Charles est entrain d'aider Abigaël, lui ne savait pas cuisiner d'aussi bonnes choses qu'elle, alors il a décidé de l'aider en mettant la table sur la terrasse, préparant le barbecue.
Intérieurement, il est heureux, sa famille s'est ressoudée, il allait voir Céline sa fille avec lequel tout allait mieux maintenant, avec virginie sa belle fille. Virginie ... est une femme dont Charles se souviendrait, il avait d'abord tout fait pour la séparer de Céline, pensant que l'amour de deux femmes était impossible, mal sain, et sans avenir ... Malgré toute ses tentatives, rien a fonctionné correctement, il s'est même associé avec son père, Fernand, pour les séparer même s'il n'apprécie pas vraiment cet homme là non plus. Il adécidé de se résigner, d'accepter Virginie dans la famille, d'abord comme la fille d'Abigael, puis au fur et à mesure il l'accepte comme la compagne de sa fille Céline. Il espère Juste que Juliette retrouve de son côté un homme. Il souhaite aussi que Léa arrive avec un petit copain, il aime beaucoup sa petite fille, c'est entrain de devenir une très belle femme, il en était fier, et a hâte de la retrouver.

Elle lui fait penser d'aller chercher du vin à la cave.

En apéritif, tout est près dans le salon, le vin rouge est à la cave il fallait aller le chercher au moment où la viande serait prête, pour la salade ... peut être qu'un peu de vin blanc serait idéal, il fallait donc aller chercher une bouteille.

AH ! oui tu as raison mamour, il faut que je mette le blanc au frais. J'espère que tout cet alcool ne va pas trop tenter ta fille, enfin il y aussi des sodas et des jus de fruits en bas, je vais en monter quelques uns.

Charles prit la direction des escaliers pour aller dans la cave. Il monta une bouteille de Blanc, un grand cru, et des jus de fruit, orange, goyave, ananas, raisin, ainsi que des sodas, limonade, coca, ...

Comme Charles est descendu à la cave, Abigaël augmente soudainement son timbre de voix pour que Charles l'entende.

Tu sais, même si ma fille est tentée, j'en connais une qui la ramènera bien à l'ordre si tu vois de qui je parle bien sûr?

Elle parle évidemment de la belle Céline, qui est assez constamment sur le dos de Virginie, il faut quand même l'avouer, comme tout homme d'ailleurs qui est aux petits soins pour sa femme enceinte. Les femmes enceintes sont généralement chouchoutées par leur conjoint.

La sonnette se fait alors retentir.

Ah nos premiers invités arrivent. Je vais ouvrir mon lapin. Qui seront les premiers ? Bonne question !

Charles et Abigaël ont beau avoir un certain âge, ils continuent à s'appeler par moments, par des petits surnoms.

Oh oui je vois, ma fille est sûrement comme son père ....

la sonnette retentit

AH, je monte, j'arrive, j'ai trouvé la bouteille que je voulais.

Charles remonte donc et pose toutes les bouteilles qu'il a pu prendre dans ses bras. Abigael est dans l'entrée pour accueillir les premiers invités.

Céline Virginie et Mathis étaient venus en voiture,Céline conduisait tranquillement et Virginie faisait souvent des commentaires sur la façon dont les autres se comportait. Bien évidemment elle avait toujours son scooter même apres de mainte demandes de la part de Céline, Virginie ne l'avait pas lâcher. Elle commentait leur conduite, expliquant que si il y avait eut une moto ou un scooter il y aurait sans doute eut accrochage. Même si Céline était ravie qu'elle ne monte plus sur sa "bécane tueuse" elle savait très bien que ça serait de courte durée. Elle profitait donc de sa présence dans la voiture malgré ses nombreux commentaires dont certains était a la limite de l'insulte.

Céline ne pouvait s’empêcher de lui faire de gros yeux tandis que Mathis demandait pourquoi le monsieur devant était un abrutit alors qu'il n'avait rien fait.  Cette situation était plutôt risible pour toute personne extérieur mais elle l'était un peut moins pour Céline qui tentait de calmer le jeux. Heureusement, arrivé sur les bords de mer il y avait déjà moins de circulation et Virginie s'était calmée. Ahhh.... La joie des hormones....

arrivé enfin dans la villa, Céline gara son 4/4 et aida Mathis a sortir dela voiture. Cette dernière était trop haute pour lui, et même si a chaque fois il aimait bien sauté, il avait suffit d'une fois ou il était tombé. Céline était a deux doigts de l’emmener a l’hôpital mais, Virginie la ramena a la raison. quoi que... Céline avait quand même téléphoner a un médecin au cas ou. Le médecin en question connaissait très bien la façon dont Céline agissait envers son fils et l'avait une fois de plus calmé en lui disant que quelques petites éraflures sur les genoux et les mains ne suffisait pas pour un séjour prolongé a l’hôpital.

Arrivés enfin devant la porte, Céline sonna et attendit que Abigael ou son père viennent leur ouvrir. Ce a quoi elle ne pu s’empêcher une remarque pour son fils.

Cette fois ci tu promets de ne as faire courir ton papy dans toute la villa ok?

Mathis lui avait raconté qu'une fois il avaient couru dans le jardin, et même si Céline aurait été bien curieuse de voir son père courir en criant "c'est moi le chat" elle savait que ce n'était plus vraiment de son age.

Et pas de bêtises avec Gabriel, même si je sais que tu es très content de voir ton cousin.

Ahhh, les cousins durant les diner familiaux c'était franchement quelque chose a voir! a chaque fois il y avait minimum 1 problème dans la soirée. Soit Gabriel se faisait mal, soit Mathis, soit c'était la maison qui en pâtissait....

Virginie était ENFIN descendu de la voiture, soulagée de ne plus avoir à regarder tous les abrutis du volant qu'elles avaient croisé durant le trajet. De par la chaleur, malgré la fin des grandes vacances, Virginie avait décidé de s'habiller en conséquence. Elle avait opté pour une robe, l'une de celles que lui avait acheté sa mère quelques semaines auparavant, et qui s'avérait parfaite pour l'occasion.

De toute façon, avec son ventre qui grossissait un peu plus chaque mois, il fallait bien s'habiller de façon à être le plus à l'aise possible, et surtout le plus rapidement possible.

Alors que Céline détachait Mathis de son siège auto et l'aidait à descendre sur 4x4, Virginie elle, s'attardait au coffre de la voiture, s'emparant du sac à dos de Mathis et de la composition florale que Céline avait insisté à acheter afin de remercier Abigaël pour l'invitation.
Elle referma le coffre, se battant avec les lanière de son sac à main, pour le faire tenir sur son épaule, et une fois que Mathis fut descendu de la voiture, elle lui tendit son sac à dos :

- Mathis, tiens, prends ton sac, et fait attention à ne pas laissé trop de jouets traîner dans le jardin...


Virginie tenait le plus fermement possible la composition florale, tout en marchant sur l'allée menant à la maison, et observait le gros bouquet dans son panier d'osier. Elle s'adressa ensuite à Céline, non loin d'elle, qui remontait également l'allée:

- T'as pas lésiner sur la qualité dis-donc...Ma mère va adorer j'en suis sûre ! Merci d'avance pour elle, mon amour.

Alors que Mathis qui avait légèrement couru dans l'allée menant à la villa pour arriver le premier, tout enfilant son sac sur le dos, arriva devant l'entrée, Céline ouvrit la bouche pour faire encore quelques recommandation à son fils, alors qu'elles arrivèrent à leur tour devant la porte d'entrée:

Cette fois ci tu promets de ne pas faire courir ton papy dans toute la villa ok?
Et pas de bêtises avec Gabriel, même si je sais que tu es très content de voir ton cousin.

Eh bien apparemment, il fallait lui rappeler plein de chose à ce petit monstre. Les deux remarques de Céline fit sourire Virginie. Alors que la sonnerie se mit à retentir, Virginie se permit de répondre

- Soit on est trop protectrice avec cet enfant, soit c'est lui qui est une vrai tornade....obligé de lui faire quelques recommandation avant de le laisser filer dans la nature, c'est incroyable...

Pour toute réponse, Mathis leva la tête, l'inclinant légèrement en arrière, pour regarder ses deux mères qui se tenaient derrière lui et leur fit un sourire, qui en disait long sur la réponse que LUI, avait envie de donner. Virginie posa alors sa main, sur le crâne de son fils pour l'aider à regarder devant lui, lui remettant la tête droite, et lui ébouriffa légèrement les cheveux...

- Mouais....on sait ce que tu as envie de répondre, toi !!

Cet à ce moment là qu'Abigaël décida d'ouvrir la porte pour les accueillir...

Abigaël arriva près de la porte, impatiente de l'ouvrir. Cela faisait quelques semaines qu'elle et Charles n'avaient pas reçu la famille, mais une famille qui allait bientôt s'agrandir, avec l'arrivée du fils ou de la fille de Virginie et Céline.

La maman, la grand-mère, la belle-mère... etc ouvrit alors la porte d'entrée, qui couinait.

Dis Charles il faudrait faire quelque chose à la porte, ce n'est plus possible là !!!

Abigaël aperçut son fils, Virginie et Céline.

Oh c'est vous !! Et bien je suis contente de vous voir.

Abigaël avait vu sa fille il y a à peine trois jours mais elle était heureuse de la retrouver.

Entrez donc !!!

Lorsqu'elle aperçut Virginie avec un gros bouquet de fleur bien coloré, Abigaël ne put s'empêcher de sourir.

Mais, il ne fallait pas? Je suppose que c'est pour moi... Il faut toujours venir les mains vides ici mais en tout cas cela me touche beaucoup.

Abigaël se baissa au niveau de son petit-fils pour lui dire bonjour.

Bonjour bonhomme, tu fais un bisou à mémé ?

Mathis attendait devant la porte, d'après ce qu'on pouvait remarquer il était impatient : lorsque ses mères lui avait annoncé qu'ils iraient chez ses grands parents le samedi, Mathis c'était empressé de poser deux questions, à savoir "je pourrais prendre mon vélo ?" et "Gaby il vient lui aussi ?"

Après mûres réfléxions, Céline et Virginie avait conclu d'un "non ! " ferme pour le vélo, imaginant déjà Mathis partir à l'aventure avec son vélo, et finir par en faire directement dans la maison plutôt que dans le jardin....et quant à la présence de Gaby, le cousin de Mathis, elle était effectivement ocnfirmé par Juliette qui avait appelé sa soeur quelques heures après pour lui dire qu'elle viendrait...Gaby serait donc de la partie.

C'est donc avec cette info que Mathis s'était imaginé passé son week-end, ayant finement préparé son sac à dos avec les jouets IN-DIS-PEN-SABLES pour les deux énergumènes de cousins. Pistolets à eau, balle en mousse, G-I Joe et talki-walki mission commando, menotte de sherif, etoile de sherif, et tutti quanti...la panoplie du parfait guerrier...ou enfant de 5 ans, se trouve dans son sac !

Quand Abigaël ouvrit la porte, Mathis leva la tête pour observer sa grand-mère. A chaque fois qu'il venait ici, il savait qu'il tomberait aussi bien sur son grand-père, que sur sa grand-mère abigaël...il savait qui étaient qui, abigaël étant la mère de Virginie, Charles étant le père de Céline, et Céline et Virginie étant ses mères à lui...il savaient aussi depuis qu'il étaient né que Charles et Abigaël vivaient ensemble et formait un couple...Céline avait tenté d'expliquer la situation à son fils, pronant les sentiments amoureux qu'avaient éprouvé Charles pour Abigaël...ET ça, Mathis avait fini par le comprendre. Ce qu'il comprenait mal cependant, c'était le statut qu'avait Abigaël aujourd'hui...Mathis devait-il la considérer comme sa grand-mère par Virginie, ou sa grand par Céline ??

Dur pour un enfant de 5ans de comprendre vraiment comment ce genre de chose marche. et pour tout dire, ce questionnement ne l'effleurait que durant un quart de seconde. Il passait très vite à autre chose la plupart du temps, et finissait toujours par prendre sa grand-mère dans les bras, peu importe de quelle grand mère il s'agissait.

Ainsi quand Abi s'adressa à lui, Mathis fit un pas en avant, en levant les bras versa sa grand-mère, et se pendit à son cou. Sous la pression qu'il exerçait; il força Abigaël a se rapprocher un peu plus de lui, et lui fit un énorme bisous sur la joue tout en la serrant très fort.

- Bonjour mamie !!! Chu content d'te voir tu sais !! J'en pouvais plus d'attendre moi...surtout que tu sais, on a été au fleuriste pour le gros bouquet, même que maman elle a insisté pour avoir celui-là et pas un autre. Moi je voulais qu'on arrive ici plus vite, et mamoune me disait d'attendre que maman finisse de choisir le bouquet. Mais à force d'attendre, j'ai eu envie de faire pipi, alors maman sur la route elle s'est arrêté pour que je fasse pipi, et après mamoune elle a grondé les chauffeurs devant nous parce que c'est des abrutis, elle dit !

Apparemment, Mathis avait un énorme besoin de parler, en une minute à peine, il avait tout expliqué et avait fait passé ses deux mères pour des folles...ahhhh la joie d'avoir des enfants !!!

Alors que Virginie observa en silence et en sourire les embrassades familiales des Frémont, Une envie pressante se fit sentir. Sur le coup, elle avait voulu et résister.

Il faut dire que depuis qu'elle était enceinte, ce qu'elle ne supportait pas, c'était de ne pas pouvoir controller sa vessie. Elle qui avait le chic pour vouloir tout controler, jusqu'à ses propres émotions, n'appréçiait pas se faire mal mener par ce petit être à l'intérieur de son ventre.

Elle fit une moue légèrement contrariée alors qu'elle obsevait toujours la petite famille et les deux derniers des Frémont s'agglutiner devant le grand-père. Abigael était restée à côté de sa fille, et Virginie pouvait entendre vaguement quelques brides de phrase du style "C'est pas Magnifique ces instant en famille ?!" "Tout le monde est réunit et heureux..."

Virginie écoutait vaguement car dans sa tête une autre conversation se mettait en place entre elle et...elle-même

** Tu peux attendre encore un peu là non ?
Non c'est Pressé !
Je tiendrais le coup, je suis pas à une minute près
et dans une minute tu vas te trouver ridicule parce que tu te seras fait dessus.
Oh et puis merde !.... **

Elle se tourna soudain vers sa mère, en se tenant le ventre et s'adressa à Abigaël d'un ton contrarié :

- Tu m'excuse un instant, je dois...enfin je reviens.

Elle finit par s'aventurer un peu plus loin dans la villa, à la recherche des toilettes. Dieu qu'elle détestait ça !!

Céline s'était mise a parlé de la future "garde alternée du midi" avec sa sœur, elle avait jeté tout de même un coup d’œil a Virginie qui s'enfuyait discrètement vers la salle de bain. Depuis qu'elle était enceinte, Céline faisait attention a ses moindre fait et geste, subissant ses bons comme ses mauvais moment. Elle savait que si Virginie n'était pas dans le coin il fallait aller la chercher pour savoir ce qui n'allait pas.
En la voyant se dépêcher d'aller en direction de la salle de bain Céline se sentait moins stressé. Elle avait penser a autre chose et puis non.

Après avoir regardé Virginie s'en aller, tout le monde entra enfin dans la maison pour s'installer dans le salon. La famille Frémont/Mirbeau semblait être au complet. C'était rare depuis le départ de Léa, même avant parce que les emplois du temps n'étaient jamais simple a coordonner.

Alors, demandait elle a sa fille. L'emménagement se passe bien ? Tu es vraiment sûre de ne pas vouloir de notre aide?

Gabriel veut aller jouer dans le jardin.

Gabriel ! Reste calme s'il te plaît !

Elle sentait que son fils était tout existé.

Et fait attention à ton costume car si c'est pour jouer dans la terre, je t'aurais mis un jogging !
A chaque fois c'est pareil, tu te salis et maman n'a pas envie d'acheter un nouveau costume tous les mois parce que l'autre est foutu.

Céline tu devrais peut-être allée voir si Virginie va bien, non ?

Tout le monde était là sauf Roméo et Fransesca ! Pour une fois qu'avec Gaby, on n'arrive pas les derniers. Je suis plutôt fière de nous pour une fois !

Elle scruta sa fille, essayant de tirer le vrai du faux. Léa avait toujours été très discrète et ne voulait jamais "déranger". Céline avait beau essayer de la mettre a l'aise sur ces choses "matérielles et pratiques", Léa avait toujours l'impression de ne pas vouloir "abuser", ce qui n'était absolument pas le cas!

Ok. Fini par dire Céline, lui laissant le bénéfice du doute. Mais tu sais qu'en cas de problème tu peux nous faire signe d'accord? La jeune fille acquiesça et Céline décida d'aller voir enfin Virginie comme l'avait demandé sa sœur. Céline savait que Virginie mettait souvent du temps, quoi que la ça durait un peut plus que d'habitude. Ce qui avait fini par l’inquiéter un peut.

T'as raison je vais aller voir. Dit elle en passant a coté de Juliette pour se rendre vers la salle de bain.

Elle salua rapidement les nouveaux arrivant et se dirigea ensuite, sans plus de cérémonie, vers la salle de bain. Non sans jeter un coup d’œil vers Mathis qui entraînait sa sœur dehors. Elle était déjà plus rassurée de voir que Mathis et Gabriel entourés de sa fille aîné. Dieu sait ce qu'il pouvait se passer si on les laissait un peu trop seul, surtout chez leur grand père. S'éloignant du salon, elle pris le petit couloir et vint toquer a la porte de la salle de bain.

Ma chérie ça va?

Roméo vit la porte s'ouvrir, Charles était venu à leur rencontre, il lui serra la main, avant de le charger de la bouteille de champagne qu'il avait ramené, lui restant les fleurs à donner à sa mère. il rentra pour laisser libre place à Francesca qui arrivait derrière.

Bonjour Charles,

Bonjour tout le monde ! observant autour de lui. Ah, parfait, vous ne nous avez pas attendu, vous avez bien fait, on a eu des petits soucis sur la route, rien de grave, il nous a fallu faire une pause.

Il aperçu vit soudain Céline s'éclipser vers les toilettes. Il fit un sourire en coin, imaginant très bien la situation puisqu'il y avait eu la même chose avec Céline quelques années plus tôt.

Et mes petits monstres de neveu ils sont ou? Ils ne me sautent même pas dans les bras ?!

Roméo s'accroupit après avoir remis les fleurs à sa mère venu à sa rencontre pour les prendre et les mettre dans un vase. Il était ravis de se retrouver avec toute la famille réunit. il y a quelques années, avec l'ambiance qui régnait entre Céline, Léa et Charles, il était loin d'imaginer que cela aurait pu être possible.

Francesca était sortie de la voiture, quelques secondes après Roméo et s’acharnait avec la ceinture de sécurité, qui avait le don de sortir de la portière. A chaque fois que Francesca tentait de la remettre à l’intérieur de la voiture et cherchait à refermer la portière, la ceinture finissait toujours par redescendre le long du siège et se laisser tomber en dehors de la voiture.

Au bout d’un moment, agacé, Francesca claqua définitivement la porte. Ceinture ou pas ceinture, tant pis ! Du moment que ça fermait c’était le principal.

Elle se baissa devant le rétroviseur extérieur et s’observa un instant, espérant être suffisamment présentable aux yeux de toute la petite famille. Elle se redressa ensuite, et passa le plat de ses mains sur ses vêtements, comme pour repasser manuellement les plis laissé par la posture assise qu’elle avait eu dans la voiture.

Elle inspira profondément, contente d’elle et de son apparence - bien plus mature aujourd’hui qu’il y a 5 ans, il faut bien l’avouer – et se retourna, pour voir que Roméo avait déjà engagé sa marche dans l’allé menant à la villa de Charles. Elle précipita donc le pas, pour le rejoindre, et une fois arrivé à sa hauteur, elle se mit à lui sourire, et s’excusa pour l’attente.

Par la même, elle leva sa main en direction du col de la chemise de Roméo, et lui replaça habilement, afin qu’aucune trace de laisser-aller ne soit visible au premier abord. Elle se permit même d’effacer sur la joue de Roméo, une légère trace de Rouge à lèvre qu’elle avait parsemé un peu partout sur le visage de son compagnon. Du pouce, elle fit disparaitre la trace, et c’est à cet instant que Charles ouvrit la porte pour les accueillir.

Alors que Roméo venait de saluer Charles, Francesca en fit de même et lui parla des cigares que Roméo lui avait laissés. Elle lui expliqua qu’il venait directement d’Amérique du Sud, et qu’ils avaient tous deux pensé à lui lorsqu’ils avaient vu les cigares cubain, alors qu’ils profitaient de vacances en Colombie.

Elle discutait toujours avec Charles, à vanter les mérites du cigare, alors qu’elle vit –tout comme Roméo – Céline qui se trouvait en face de la porte des toilettes, en train de parler à quelqu’un à l’intérieur. Par instinct, elle comprit tout de suite que la personne à l’intérieur devait être Virginie, et imaginait déjà celle-ci se prendre la tête avec une chose futile…ce qui lui arrivait souvent depuis l’annonce de sa grossesse.

Charles se rendit en cuisine rapidement, pour chercher quelque chose, de cette façon, Francesca rejoignit tout le monde et salua la petite famille.

-Bonjour Abigaël, ravie de vous revoir !

En effet leur dernière visite datait d’il y a deux mois, et depuis, Roméo et Francesca avait été pas mal pris dans leur emploi du temps, et n’avait pas pu se rendre aussi souvent chez Charles et Abigaël. Le repas de famille était de ce fait le prétexte idéal pour réunir tout le monde.