ce n'était pas comme avec toi. Toi et moi, ça n'a rien avoir. Je veux dire... on est fusionnelle. On est... si bien ensemble... nos deux corps sont si complices quand on... "

La jeune peintre regarda Myriam avec un petit sourire complice. De ses mains, elle caressa les cheveux de sa compagne.

" Tu dois sans doute te poser des questions sur la relation que j'avais avec elle... en fait, je ne sais pas trop ce qui m'a attiré chez elle. Et bien, je pense que c'est le fait qu'elle rousse, aux yeux bleus. Elle avait une peau très blanche comme la plupart des personnes rousses. Elle avait une allure de rebelle et j'adorais ça. C'est d'ailleurs ce côté rebelle... qui.. enfin bref. Elle avait un côté dominant qui me plaisait énormément. Pendant l'acte, elle savait bien se dépatouiller. Mais c'était paradoxale à sa façon d'être dans mon ancien studio... Ce côté garçon manqué, ça donnait toujours l'impression que c'était elle l'homme de la maison. Elle avait toujours les pieds sous la table...

Il faut dire qu'elle ne connaissait rien à la vie... Je l'ai connu dans une fête, enfin je dirais plutôt une rave party. On a passé la nuit ensemble, dans mon studio. Et puis depuis cette nuit là, elle est restée parce que comme j'ai pu te le dire, elle était SDF. Je n'ai pas eu pitié parce qu'elle me plaisait... mais je passais mon temps à lui courir après. Elle me tenait grâce à ça. Plus le temps passait et plus je l'aimais. Il faut dire que dans les débuts, elle a commencé à arrêter la drogue grâce à moi. Pour ne pas en prendre, elle faisait autre chose : me faisait des surprises, des petits plats... des conneries quoi ! Mais ça restait toujours pour me faire plaisir.

Plus le temps est passé et plus elle s'est laissée aller. Elle est sortit très souvent sans moi la semaine parce que je l'ignorais pour peindre. Elle m'a trompé plusieurs fois, j'ai toujours tout fait pour qu'elle revienne... Enfin bref tu connais le reste. Mes parents m'ont proposé de partir. J'en avais marre de ce train de vie qui n'en finissait plus. C'était monotone. J'avais besoin d'actions et surtout d'oublier...
Bref. Je ne vais pas te souler avec ça... C'est pour ça que j'ai peur de m'engager. Mais avec toi, c'est différent, tu es plus âgée, tu as la tête sur les épaules. J'ai confiance en toi mon amour... "

Jordane déposa quelques baisers sur les lèvres de Myriam, cherchant une réaction de sa part. Elle savait déjà ce qu'elle allait lui demander après avoir entendu une réponse de sa part.

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Myriam avait écouté avec attention sa compagne. plus elle évoquait son passé, plus Myriam se faisait une meilleure idée de la vie de l'étudiante avec son ex. Ce qui était étonnant c'était le paradoxe avec son âge : Avec Johanne, jordane se plaçait en responsable. Elle faisait tenir le couple pendant que Johanne détruisait le château de cartes...C'est pas le genre de relation qu'on devrait vivre à 19-20ans.

Bien sûr certaine personne sont très matures avant l'heure, et prenne des responsabilité très tôt...mais la vie de couple fait partie du projet second. a 20ans on aime aimer, flirter, s'amuser...sans pour autant devoir vivre complètement et exclusivement à deux, gérant sa vie plus celle de son partenaire...et apparemment c'est ce que faisais Jordane. Et tout ça pour quoi ? ...pour se faire trahir, tromper ! La jeune professeur comprenait donc mieux l'envie de Jordane de vouloir quelque chose de plus unique. Elle comprenait également mieux son acharnement à vouloir obtenir ce qu'elle estimait être bon pour elle : depuis qu'elle avait avoué à Myriam qu'elle était attiré par elle, depuis qu'elles sortaient ensemble, Jordane n'avait eu de cesse de rappeler à la jeune professeur qu'elle l'aimait, qu'elle la voulait pour elle, qu'elle imaginait de meilleures choses pour elles deux, qu'elle était prête à tout pour la jeune professeur....jusqu'ici, Myriam s'était toujours demandé pourquoi l'étudiante mettait autant d'importance à tout ça, et pourquoi lorsque Myriam partait, Jordane réagissait ainsi, avec violence. La réponse paraissait pourtant évidente : Jordane devait se sentir abandonnée, ou elle devait même sans doute penser que Myriam et elle n'était finalement pas sur la même longueur d'onde.

Tout commençait à devenir claire dans la tête de la professeur, et l'avantage de ce genre de discussion était surtout de s'informer des habitudes des gens, de ce qu'ils aiment ou n'aiment pas. Ainsi, Myriam avait tirer une leçon de toute cette histoire..enfin plusieurs leçons. La première : ne pas déranger Jordane quand elle peint. Bon, pour Myriam ca semblait logique...jamais elle ne se serait permis de le faire si elle avait eu l'occasion de la voir à l'œuvre. Elle comprenait parfaitement le besoin de solitude d'un artiste en plein recherche d'inspiration, elle n'aurait donc jamais passer outre ses droits pour un simple câlin. Et puis de son côté, Myriam était un peu pareil: il lui arrivait souvent de se mettre dans un coin de son bureau, au calme, passant son temps à revoir son programme de cours, afin de le rendre plus attrayant. elle corrigeait ses copies, préparait des questions pour les contrôles, et dans ces moments là, elle détestait être dérangée. Blaise, lui n'avait jamais compris ça...
Deuxième Leçon : La routine, ok...mais pas trop ! Rentrer chez soi et trouver son partenaire c'est bien, mais il faudrait pas que celui-ci se trouve être...comment dire...un boulet. Au point de se lasser et d'avoir envie de voir autre chose. Myriam espérait simplement que son expérience de la vie et sa stabilité ne rende pas celle de Jordane monotone, comme elle l'avait vécue avec Johanne.
Troisième Leçon : Le sexe ! Là, c'est sûr, Myriam avait une concurrente hors pair. Si il y avait bien quelque chose que Myriam ne se voyait pas faire, c'était bien l'amour entre deux voiture ou deux camions simplement parce l'envie leur en prenait ! ...bon ok, elle avait récemment fait ça dans les toilettes...mais dans un cabine ! sans personne autour. la variété des plaisirs, oui ! le goût du risque, un peu moins ! Dans le fond, Myriam savait très bien qu'elle avait en elle un ptit côté réservé qui l'empêchait d'aller trop loin. Non pas qu'elle se contentait de deux trois positions sexuelles et puis basta?! non de ce côté là, elle avait toujours eu de l'imagination avec les hommes....Disons plutôt qu'elle émettait une légère retenue, une pudeur dû à son manque de confiance en elle et de son pouvoir de séduction. Elle s'était toujours trouvée ordinaire, même si on lui disait le contraire, et pensait qu'elle pouvait facilement être mise hors compétition par n'importe quelle blondasse qui déambulait son popotin devant ses ex !
Alors autant dire que, malgré l'enthousiasme de Jordane face à la relation qu'elles entretenaient en ce moment, Myriam ne pouvait s'empêcher de croire qu'elle ne valait pas l'ex de cette dernière, ou du moins qu'elle était loin derrière elle en matière d'aptitude, de débauche, de charme et d'atout séduction...surtout que...rousse au yeux bleus, ca a un certain charme et ca peut faire énormément d'effet, chez les hommes comme chez les femmes. En outre, à la fin de son récit, Myriam avait retenue un parole de Jordane, mais elle lui donnait une toute autre signification, cela ne l'aidait donc pas à se distancer de son problème d'infériorité par rapport à Johanne

Mais avec toi, c'est différent, tu es plus âgée, tu as la tête sur les épaules. J'ai confiance en toi mon amour...

** Ok..je suis plus âgée, donc moins rebelle, j'ai la tête sur les épaules signifie trop raisonnable, donc trop prévisible......"j'ai confiance en toi", signifie "je sais que t'es incapable de faire quelque chose de déplacé" ???....Non Myriam commence pas à tout déformer. Elle te dit simplement qu'elle a confiance en toi et qu'elle est sûre de tes valeurs, donc POINT ! Tu t'en tiens à ca... **

Myriam observa longuement sa compagne au dessus d'elle, avec cet air pensif. Finalement, elle chassa ses doutes dans sa tête et lui répondit avec un timide sourire.

- J'espère que tu le regretteras pas !...et euh... J'espère que, enfin , tu continueras de te sentir bien avec moi, une fois cette semaine de cohabitation terminée.

Elle se pencha ensuite en avant pour s'emparer des lèvres de sa compagne pour un doux baiser qui venait conclure leur conversation.

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" La semaine que l'on va passer ensemble ne peut qu'être bénéfique à notre couple... Et je suis très bien avec toi, et je continuerais d'être bien, parce que c'est avec toi que j'ai envie d'être... "

Leurs lèvres se caressèrent pendant quelques minutes. Jordane prolongea les baisers un peu plus intensément. Non ce n'était pas le moment de s'emporter, pas maintenant. La jeune peintre ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie de Myriam. Les formes de sa compagne avaient un tel pouvoir... L'étudiante se contrôlait durement, surtout dans cette position, ça lui donnait de drôles d'envies.

La vie avec Myriam n'était pas comparable à celle qu'elle avait eu avec Johanne. Ce n'était vraiment pas comparable. La professeur lui offrait beaucoup. Ce n'était pas forcément une question d'assurance, de confiance. C'était une question d'amour, d'intérêts à partager, de principes. Myriam lui faisait autant découvrir que Jordane pouvait lui en apprendre. C'était ça, la fusion.
Bien que le caractère soit tous les deux très forts, les deux jeunes femmes avaient trouvé un juste milieu. Les choses n'allaient pas bien parfois, et c'est tout à fait normal de les vivre. Un couple a besoin de haut et de bas, c'est ce qui fait sa force.
La jeune peintre avait comprit ça depuis bien longtemps. Myriam devait sans doute le savoir, étant donné qu'elle s'était déjà mariée.

Jordane espérait qu'elle n'était pas en train de la brusquer. Après tout, la jeune professeur avait de quoi être effrayée. Se faire mener le bout du nez par une jeune fille de 20 ans, il y avait quoi fuir. Elle qui venait de divorcer, elle allait s'engager avec une Jordane ? Myriam avait du courage, l'étudiante l'admirait pour ça.

Ca faisait un moment que Jordane ne considérait plus Myriam comme sa professeur...

Après leurs baisers échangés, la jeune peintre se leva d'un bon. Elle prit la main de sa compagne pour l'entrainer près d'elle.

" Bon, mon amour. Il va falloir me faire découvrir ton petit appartement... enfin, ton grand appartement ! Si tu veux que je vive ici, je vais devoir connaître les lieux par coeur... "

Ce genre de phrase laissée en suspend... ça en disait des choses. A Myriam de savoir prendre ce qui est juste et bon, ce qui est raisonnable et jouissif. Jordane la tira doucement vers la cuisine. Combien il y a-t-il de chambres ici ? Allez ma belle, fais moi visiter les lieux...

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Après un énième baiser échanger, Myriam lâcha sa compagne à contre cœur, la laissant de redresser pour finalement se lever. La trentenaire de laisse tiré par la main pour la visite des lieux.

Ceci l'amurais beaucoup, mais si dans le fond ca avait de quoi être légèrement flippant. C'était dit : Jordane vivrait ici pendant une semaine minimum, afin d'avoir le loisir pour elles deux de se retrouver aussi souvent que possible sans avoir peur de se faire griller par n'importe qui.
Mais quand est-ce que ces 7jours de cohabitation allait commencer ? fallait-il compte le soir qu'elle étaient en train de passer ? ...parce qu'autant être honnête, Myriam avait bien penser au fait que Jordane pourrait passer la nuit avec elle. quoique, elle appréhendait un peu : elle se sentait déjà exténuer de sa journée, et leur dispute accompagné de larmes l'avait quelque peu ramollie. Alors, pour le coup Myriam avait peur de devoir annoncer à Jordane, qu'elle voulait passer la nuit avec elle...mais pas coucher avec elle. Elle la voulait simplement a ses cotés pour la nuit...alors, en pleine semaine, alors qu'elle devait bosser demain, fallait-il ou non qu'elle propose à Jordane de rester dormir ??

Pas le temps de trop y réfléchir, une visite des lieux s'imposait :

Bon, mon amour. Il va falloir me faire découvrir ton petit appartement... enfin, ton grand appartement ! Si tu veux que je vive ici, je vais devoir connaître les lieux par coeur...

- Grand appartement ?!...il est pas grand, il est pile poil ce qu'il me faut. Depuis le temps que je le voulais celui-là, j'allais pas non plus faire dans la demi-mesure !

gardant la main de Jordane dans la sienne, Myriam joua le jeu de la conseillère immobilière et entraina Jordane dans une simple visite :

- Alors...bon comme tu peux le constater, la pièce principale c'est celle-ci, la cuisine et le salon réunis. Je voulais pas de mur ou de séparation dans ces deux pièces, j'aime les espace ouverts, et puis ca donne l'impression d'être plus spacieux et plus luxueux...et ca laisse passer la lumière, ultra important !La porte là, qui se trouve en face de la cuisine, c'est le sellier. Machine à laver, sèche lège, et garde manger, enfin bref, rien de bien passionnant. A coté, l'armoire pour tout ce qui traine, bouquin de cuisine, plat en trop, bref, là encore moins intéressant mais plus utile !!

Myriam fit virevolter Jordane au milieu de la pièce et lui indiqua alors la porte qui se trouvait à gauche de la porte d'entrée.

- Cette porte là, elle ferme le couloir, je compte la virer en fait, j'aime pas trop cet espace cloisonner. Le seule avantage que ça à, l'insonorisation. Plus ya de porte, moins ya de bruit... Et donc dans ce ptit couloir, tu a trois portes : a gauche la chambre d'amis...

Myriam faisait visiter au fur et a mesure, emmenant Jordane avec elle, ouvrant et fermant les portes pour la laisser découvrir les lieux

- ...la porte de droite, c'est la salle de bain...avec baignoire et douche madame ! on se refuse rien

Myriam s'amusait et se tourner elle même en dérision, s'amusant de ses caprices concernant les choix d'ameublement de son appartement...

- Et enfin...la porte du bout du couloir, c'est ma chambre....Je te laisse découvrir.....il reste une pièce en face du couloir, de l'autre côté de ma porte d'entrée, mais c'est mon bureau, et euh...il est en bordel là !

En disant ça, Myriam s'était gratté la tête, faisant exprès de passe sur le sujet, et ainsi éviter de montrer à Jordane sa façon bien à elle de mettre tous les derniers cartons en tas dans la pièce.

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Jordane était très amusée par le numéro de Myriam. Ce n'était pas vraiment un spectacle, mais c'était drôle de la voir montrer son univers. Combien d'années de travail valait cette appartement ? La jeune peintre s'y sentait bien. L'appartement de sa professeur lui plaisait énormément. Il était moderne et spacieux. Tout ce qu'il fallait pour un peintre quoi ! L'étudiante voyait déjà ses peintures ici et là. Plus les pièces défilaient, plus le sourire sur le visage de la parisienne grandissait.

La jeune peintre finit par découvrir LA pièce qu'elle voulait voir : la chambre de sa compagne. Jordane était en pleine admiration des lieux. Cet appartement n'avait rien avoir avec son petit studio, place du Mistral.
" C'est vraiment beau chez toi... "

Voulant surprendre sa compagne, Jordane entra dans la pièce et ne bougea pas pendant quelques secondes. Avec un regard remplit de complicité, l'étudiante commença à retirer ses vêtements. Elle provoquait sa femme du regard en même temps. C'était comme un mini strip-tease. Le sourire amusé, la jeune peintre commença par retirer sa chemise noire en déboutonnant lentement les petits boutons du vêtement. Comme dit au début du topic, Jordane n'a pas de soutien-gorge ce soir !
La parisienne avait toujours ce regard intensément complice lorsqu'elle déboucla sa ceinture de pantalon. Elle retira ainsi son jean, puis le dernier sous-vêtement qui recouvrait son intimité.
Voilà 5 minutes qu'elle était là, à se pavaner devant Myriam, à poil. Au final, elle éclata de rire.

" Il est minuit, et on a cours demain. Je te propose qu'on fume une dernier cigarette, et dodo ! "

Jordane s'approcha de Myriam en souriant. Elle jouissait de bonheur. Myriam avait l'air de marbre, un peu surprise, ce qui fit encore plus rire la jeune peintre. Bah quoi ?
Il ne manquait plus que de la peinture et une toile. La jeune peintre aurait adoré que Myriam lui peigne quelque chose sur le corps... mais il ne devait pas y avoir le matériel adéquate ici. La jeune professeur avait l'air réticente à l'idée d'aller dans son bureau, alors l'étudiante abandonna l'idée. Toutefois, elle prit la main de sa compagne pour l'entrainer dans le salon. Elle avait envie de fumer sa cigarette.
Arrivée dans le salon, Jordane prit son paquet qui se trouvait sur la table du salon. Instinctivement, elle en proposa une à Myriam...

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Myriam resta plantée là, sans comprendre ce qu'il se passait dans la tête de Jordane. Immobile dans le couloir, certes, mais ca ne l'empêcha pas de se dire que c'était excitant à voir.

Elle regarda l'étudiante se déshabiller, et se rendait compte de la chance qu'elle avait d'avoir une femme aussi sexy a ses côtés. Cependant, il fallait qu'elle chasse ses idées de sa tête.

** Non, Myriam...t'es fatiguée...stop, cherche pas à céder. tu vas lutter demain ! **

C'était dur, vraiment dur de devoir résister à la tentation, c'est pourquoi elle préféra ne pas bouger de là où elle se trouvait.
Jordane était nue devant, et voilà qu'elle se mettait à rire. Myriam ne savait plus quoi penser, entre son regard remplit de malice et sa dernière phrase, il y avait de quoi être déboussolée :

Il est minuit, et on a cours demain. Je te propose qu'on fume une dernier cigarette, et dodo !

La jeune professeur se laissa un nouvelle fois traîner jusque dans le salon, motivée par le dynamisme de sa compagne qui allait s'emparer de son paquet de cigarette. Instinctivement Jordane lui tendit le paquet pour lui en offrir une, mais Myriam secoua la tête en souriant, signe qu'elle s'en passerait. Il ne fallait pas être trop laxiste là dessus : une de temps en temps ok, mais il fallait pas abuser des "bonnes" choses.

Alors que Jordane s'allumait sa clope, Myriam s'était approcher d'elle pour la prendre par la taille et se lover contre son corps. Pendant que l'étudiante fumait, la jeune professeur lui déposait des bisous dans le cou, à la naissance de l'oreille, sur la joue...à la commissure des lèvres lorsque Jordane éloignait la cigarette. Elle continuait ses baisers et finit par ajouter une petit remarque amusante sur la suite des évènements :

- Dis-moi mon coeur euh.....tu comptes bien prendre un de mes t-shirt pour dormir ce soir, n'est-ce pas ?! Tu...tu comptes pas dormir comme ça ?!

** Non parce que mon cerveau va avoir du mal à se mettre en "off" si tu l'aguiche de la sorte **

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Jordane était très amusée par la situation. Elle adorait voir le regard de sa compagne sur elle. Ses yeux la trahissaient, la professeur devait sans doute avoir des envies qui lui passaient par l'esprit. La jeune peintre n'aurait rien refusé de Myriam. Mais elle savait très bien qu'on était en pleine semaine, et elle se devait de la laisser dormir.

La jeune brune alluma sa cigarette, sentant sa femme qui s'imposa contre elle. Jordane se sentait bien aux côtés de Myriam. Elle se sentait protéger, là, dans les bras de sa compagne. C'était le plus beau des bonheurs. La jeune peintre posa sa main droite sur les fesses de son aimée. De sa main gauche, elle tenait la cigarette qu'elle était en train de fumer.
Jordane était détendu, heureuse.

" Ne t'inquiète pas mon amour, je vais mettre de tes t-shirt, il n'y a pas de problème. "

Des frissons chatouillaient le dos Jordane. Elle frémissait de plaisir aux doux baisers de Myriam. Tous ces gestes de tendresses la comblait énormément. Johanne n'aurait jamais fait ça.
La professeur était la femme idéale pour la jeune peintre. Il n'y avait pas de quoi en douter...

Elles restèrent un moment comme ça, jusqu'à ce que la clope de Jordane se finisse. Cependant, elle n'hésitait pas à laisser Myriam tirer quelques fois sur la cigarette. Une complicité naissait entre les deux femmes. Le regard de la jeune peintre pour Myriam était amoureux. Elle adorait ce genre de moments avec sa compagne. Pour elle, c'était ça l'amour, le genre de choses qu'elle ne vivait pas avec son ex-copine...

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Elles étaient restées silencieuses le temps de l'instant cigarette. Myriam avait beau avoir refuser de prendre une cigarette du parquet de Jordane, elle ne s'empêcha pas d'emprunter quelques bouffées de fumée à sa compagne avant que celle-ci ne la finisse complètement.

- Bon allez hop, la récrée c'est fini !!

Pourquoi sortir ça ?....réflexe de prof, sans doute. Myriam se mit à pouffer de sa remarque et ferma la fenêtre. elle se tourna ensuite vers Jordane, avec d'un sourire, elle attrapa le menton de l'étudiante de sa main droite et l'attira vers elle pour un baiser volé et furtif, avant d'ajouter.

- File dans la chambre, et prend ce qu'il te faut dans mon armoire ! J'éteins tout ici et j'arrive...

Elle laissa Jordane se tourner sur elle même pour prendre le chemin de la chambre. Myriam la suivit au pas, durant quelques secondes avant de l'abandonner sur la route pour aller fermer à clé la porte de l'entrée. Afin de pousser Jordane à se carapater dans la chambre, Myriam n'hésita pas à tendre la main en face d'elle pour gratifier Jordane d'une petite tape sur les fesses avant de se mettre à rire en la voyant courir dans le couloir.

Elle verrouilla la porte et éteignit la lumière du salon avant de prendre elle aussi le chemin de la chambre

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Jordane se laissa embrasser une dernière fois, furtivement. Cependant, elle ne pouvait pas s'empêcher de regarder Myriam avec amour. C'était leur première nuit dans cette appartement. Elle se rendait compte à quel point sa compagne lui faisait confiance. Si l'école était au courant de ce manège, elles seraient toutes les deux renvoyées. C'était catégorique, elles n'avaient pas le droit de se voir.
La jeune peintre ne se rendait pas encore bien compte de tout ça. Pour elle, elles étaient amoureuses et le reste ne comptait pas. Mais le plus dur, c'était à l'école. Elles ne devaient pas se faire remarquer car chacun de leurs gestes pouvaient leur couter cher.
Toutefois, il leur arrivait de se voir discrètement lorsque tout le monde mangeait le midi. Même si l'autre fois, c'est partit bien loin dans les toilettes, Myriam et Jordane faisaient tout pour ne pas que ça se reproduisent. Elles avaient prit beaucoup de risques cette fois là..., mais il faut dire qu'elles avaient du mal à se voir autrement que comme ça. Ce soir, c'était le bonheur total. L'étudiante espérait que Myriam ait oublié définitivement cette histoire avec Clara...

Après avoir reçu une petite claque sur les fesses, Jordane courra dans le couloir en riant. Elle était toute fofolle, on aurait cru une enfant. Elle avait réussi son coup. Au point que Myriam souhaitait qu'elle porte un de ses vêtements pour dormir ! La jeune peintre était heureuse de voir que ses atouts féminins pouvaient rendre sa compagne dans un tel état !
Arrivée dans la chambre, elle ouvrit l'armoire de Myriam et découvrit tout un tas de vêtements bien rangés et pliés. Beaucoup de ces habits lui plaisait. Dans chaque vêtement, elle imaginait Myriam. Ce qui la fit le plus sourire, c'était de voir le vêtement que sa compagne portait lors de leur première rencontre. A ce moment là, son coeur faisait des bonds.

Jordane finit par trouver l'endroit où Myriam rangeait ses t-shirt. La jeune peintre prit le premier au hasard. Elle resta un moment devant l'armoire avec le t-shirt dans les bras. A vrai dire, elle s'imprégnait de son odeur, sentant le parfum de Myriam qui était toujours présente sur le vêtement.
Lorsque sa compagne entra dans la pièce, l'étudiante la regarda, toujours le nez fourré dans le tissu. Elle finit par relever la tête en souriant. En laissant une dernière image de son corps à Myriam, Jordane enfila le long t-shirt de son aimée. Celui-ci lui recouvra le corps jusqu'au cuisse.

La jeune brune s'approcha de Myriam tout en refermant la porte derrière elle. Elle lui déposa un baiser sur les lèvres puis grimpa sur le lit. Jordane attendit patiemment sa compagne, le sourire aux lèvres.

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Étant maintenant assurée d'avoir verrouillé la porte d'entrée, Myriam se rendit dans la chambre pour constater que Jordane avait trouvé le vêtement qu'il lui fallait. Elle se mit à sourire un instant, en la voyant sentir l'odeur émanant du vêtement. A sa place, Myriam aurait sans doute fait la même chose ceux de Jordane.

Elle observait sa compagne, tatouant sous les paupière l'image du corps de l'étudiante, pouvant ainsi se remémorer chaque détail de ce dernier. Myriam se mettait déjà à imaginer les prochains jours en compagnie de la jeune femme, en se disant que les nuits allaient parfois être longues à ses côtés,....et parfois trop courtes malheureusement !

Jordane avait enfin enfiler le long t-shirt et Myriam posa instinctivement le regard sur les cuisse de Jordane. C'est carrément un boubou qu'il lui faudrait pour ne plus avoir à tenter la jeune professeur.
L'étudiante s'approcha ensuite de la trentenaire pour lui voler un dernier baiser avant de se mettre au lit, l'attendant patiemment.

Myriam comprit très vite le message, et puis il était tard; elle savait pertinemment qu'elle aurait du mal à se réveiller le lendemain.
La jeune professeur fit signe à jordane d'un mouvement de tête, qu'elle se dirigeait vers la salle de bain, là ou l'attendait patiemment la nuisette qu'elle mettait pour dormir.

Ce n'est que cinq minutes plus tard que Myriam refit son apparition dans la chambre, s'assurant de n'avoir rien oublier. Portes, lumière, réveil...tout était passé en revue, elles allaient enfin pouvoir se mettre au lit. En passant, elle adressa un sourire entendu à la compagne qui était plus là pour la narguer qu'autre chose : Là ou Myriam avait eu un droit d'opposition à la "tenue" de l'étudiante, Jordane, elle, devait faire avec la nuisette !! hors de question de changer pour un t-shirt !

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Jordane ne pouvait que lui sourire avec un regard remplit de malice. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas dormit aux côtés d'une femme. Mise à part la dernière fois avec Myriam, la jeune peintre ne pensait pas se retrouver dans le lit d'une femme d'ici un long moment. Le hasard en avait décidé autrement. Tant mieux ?

L'étudiante était en train de taquiner sa compagne du regard lorsqu'elle vint la rejoindre dans le lit. La lumière finit enfin par s'éteindre. La jeune peintre se colla contre sa compagne, essayant d'être tout contre elle. Elle posa sa tête sur sa poitrine et entoura sa taille de son bras. Elle sentait alors sa femme qui respirait tranquillement. Son coeur battait à une rythme régulier et doucement. Jordane embrassa une dernière fois sa compagne. Elle était la plus heureuse des femmes...

" Bonne nuit ma chérie. "

Elle repensa à Myriam qui était en nuisette. Elle était très mignonne et sexy. Jordane n'avait pas fait la remarque, mais on peut dire que ses yeux l'avaient fait à sa place. La jeune peintre avait dévoré sa femme des yeux. Pour finir, elle approcha ses lèvres de l'une des oreilles de Myriam pour lui susurrer quelques mots :

" Je t'aime... "

[Bonne nuit ma Mymy ! En espérant que mon journal intimie t'es plus. C'est marrant de voir qu'on ait publié les mêmes choses, au même moment Razz

]

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Enfin allongée dans son lit, Myriam souriait d'apaisement. Raison de plus qu'elle dormait en compagnie de jordane, et que ce simple fait avait tout son importance.
L'étudiante s'était coller à elle pour venir poser sa tête sur sa poitrine et l'entourer de ses bras. Instinctivement, Myriam avait poser une main sur la tête de Jordane et lui caressait délicatement les cheveux, heureuse de la savoir près d'elle.

Elle éteignit alors la lumière de chevet et releva un peu les couverture pour les border. Son autre main vint se poser sur le bras de l'étudiante qu'il l'enlaçait par la taille, et après un bref moment de contemplation à l'égard de sa compagne, La jeune professeur déposa un baiser sur le front de Jordane et lui répondit dans un murmure, et avec émotion :

- Bonne Nuit mon cœur

C'est ainsi qu'elle se laissa emporter dans son sommeil, bien aidée par la présence rassurante de Jordane, de la savoir aussi près d'elle. Elle s'endormit rapidement, la journée allait être plus que longue le lendemain...

Invité

Jordane était aux anges. L'espace d'un instant, elle imaginait sa compagne qui devait dormir seule ici, tous les soirs. Cela la fit sourire. Elle aimait beaucoup cette endroit mais trouvait qu'il y manquait quelque chose : une présence supplémentaire. Cet appartement reflètait très bien la vie de Myriam. L'étudiante fit un petit sourire en sentant la main de sa compagne sur ses cheveux. Elle soupira de bien être en se disant que sa présence d'une semaine sera un bon point.

Les deux femmes s'endormirent ensemble. C'est au petit matin que Jordane ouvrit les yeux durement. En effet, le réveille de Myriam était en train de sonner. Mais quelle heure était-il ? La jeune étudiante se serra contre Myriam. Jordane ne parlait pas. Elle cherchait juste à réveiller sa compagne avec douceur. Mais il faut avouer qu'elle avait gardé un mauvais souvenir vis-à-vis de la dernière fois. La professeur avait eu beaucoup de mal à se réveiller...

La jeune peintre passa doucement ses mains sur le vent de Myriam tout en déposant quelques baisers sur ses joues, ses lèvres, son cou...

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Myriam avait entendu le réveil sonner en écho dans la chambre: 7h00 le signal qui voulait dire que la vie reprenait son cours et qu'il fallait arrêter de rêver.
En temps normal, Myriam aurait sans doute éteint momentanément le réveil, puis se serrait recoucher pour dix minutes, avant que l'alarme ne retentisse à nouveau. Elle se serrait ensuite levé de son lit avec difficulté en se disant que le meilleur moyen pour se réveiller aurait été de prendre une douche. Une fois la douche prise, elle aurait pris un rapide café, avec une tartine de pain, accompagné d'un jus d'orange....et serait rendue compte grâce à l'horloge de son four qu'elle avait trop traîner dans la douche et qu'elle aurait du partir depuis plus de dix minutes. Myriam se serait donc précipitée, prenant ses affaires à la volée, en se plaignant déjà qu'elle allait passé une sale journée parce qu'elle était encore dans le gaz...même si au moment d'arrivée dans sa salle de classe, rien de tout ca ne se serait vu et qu'elle donnerait l'impression d'être totalement opérationnelle.

Mais tout ceci, elle le faisait machinalement, par habitude...mais surtout parce qu'elle était seule, et qu'elle n'avait rien à attendre du lendemain mise à part son travail et ses quelques rares amis. Aujourd'hui, tout était différent. elle avait bien éteint le réveil en tendant le bras vers ce dernier, et appréciait le silence
Jordane était toujours là, et apparemment bien plus éveillée que Myriam. Elle sentit les lèvres de l'étudiante, se déposer ca et là de ses joues à son cou. La jeune professeur se mit à sourire, tout en gardant les yeux fermés, profitant de ce petit instant de tendresse que lui offrait Jordane. Tout en s'étirant légèrement, elle serra l'étudiante contre elle en inspirant profondément.

La journée allait bien commencer.

Invité

Jordane se mit à sourire. Elle était heureuse que sa tendresse faisait de l'effet à sa compagne. Un sourire vint se loger sur ses lèvres. Elle arrêta d'embrasser sa belle pour se laisser câliner. Elle se serra contre elle pour mieux savourer le moment présent. Si la jeune peintre avait pu, elle lui aurait fait un petit massage avant de partir au boulot. Elle voulait tout faire pour que Myriam se réveille superbement bien, mais elle n'osait pas. Elle ne voulait pas brusquer les choses, mais elle imaginait cette future semaine avec hâte. Elles allaient vraiment être bien toutes les deux.

" Bonjour ma chérie... "
L'étudiante n'était pas forcément bien réveillée, mais elle avait envie de faire plaisir à Myriam et cela prenait le dessus sur le reste. La jeune peintre déposa une dernier baiser sur la joue de Myriam, puis accourra dans la cuisine pour préparer le café.
Elle avait envie de surprendre Myriam. Tout en se frottant les yeux, elle chercha dans les différents tiroirs pour trouver deux tasses. Elle trouva enfin son bonheur au bout de deux minutes. Elle fit chauffer les deux tasses dans le micro-onde puis les posa sur un petite plateau qu'elle trouva dans les placards.

Elle faisait comme chez elle et espérait que Myriam ne soit pas gênée par cette attitude. Au final, elle posa les petits déjeuners sur la table qui trônait le salon et attendit patiemment que sa compagne sorte de la chambre à coucher. Jordane ne voulait pas bousculer Myriam, c'est pour cela qu'elle la laissait se lever tranquillement...

Invité

Myriam émergeait doucement, tout en voyant sa compagne sortir du lit pour sortir de la chambre et se rendre dans la pièce principal. L'entendant au loin s'affairer à la préparation du ptit dej', la jeune professeur se mit à sourire : la journée commençait effectivement joliment bien.

Après 5 minutes à traîner dans le lit, Myriam se leva et fit quelque pas en direction d'un valet de chambre ou elle avait poser sa robe de chambre. elle se couvrit et sortit de la chambre. Un rapide passage devant le miroir de la salle de bain, un furtif coiffage pour arranger sa chevelure avec ses doigts et quelques tapotement sur les joue plus tard, elle passa enfin la porte vers le salon, pour voir qu'à quelque mètres d'elle, Jordane venait de poser un plateau avec deux tasse de café chaude.

Myriam sourit alors à l'étudiante et s'approcha d'elle. elle n'avait pas eu le temps de lui répondre, c'est pourquoi elle en profita à ce moment là :

- Bonjour mon amour !

Elle l'embrassa en même temps et la prit par la taille, constatant l'attention du réveil.

- Merci pour le café, c'est adorable...

Invité

Jordane remit ses cheveux en place et se frotta les yeux pendant quelques minutes. Sur le coup, elle ne pu s'empêcher de bailler. C'est alors qu'elle vu Myriam qui était en train d'arriver, la jeune peintre se mit à faire un grand sourire. Elle aimait voir sa belle au naturel. La professeur était adorable avec ses petits yeux du matin. L'étudiante répondit à son baiser avec tendresse et passa ses bras autours de son cou. Jordane se sentait si bien ! Elle aurait aimé que soit ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Elle s'imaginait vivre ce même réveil tous les matins de son existence. Elle serra Myriam dans ses bras tout en posant sa tête sur l'épaule de sa compagne. C'était leur premier câlin du matin. L'étudiante savourait ce moment, sachant pertinemment que ce même moment sera prochainement pour ce soir.

" Ce n'est rien... "
Murmura-t-elle en relevant doucement le visage vers celui de sa compagne. Jordane ne voulait pas hâter Myriam, mais elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas la retenir pendant longtemps. Même si l'étudiante avait cours une heure après sa compagne, elle ne pouvait pas se permettre de trop trainer.

" Mon coeur, dis moi. Comment on fait ce matin, tu me laisses les clés ou bien ?... "
Jordane prit place sur une chaise tout en posant la question à Myriam. Après cela, elle prit une des tasses de café qui se trouvaient sur le plateau. Son attention fût posée sur sa compagne, attendant une réponse claire. Elle finit par ajouter.
" En fait, ça dépend de ta proposition d'hier. Veux-tu que je revienne ce soir pour une semaine ou voudrais-tu que l'on fasse ça plus tard. Dans l'idéal, si je reste ici, je vais devoir ramener le chat... tu comprends bien que je ne peux pas le laisser seule à la maison. Ne t'en fais pas, je lui ais apprit à ne pas faire ses griffes n'importe où... "

Jordane but une gorgée de café, fixant de nouveau Myriam.
" Au fait... ma chérie... tu as passé une bonne nuit ? "
Le regard de la jeune peintre se fit timide, mais complice.

Invité

La jeune professeur s'amusait de l'allure enfantine de Jordane au réveil, de sa façon de se frotter les yeux et de bailler. Après leur embrassade du matin, Myriam fit quelques vers les tasse de café et s'installa sur le canapé tout en s'emparant d'une tasse.

Mon coeur, dis moi. Comment on fait ce matin, tu me laisses les clés ou bien ?...

Myriam soufflait au dessus de sa tasse pour refroidir son café lorsque Jordane la questionna sur leur futur organisation. Bien sûr, Myriam n'avait rien oublier, elle se souvenait parfaitement de ce qu'elles avaient décidé. Seulement, elle n'avait pas pensé à la manière dont elle s'organiserait...

- Euh...Pour aujourd'hui, je vais te filer mes clés. Je pars la première donc, tu prendras mes clés, et fermera la porte. Je me débrouillerais pour récupérer un double de clé.

La jeune professeur se souvint alors de la conversation téléphonique qu'elle avait eu la veille. Elle allait devoir rentré plus tard à l'appart et n'avait pas encore eu le temps d'en parlé à Jordane...Celle-ci quant à elle, changeait déjà le sujet de conversation :

- Au fait... ma chérie... tu as passé une bonne nuit ?

Myriam se leva du canapé pour se rendre dans la cuisine, tout en répondant à Jordane :

- J'ai passé une excellente nuit ! C'est d'ailleurs pour cette raison que je compte bien en passé plusieurs de la sorte, ne serait-ce que cette semaine !

Elle sourit alors à L'étudiante et ouvrit un placard de sa cuisine, pour s'emparer du boîte de madeleine. Elle sortit la boite de la posa devant elle, puis fronça les sourcils avant de vouloir reprendre le sujet de conversation initiale :

- je..y'a pas de problème pour le chat, je me doutais bien que tu allais devoir l'emmener. Par contre euh...je..enfin, je serais sans doute pas là quand tu t'installeras. J'ai pas eu le temps de te dire hier que j'avais quelque chose d'important à faire.

Invité

Jordane avait passé une très bonne nuit. Malheureusement, elle fût courte trop courte à son goût. Elle aurait aimé trainer un peu plus au lit avec Myriam, mais elle se doutait bien qu'elles allaient récupérer tout ça le week-end. La jeune peintre n'avait pas à se plaindre. Elle avait déjà la chance de vivre ici pendant une semaine.

" J'ai cru comprendre, hier soir, que tu devais voir Blaise ce soir. Il faut juste que tu me dises à quelle heure tu compte rentrer, si tu manges avec lui où non... J'aimerais aussi que tu me fasses un résumé détaillé de ce que tu as fait avec lui. "

Jordane marqua un court silence.

" Du style... quelle position vous avez fait. Si c'était mieux qu'avec moi, enfin bref tu sais très bien de quoi je parle puisque tu m'as déjà fait ce genre de rapport auparavant. Et comme on va vivre ensemble pendant une semaine j'estime que bon... J'ai le droit de savoir avec qui tu me fais cocu et... "

L'étudiante éclata de rire. Dur de garder son sérieux avec le regard interrogateur de Myriam. Jordane lui déposa un baiser sur les lèvres.

" Tiens moi juste au courant de quand tu rentres. Au pire des cas, je ferais à manger, ou je t'attendrais... "

Jordane finit par prendre une madeleine pour la tremper dans son café.

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Myriam avait été sur le coup surprise des propos de Jordane, mais en entendant cette dernière éclater de rire, La jeune professeure ne put qu'en faire autant. Seulement, même si Myriam appréciait le fait que Jordane prenne les choses plutôt bien à ce propos, elle se devait quand même de lui dire qu'elle se trompait légèrement sur un point :

- En fait euh...Je sais pas si je vais avoir le temps de le voir. Pour tout dire te dire, j'ai rendez à Aix, pour les coups de 17h...dans mon ancien appartement. Enfin, disons plutôt, notre ancienne appart à Blaise et moi.

Myriam regagna à nouveau le canapé pour s'y asseoir et après une gorgée de café avalée, elle s'expliqua :

- Comme je te l'ai dit, si je vois beaucoup Blaise en ce moment, c'est parce que pour lui c'est pas la joie. Il a des problèmes financier avec son entreprise...et il a besoin d'argent pour que ca puisse encore tourner. Après notre divorce, d'un commun accord, on s'était dit qu'on ne vendrait pas notre appart, que celui-ci pourrait servir. A l'époque j'avais pensé que Blaise continuerait d'y vivre, mais d'après lui, il n'aurait pas pu car trop de souvenirs. Donc finalement, il a déménagé mais il n'a jamais vendu l'appartement. Sauf qu'aujourd'hui, il est en galère. Je tente de l'aider du mieux que je peux mais il a sa fierté...Alors je lui ai suggéré qu'on vende l'appart. On s'était marié sous le régime de la communauté de bien, on partage donc la moitié de tout, et on devait être tous les deux d'accord pour la vente de cet appart. Il a finit par accepté, et aujourd'hui, je dois me rendre là-bas, pour une visite et un état des lieux avec l'agence qu'on a choisi pour la vente. Blaise ne peut pas s'y rendre, alors c'est à moi d'y aller.

Invité

Jordane se mit à sourire. Myriam allait sans doute avoir une grande rentrée d'argent si elle vend son ancien appartement ! Enfin, ce n'est qu'une pensée parmi tant d'autres, mais ça restait non négligeable !

" Ok, je comprends. Et bien... tu m'appelles avant de rentrer ? Ou pas ? Enfin tu fais comme tu veux alors. Tu as de la chance que je n'ai pas trop de cours aujourd'hui. Je serais rentrée pour 17h30. Il va falloir que j'achète des cigarettes en plus de ça. Je n'en ais plus ! "
Ajouta-t-elle en secouant son paquet.

Jordane se posa à côté de sa compagne. C'était beau la vie à ses côtés. Elle avait encore du mal à réaliser. La jeune peintre passa sa main sur la cuisse de Myriam.

" J'espère que ça ne te rappellera pas trop de souvenirs cette histoire d'appartement... "

Invité

Myriam se mit à sourire de la facilité avec laquelle elles réussissaient à cohabiter, à se sentir à l'aise ensemble dès le réveil. Elle qui avait pourtant l'habitude de ne pas trop s'attarder et d'éviter les discussions, là, elle ne rechignait pas et prenait son temps.

- J'ai cours que durant deux heures à l'ESBAM, ensuite je file au lycée. Comme je sors à 16h, je pense que je n'aurais pas le temps de repasser. Je t'appellerai juste après la visite au mieux : Comme ça je te dirais si je rentre direct ou si j'ai le temps de passé chez Blaise pour lui ramener le rapport de l'état des lieux. Mais je compte rentrer de toute manière, j'ai pas envie de m'éterniser chez lui si je vais le voir...

Jordane venait de rejoindre la jeune professeur sur le canapé, et lorsque cette dernière sentit la main de l'étudiante se poser sur sa cuisse, Myriam jeta un œil dessus et se mit à sourire avant de fixer Jordane

J'espère que ça ne te rappellera pas trop de souvenirs cette histoire d'appartement...

- Non, je....je crois que ca va aller. Je pense que c'est pour ça que c'est moi qui doit y aller et pas Blaise. Il me sort qu'il est pas dispo, qu'il a contre-temps mais dans le fond, je le connais par cœur. il a beau avoir accepté, ca l'ennui de devoir vendre cet appart. Mais bon...il a pas le choix. Quant à moi, je vois les choses différemment : Cette vente m'apportera un bon revenu, inespéré, et je vais pas m'en plaindre. Je pourrais finir les petits travaux ici qu'il me reste à faire et...j'aurais de quoi voir venir en cas de coup dur ! C'est tout bénef'

Myriam se pencha alors rapidement vers Jordane pour lui déposer un baiser sur la joue, but quelques secondes après une nouvelle gorgée de son café. Elle se souvint alors d'un détails qu'elle n'avait pas stipulé à Jordane, mais qui allait avoir son importance dans les jours à venir :

- Dis-donc...en parlant de travaux : que ton chat ait trouvé une place rapide dans cet appart', c'est un fait !...mais il faudrait aussi voir pour euh, ton matériel je suppose. Une semaine passée ici, je doute que tu puisse abandonné tes affaires durant tout ce temps. Et puis, comme j'ai l'intention de vous faire bosser sur une toile cette semaine, il serait peut-être bon que tu puisse avoir le loisir d'être dans de bonnes conditions ici, non ?....Il faudrait que je te fasse une place dans le bureau.

Invité

C'était machinal de se coller à Myriam. C'était normal de passer le bras autour de sa taille tout en buvant un café. On aurait dit un couple parfait. Plus Myriam parlait, plus la jeune peintre avait chaud au coeur et se sentait aimée. Tout était différent avec Myriam parce que Jordane se sentait être quelqu'un. Elle comptait et existait. Cela n'avait rien avoir avec son histoire de quelques mois avec son ex petite amie.

" Merci mon coeur. Je vais essayer de rapporter mon chevalet ainsi que des toiles vierges ici. Ah si j'avais une voiture... les choses moins compliquées. J'aurais mit tout mon bordel dedans et je serais venu comme ça. Mais là je dois tout me farcir à pied ! "

Jordane garda le sourire. Elle n'allait rester qu'une semaine Myriam lui proposait déjà un coin à elle. Les choses devenaient sérieuses, c'est une belle preuve d'amour que lui faisait Myriam.

" Si ça continue, je vais finir par rester. Je ne voudrais plus m'en aller ! "

Invité

Si ça continue, je vais finir par rester. Je ne voudrais plus m'en aller !

à l'écoute de cette remarque, La jeune professeur se mit à rire et ajouta sur le ton de la plaisanterie

- On en reparlera dans quelques jours, quand tu en auras marre de supporter mon humeur. tu seras pressée de partir

Myriam n'avait pas du tout pensé à la distance à faire entre le studio de Jordane et son propre appartement. Effectivement, cela allait poser problème. La jeune professeur posa sa tasse sur la table basse, tout en cherchant une solution et se décala légèrement pour faire un peu plus face à sa compagne. Instinctivement, elle prit une de ses mains dans les siennes tout en la questionnant :

- Et euh..Si tu prenais un taxi ? Je peux prendre la course à ma charge si tu le souhaite ?! Sincèrement, ca serait plus judicieux....et puis ca t'éviterais de, je sais pas, culbuter une autre personne dans la rue, avec tes toiles dans les mains et de les détériorer ?!

Myriam avait lancé cette réflexion, à demi sérieuse, sachant pertinemment que Jordane comprendrait l'allusion à leur première rencontre.

Invité

Jordane la regarda fixement dans les yeux. Myriam était vraiment adorable. Ses joues se mirent à rougir.

" T'es adorable toi... C'est dur de ne pas craquer quand je te regarde comme ça... quand tu es à mes petits soins... "

La jeune peintre caressa doucement la main de Myriam avant d'y déposer un baiser remplit de tendresse. Elle passa son autre main sur le visage de sa compagne pour lui retirer une mèche de cheveux, pour la mettre derrière son oreille. Les beaux yeux noisettes de Myriam la faisait fondre. Jordane l'embrassa tendrement puis ajouta.

" Ca va aller, je vais payer le taxi. Ne t'inquiète pas pour moi... "

Myriam fit alors allusion à leur première rencontre. Jordane éclata de rire.

" Manquerait plus que je tombe sur une magnifique brune aux yeux noisettes ! "

La jeune peintre lança un sourire malicieux à sa compagne.

" Aller mon coeur, fais attention à l'heure. "

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