[INTRIGUE] Une dispute sur un sujet sensible [Juliette]

Modérateur

J'adore te faire mariner, et la tête que tu as à chaque fois... Mais qu'est-ce que tu attends de moi exactement ?

J'entre dans la douche et j'enlève mes vêtements à un à un comme Claire me l'a demandé. Je suis sous ses ordres en fait, mais cela m'intrigue ce qu'elle cherche à faire. Lorsqu'elle commence à enlever petit à petit ses vêtements, je crois que j'ai droit à un strip tease privé mais il manque la musique. Mais ça tombe bien, on a le radio cassette sans fil dans la salle de bain, et bizarrement, il y a un CD avec des musiques romantiques dedans. Je sors rapidement de la douche pour le mettre en route pour créer une ambiance bien romantique puis je retourne à ma place, spectatrice de Claire.

Il manquait plus la musique de "mission impossible" mais on ne l'a pas sur ce CD qui n'est pas du tout du même style musical. Je savoure ce moment actuel où Claire enlève un à un ses vêtements, pendant que moi je suis déjà nue, mais dêpeche-toi Claire, dêpeche-toi, j'ai froid, dis-je intérieurement. Je la contemple de haut en bas, bavant comme une folle. Elle est si belle et sexy.. Ben quoi j'ai la femme la plus sexy du monde dans ma vie !! soyez pas jalouses.

C'est une belle preuve d'amour Claire... Tu ne pouvais pas faire mieux ! Dis-je toujours en bavant devant elle.

Je crois que nous sommes parties pour passer un moment très intense... Pendant que les garçons sont en train de jouer. D'ailleurs ils risquent de nous entendre dans la salle de bain, enfin ils vont surtout entendre le bruit de la douche, en pleine après-midi, ils vont se poser des questions mais c'est pas grave. Et puis il y a la musique aussi mais pas question d'y renoncer... Les garçons ça sera pour plus tard !! On aura le temps de les engueuler pour les bêtises faites avec Mathis et Stana.

~ La femme comblée ~

Je voyais Juliette se précipiter dans la douche, et c'est avec un sourire que je continuais mon petit manège. Je pensais qu'elle allait faire couler la douche, mais elle était si figée a me regarder que s'en était très flatteur.

Une fois que j’eus fini de tout enlever, je m'approchais d'elle doucement sans me départir de mon sourire. Je lui frôlais le bras doucement, remontant vers son cou, pour m'approcher encore plus d'elle et l'embrasser du bout des lèvres. Puis, je me décalais de sorte que ma bouche était contre son oreille.

Et si on allumait cette douche maintenant? dis je en chuchotant.

Ma phrase avait un double sens, et vu la tournure de la situation je savais que Juliette le comprenait très bien. Elle frissonnait et j'en profitais pour allumer l'eau. L'eau chaude fut bien accueillie, néanmoins je continuais de la caresser du bout des doigts, je m'étais éloignée assez pour pouvoir la toucher ou bon me semblait sans être trop loin non plus.

Je m'approchais doucement, pour commencer a la frôler des lèvres, contre son cou. Remontant vers sa mâchoire puis, vers son oreille pour lui murmurer.

Je peux t'en donner encore plus des preuves d'amour...

Mais je voulais qu'elle me le demande, qu'elle me supplie de continuer et d'aller plus loin. Après tout, chacun son tour hein.

Modérateur

Il y a des moments comme ça, que t'apprécies fortement, et à tel point que tu en oublies tout le reste. Là en l'occurrence ce sont les garçons mais je veux pouvoir profiter de Claire et puis il faut dire qu'on s'est lancé dans un jeu très coquin et j'aime ça. Alors on ne peut plus y renoncer et puis Claire adore jouer avec mes envies... Elle sait aussi m'exciter comme une folle. La voir si près de moi, et ne pas pouvoir la toucher de suite, elle adore me faire languir comme une personne qui bave devant elle. Mais Claire se décide enfin à me toucher. Lorsqu'elle insiste pour m'apporter d'autres preuves d'amour, je lui fais un grand sourire. Mais je réalise qu'elle attend que sa vienne de moi. Je commence à me mettre à genou pour m'assumer de la situation.

Je t'en prie Claire, j'ai besoin que tu continues... C'est vital pour moi ! Si tu ne continues pas, je crois que je m'en remettrais jamais.... S'il te plaît...

J'adore le moment qu'on ait en train de vivre. Cela me change les idées et ça me fait plus penser à ce maudit retour de Jean-Baptiste, et ma grossesse. Un moment comme ça j'aimerais en vivre tous les jours. Mais hélas c'est impossible avec le boulot.

~ La femme comblée ~

Je ne m'attendais pas a ce qu'elle s'agenouille. Du coup mon effet avait perdu un peu de son éclat. Cela dit, je ne restais pas sans rien faire, je viens m'agenouiller face a elle pour continuer mes caresses. Mais cette fois, je l'embrasse vraiment. Passionnément. Comme si ma vie en dépendait. Et, doucement je descendis ma main vers la partie la plus brulante de Juliette afin de la soulager complètement de ce que j'étais en train de lui faire subir.

Je ne l'embrassais pas pour rien non plus, il fallait essayer étouffer ses cris et les miens. Les garçons étaient a cotés et je leur en aurait voulu si ils avaient débarqué avec la faucheuses question. Surtout une question made in Gabriel : "Pourquoi tu cri maman? Tu t'es fait mal?"

Celle la on y avait eut droit une fois lorsqu'il s'était levé la nuit et qu'il nous avait entendu. Ca avait complètement plombé l'ambiance. Enfin pour ma part parce qu'une fois couché Juliette était prête a reprendre la ou on s'était arrêter. Bon, elle avait réussit a me convaincre très facilement. En même temps... C'était Juliette. Je savais pas lui dire non.

Modérateur

Si y'a bien quelque chose qui nous différencie Claire et moi, c'est juste notre relation vis à vis des enfants. Pour ma part, je n'ai aucun problème avec notre relation par rapport aux enfants. Ce que je veux dire, c'est que je suis beaucoup moins gênée qu'elle de faire l'amour, quand les enfants sont à la maison. C'est sûr qu'on s'est retrouvé interrompue plus d'une fois, et parfois cela finit en gros fou rire mais je suis plutôt contente parce que la plupart du temps, ça ne m'arrête pas dans mon élan et je réussis à reprendre là où on s'était arrêté lorsque les enfants nous laissent enfin seules... Bref, à l'instant présent, on est enfermé dans la salle de bain, y'a aucune raison de stresser même si ça raisonne un peu plus là... Mais tant pis, les enfants vont finir par s'y habituer, on s'aime, et puis même si on était chacune avec un homme, ça serait pareil. Claire et moi on se livre ainsi à un moment très agréable pendant plus d'une heure... On finit par se rhabiller. Je regarde l'heure, il est déjà 18H30 et les enfants qui ne se sont toujours pas manifestés... Bizarre, non ?

C'était merveilleux mon amour... On va aller retrouver les garçons mais ça m'étonne qu'ils ne soient pas sortis de leur chambre, même pour venir prendre leur goûter. On aurait dû les entendre, non?

Pas de panique, pas de panique. Quand ils commencent à jouer à un truc, parfois c'est difficile de les arrêter.

On va les chercher ? Mais peut-être qu'ils nous ont entendues dans la salle de bain, d'où leur silence mais bon ce n'est pas grave... Ca ne serait pas la première fois.

~ La femme comblée ~

Je pense que la facture d'eau va sans doute augmenter cette année. Je sais pas pourquoi mais cette douche... Ça doit être l'eau, ça aide a avoir les idées lubrique ou je sais pas.

C'était avec un sourire un lèvre que nous sortions de la douche. Enroulée dans ma serviette je regardais distraitement Juliette se sécher et s'habiller. J'étais sur un petit nuage a chaque fois. Je ne sais pas comment expliquer ça... C'était comme si, lorsque nous faisons l'amour tout avait un sens. Comme si c'était une façon de nous compléter entièrement.

C'est pourquoi, je ne lui avais répondu que par onomatopée. Hummm...

Impossible de savoir de quoi elle parlait, mais vu qu'elle continuait de mettre sa chemise en continuant de parler, je me doutais que ce n'était pas très important. Voyant qu'elle avait presque fini et que je n'avais plus rien a mater sauf a imaginer au travers de ses habits, je commençais a me bouger. Et j'écoutais un peu plus ce dont me parlait Juliette. Ah. Les enfants... Oui, étrange que personne ne soit venus. C'est vrai que cette fois j'avais vraiment tout fait pour "étouffer" les cris, mais des fois il suffisait de pas grand chose pour que Gabriel panique.

Pablo ne voulait pas trop venir nous déranger parce qu'il avait trouvé ça dégoûtant de voir une fille nue. Eh bah... Je pense qu'il changera vite de position a la pré adolescence. Toujours est il que Pablo venait moins voir ce que nous faisons, par contre il me posait beaucoup de questions sur l'amour et sur "faire l'amour".

Heureusement pour moi, avec mon statut d'instit j'avais accès a de nombreux titre de livres très intéressant a la porté des enfants. Et donc j'avais acheté certains livres sur les sujets qui lui posait question. C'était devenu un rituel un peu entre nous. T'as une question sur ça? On va chercher un livre dessus qui pourra t'expliquer avec des mots simples, que je n'ai pas. Mais des fois je pouvais lui répondre sans avoir besoin de support.

Surtout qu'en ce moment il me parlait d'une certaine "Lou" qui jouait au foot souvent avec lui et ses copains. Une fille plus petite, classe de CP. Et cette petite je savais qui c'était puis que je l'avais dans ma classe. On peut dire que mon fils avait bon gout parce qu'elle était très jolie et en plus, elle était adorable avec les autres.

Je suppose que les derniers playmo de chevaliers de ton père les occupes beaucoup trop pour qu'il se soucie du monde extérieur. Dis je tout en attachant mes cheveux mouillé qui dégoulinaient sur mon tee shirt.

[dslé je suis sur un RP long la du coup j'ai raconter ma vie aussi ici hehe

]

Modérateur

Les cadeaux achetés par papa, je les maudis souvent, mais il a fait un bon choix avec les playmobiles. Cela change du cadeau qu'il avait fait l'été dernier chez Céline et Virginie, je me souviens encore de cette journée affreuse avec la peinture, je crois qu'elle restera gravée dans ma mémoire pour l'éternité. Une journée d'enfer pour moi, pour Céline et pour Virginie aussi. Heureusement papa s'est calmé depuis sur les cadeaux venimeux, comme je les nomme si bien ! Il a compris avec le temps qu'il ne faut pas acheter n'importe quoi aux enfants, et je parle pas seulement de Gabriel et Pablo. Je parle aussi de Stana et Mathis, Céline a toujours été de mon avis là-dessus. Mais bref, aujourd'hui on peut dire que les playmo achetés par papa, nous ont été très utiles... Une fois prête, j'enclanche le vérou de la salle de bain dans l'autre sens et j'ouvre la porte.

Bon je vais aller voir ce qu'ils font.

Je quitte alors la salle de bain et je pars voir les garçons dans leur chambre. Ils ne sont pas là. Pas d'inquiètudes, ils sont sûrement en train de regarder la télé, mais lorsque je file dans le salon, puis la cuisine, je réalise que les garçons ne sont plus là... Je les appelle en vain par leur prénom, je les menace même de les punir s'ils ne viennent pas... tellement persuadée qu'ils se sont cachés et ils en seraient bien capables. Je me souviens d'une fois où ils jouaient à cache-cache, Gabriel s'était enfermé dans la machine à laver. Je vous dis pas l'horreur pour le sortir de là après. La honte, on a dû appeler les pompiers. Après avoir fouillé l'appartement de fond en combre, je reviens dans la salle de bain totalement paniquée.

Claire ! Claire ! Il se passe quelque chose là ! Les garçons ne sont plus là, j'ai cherché partout.

Je suis même allée voir à l'extérieur de l'immeuble, chez les voisins.. J'ai interrogé des gens, personne ne les a vus.

~ La femme comblée ~

Pendant que Juliette sort, de mon coté je termine de m'habiller. Mais, alors que j'allais sortir je soupire. Si je laisse mes cheveux dans cet état tout le monde va se foutre de ma gueule demain. C'est mort, il faut que je les sèches. Je défait l’élastique que j'avais mis provisoirement et commence a me sécher les cheveux tout en les brossant avec la brosse que j'avais récupérée en cherchant le sèche cheveux.

C'est pas possible d'avoir une masse comme ça, il va falloir que j'aille chez le coiffeur, ça sera plus simple. Sauf qu'avec nos histoire de rendez vous chez le médecin j'avais zappé mon dernier rendez vous. Du coup ça faisait un moment que je n'y était pas allée.

Mes cheveux étaient a moitié séché lorsque Juliette débarqua en panique dans la salle de bain. J'avais compris un mot sur six avec le bruit. Du coup, je posais le sèche cheveux en lui demandant de m'expliquer calmement. Ce qu'elle fit. Ou presque. Elle paniquait au fur et a mesure de son récit.

Ok, pas de panique Claire, respire y'a forcément une explication.

T'as cherché ou exactement? Parce que l'autre fois ils ont joué a cache cache dans l'immeuble et c'est pas très simple de les trouver.

La preuve était que c'était moi que devait m'y collé. Eh oui, quand on oubli ses clefs il faut savoir faire passer le temps avec les enfants. Et travailler dans les escaliers ça va 5 minutes, mais ça fini très souvent par des interruptions toute les 5 minutes entre la voisine du dessus qui descend chercher son paquet de clope, l'autre d'en face qui va promener son chien... Sans compter qu'ils viennent vous parler de leur vie en vous voyant.

Modérateur

"T'as cherché où exactement?" non mais elle est sérieuse là ? J'ai l'impression que des fois Claire me prend pour une incapable. Je sais, je n'ai pas un aussi bon niveau intellectuel qu'elle, je ne suis que prof de français, je ne suis pas professeur des écoles, mais quand même, il m'arrive de réfléchir. Mais là on dirait qu'elle me prend pour je ne sais quoi, c'est vexant. Mais ne pas avoir trouvé les garçons, me rend extrêmement nerveuse, j'ai tellement peur là qu'il leur soit arrivé quelque chose. Qu'un taré soit entré dans l'appartement quand on était sous la douche, qu'il les ait enlevés sans qu'on entende quoique se soit. Avec tout ce qui se passe aujourd'hui il y a de quoi paniquer, surtout à Marseille. Et puis les pédophiles ça existe aussi...

Ecoute, si je suis si nulle que ça, tu n'as qu'à aller chercher toi-même... Puisque je te dis que j'ai cherché un peu partout. De toute manière, ils ne peuvent pas rentrer dans les autres immeubles de la résidence. Le digicode est différent pour entrer dans chaque immeuble tu le sais très bien et puis il y a le concierge, je suis pas certaine qu'il les laisserait comme ça jouer dans les couloirs surtout sans surveillance.

Vraiment, là, elle abuse de me dire ça, bien sûr que j'ai cherché partour sinon je ne serais pas inquiète comme ça. Même si je sais que les garçons sont toujours plein de surprises.

Il leur est arrivé quelque chose, je le sens...

~ La femme comblée ~

Juliette commençait a paniquer et quand elle le faisait il fallait que je sois celle qui la raisonne. Sinon on était partit pour appeler la police et les pompiers et pour finir on aurait fait le tours des hôpitaux. Je me maudissais un peut de ne pas vouloir acheter de portable aux enfants juste pour ce genre de truc.

Mais j'avais été catégorique, hors de question de leur filé un téléphone avant le collège. Personnellement j'aurais attendu le lycée... Mais bon, c'était une autre époque et déjà ne pas en avoir un au primaire c'était limite de la moquerie. Enfin bref... Toujours est il que ce moyen aurait permis de rassurer Juliette.

Tout comme le concierge ne les auraient pas laisser sortir sans rien dire. Si tu veux tu vas lui demander si il ne les a pas vu pendant que je fouille de mon coté ok? Il vaut mieux vérifier deux fois qu'une comme on dit.

Je laissais tout en plan, et c'est a moitié habillée que je commençais a regarder dans l'appart. Bien entendu il n'y avait personne. J'enfilais ensuite un truc un peu plus chaud pour sortir dans les couloirs et vérifier dans l'immeuble. Ca me pris sans doute plus de temps que prévu. Bien entendu je sortais dehors et j'allais même vérifier dans les caves communes et dans le parking privé. Rien. Bon, si je ne revenais pas avec les enfants Juliette allait pété un câble.

J'éternuais tout en appuyant sur le numéro de notre étage. J'étais en train de tomber malade. Super. Avec mes cheveux mouillé aussi quel idée d'aller sortir dehors comme ça.

L’ascenseur s'ouvrit et je me dépêchais de rentrer au chaud dans l'appartement.

Modérateur

Comment peut-elle rester là aussi calme ? Alors que les garçons sont peut-être en danger quelque part.. Vraiment, je n'avais pas besoin de ça maintenant. Si je commence à subir du stress alors que je ne suis qu'au début de ma grossesse, en plus une grossesse secrète... ça ne va pas le faire. Je tiens pas à faire une fausse couche ou accoucher prématurément. Gabriel n'aurait jamais pris le risque de m'effrayer comme ça, alors qu'il sait que j'ai besoin de le surprotéger à cause de la leucémie. Je me sentirais toujours inquiète c'est comme ça, et personne ne peut comprendre ce que je ressens... Sauf les parents qui ont vécu la même chose que moi. Claire, elle n'a pas eu à vivre mon désespoir, ma peur de perdre mon fils... Elle ne sait pas ce que s'est de voir son fils se battre contre la mort, faire de la chimio, être dans une chambre stérilisé parce qu'il n'a plus de défense immunitaire... J'ai vécu un calvaire, mon coeur s'est arrêté de battre quand mon fils est tombé malade. Je pars alors voir le concierge pour lui poser des questions, il n'a absolument rien vu. Il ne sait pas où ils sont là. Là j'ai de quoi m'inquièter quand même. Je décide alors de retourner à l'appartement.

Claire, il ne sait pas où ils sont... Il ne les a pas vus, alors tu admettras que j'ai de quoi m'inquiéter.. Et puis ce n'est pas toi qui a vu ton fils malade quand il était petit. Je ne peux pas rester là sans rien faire, tu comprends ça ? Comment veux-tu que j'angoisse pas quand je ne sais pas où est mon fils ? et si soudainement, il retombe malade ? Mais ça tu ne peux pas comprendre... tu ne comprendras jamais. Nos fils sont peut être en danger quelque part et toi tu crois qu'ils jouent à cache-cache dans tout l'immeuble ! S'il leur arrive quelque chose, je ne pourrais pas te pardonner si on ne fait rien... Mais j'appelle les flics !

Je me montre peut-être dure avec elle mais elle est trop mère poule, et trop calme. Désolé de ne pas avoir sa force mais quand j'ai vu mon fils malade comme il a été, il est normal que je m'inquiète. Surtout que là c'est pas normal qu'ils ne soient pas à l'appartement alors qu'ils savent très bien qu'ils n'ont pas le droit de partir sans nous ; surtout Gabriel. Ou alors ils demandent l'autorisation d'aller chez un voisin. On était peut-être occupé mais ce n'est pas une raison. Je sais qu'il leur est arrivé quelque chose, je le sens au plus profond de moi-même...

Tout ça c’est de ta faute, si tu avais eu besoin comme moi d’aller voir les garçons de suite plutôt que de se faire un bisou, on n’en serait pas là !

~ La femme comblée ~

Ok la Juliette me fichait tout sur le dos a présent. Et je préférais encaisser sans broncher parce que je savais que ça n'allait aider personne de se hurler dessus.

Ok alors, on téléphone au flics et après? On va pas attendre la on finira par se crier dessus tant on serait stressée d'attendre. Alors vas y téléphone, je suis avec toi pour ça y'a pas de problèmes... Mais me fiches pas sur le dos cette histoire qu'il vient de se passer parce que les enfants savent très bien qu'ils n'ont pas le droit de sortir tout seuls!

D'ailleurs qu'est ce qui leur avaient donné envie de sortir? Et pourquoi? Pourquoi ne pas avoir mit un mot au moins! Je connaissais Pablo, il n'était pas du genre a partir sur un coup de tête. Par contre... Gabriel agissait beaucoup sans réfléchir. Bon la seule chose c'était qu'il n'y en avait pas qu'un seul, tout seul dehors. Ils étaient a deux. Et j'avais assez confiance en mon fils pour savoir qu'il n'était pas du genre a faire n'importe quoi. Je pense même qu'il aurait pu préparer quelque chose pour partir.

On s'était posés dans le salon. Enfin posé... On était debout, comme si on se préparait a partir. Et du coup je m'étais dirigée vers la chambre des enfants. J'avais vu le bordel par terre avec les feuilles de cours mais j'avais pas fait le lien.

Pablo a pris son sac, ce qui veux dire qu'il a du prendre quelque chose d'important. Oui... Mais quoi? Et puis en voyant qu'il n'avait rien rangé, ils avaient du faire ça dans la précipitation. Ce qui confirmait que Gaby était bien le meneur du plan. Sauf qu'il ne fallait pas dire ça a Juliette qui elle, soupçonnerait mon fils. En même temps, elle surprotégeait Gaby, même si ça tendait a changer, elle le ferait aussi en cas de bêtise comme celle ci. Alors que j'étais pourtant persuadée que Pablo ne me ferait pas un coup pareil.

Modérateur

Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à accabler Claire comme ça, mais je crois que j'ai besoin de rejeter la faute sur quelqu'un et pas de bol, c'est tombé sur elle. Non mais quand même, on ne se serait pas mis à ce petit jeu dans la salle de bain, on aurait pu surveiller les garçons. Mais je crois que depuis l'autre fois quand on s'est disputé, que je me suis enfermée en larmes dans la salle bain, il y a des tensions entre nous par moments. On joue au froid et au chaud en ce moment j'ai l'impression, mais il faut dire qu'il y a tellement de choses qui me prennent la tête... Cette histoire de bébé, le retour de JB. Je n'avais pas besoin de ça franchement !

Je suis désolée de ma réaction mais j'ai les nerfs à vif, tu peux comprendre? Qu'est-ce que tu dirais si Sacha revenait et qu'il voudrait te voler ton fils ? parce que je suis convaincue que c'est ce que JB va chercher à faire...

Soudain, j'ai une vision... Je commence à penser où sont partis les garçons.

Oh non... Claire, tu crois que les garçons auraient pu nous entendre ? Et partir... Si Gabriel nous a entendu, ça expliquerait pourquoi ils sont partis.

~ La femme comblée ~

Qu'est ce que je dirais si Sacha revenait et veuille prendre Pablo avec lui? Eh bien je dirais non, j'irais jusqu'au tribunal pour prouver qu'il n'est pas stable, qu'il n'a jamais voulu etre en contact régulier avec lui alors qu'il savait qu'il avait un fils. Bref, je savais que je gagnerais haut la main et que je n'avais pas a m'en faire.

Oui... Mais si les données étaient inversées? Mon seul problème était que je ne savais pas mentir, et que je naurais pas pu caché la vérité a Sacha. Mais il est vrai que Pablo était déjà né lorsque j'avais débarqué a Marseille et que je lui avais dit toute la vérité. Bref, il m'était impossible de me mettre a sa place en fait... Sauf peut etre au début, quand Pablo était né et que je n'avais pas informé Sacha.

Sauf que lui n'était pas très ouvert pour garder contact. Il m'avait dit qu'il le ferait et voila le résultat. Bref...

Tu penses qu'on devrait aller la bas pour voir? De toute façon on perds rien, on a qu'a téléphoner au commissariat dans la voiture comme ça on fait d'une pierre d'un coup.

Je commençais déja a me préparer pour sortir. De toute façon j'avais vraiment besoin de prendre l'air pour de vrai. Juliette et moi nous nous disputions pour tout et rien depuis quelques jours et ça commençait a me stresser vraiment. Sans compter que son ex était dans les parage et que je flippais qu'ils se remettent ensemble. Même si Juliette me disait qu'elle m'aimait, même si elle me le prouvait. J'avais peur et j'arrivais pas a surmonter ça.

Modérateur

Claire ne répond pas à ma question mais après réflexion, je comprends que ma question n'était pas trop appropriée dans la mesure où nos situations sont différentes. Claire n'a menti à Sacha comme j'ai pu le faire à JB, ce qui fait toute la différence, mais j'ai tellement peur de ce qui pourrait se passer à l'avenir. Après tout ce que j'ai fait pour mon fils, et tout l'amour que je lui ai apporté, et qu'il me donne, je ne supporterais pas qu'on me l'enlève. Il faudrait me passer sur le corps pour ça, c'est la raison pour laquelle je suis prête à tout pour me battre contre JB si c'est nécessaire... Mais j'ignore vraiment ce que Gabriel peut penser. Il ne parle jamais de son père, je ne sais pas s'il aimerait le connaître... Cela me fait peur mais je ne dois pas angoisser pour ça aussi, ce n'est pas bon pour le bébé... Je ne voudrais pas faire une fausse couche, je crois que je le supporterais pas.

Lorsque Claire me propose d'aller voir directement sur place, je fais un signe de la tête pour dire que c'est d'accord. Je me prépare à mon tour et je prends mon sac à main.

Est-ce qu'on y va en voiture ou on prend le bus ? Je ne me sens pas de conduire Claire, vraiment pas...

A vrai dire, je suis tellement stressée là et à bout de nerfs que je me sens incapable de prendre le volant.

~ La femme comblée ~

On va prendre le bus, t'as raison c'est plus prudent...

J'ouvrais l'armoire ou je mettais les tickets et constatait qu'il n'y en avait plus. Bon, au moins ils n'étaient pas partis a pieds ou quelque chose... Tiens, mon paln sur Marseille avait disparu aussi. Alors je savais a quoi servait le sac de Pablo.

Bon, j'ai plus de ticket ni de plan... Tu sais ou il est son hôtel? Je crois que les enfants on fait la razzia de mes tickets de bus... Enfin c'est au moins ça, ils ne sont pas a pieds je ne sais ou...

Je prenais mes clefs et fourrais mon portable dans mon sac. Fermant ainsi la porte derrière nous.

Bon, on en achètera sur place ça coute pas trop cher j'ai assez sur moi de toute façon.

[ce qui n'est pas le cas pour le bus a Londres ou tu dois payer avant dans un guichet, merci la France!]

~ kid's du Mistral ~

Je n'en reviens pas qu'ils aient pris le bus tout seul... et surtout je ne comprends pas qu'on les ait laissés monter. Bref, il est urgent qu'on aille dans le quartier du Panier.

Oui c'est dans l'hôtel où j'ai passé une partie de mon adolescence. C'est le Panier. Je sais où c'est t'inquiètes pas.

(fin du sujet)

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