Myriam avait été ravie de voir que le fait de plier le clic-clac ne dérangeait pas l'étudiante. Elle l'avait observer s'occuper de cette installation en souriant des remarques de Jordane, et prit ensuite son verre de vin que la jeune peintre avait rempli.

Elle se concentra ensuite sur ce qu'il passait à la télévision tout en buvant une gorgée de son verre, puis vint rejoindre Jordane, sur l'autre côté du canapé lit.

A moitié assise sur le lit, la jeune professeur profitait de ce moment de détente quand elle sentit la main de Myriam la prendre par la taille. Instinctivement, elle s'était rapproché de sa compagne. Jordane s'excusa alors du manque de confort d'un clic-clac ce qui amusa Myriam. de sa main libre, la trentenaire prit alors la main de Jordane et entremêla ses doigts au sien avant de lui répondre :

- Je suis pas difficile...ce canapé-lit me convient très bien. C'est parfait t'en fais pas !

Elle se concentra à nouveau sur la télé, cherchant à comprendre ce qu'elle regardait :

- C'est quoi ça exactement ?

Tout en la questionnant, de sa main qui tenait son verre elle avait pointé d'un doigt en direction de la télévision.

Myriam était toujours concentré sur la télévision mais continuait de rire, quand soudain, Jordane déclara :

Avoues que c'est toi qui a caché la télécommande !

Myriam se posa elle-même la question, puis finir par répondre :

-Je suis peut-être assise dessus...

Cependant, elle ne bougea pas d'un poil, trop intriguée par ce qu'il se passait à l'écran. Elle se remit à boire une gorgée de son verre de vin, tranquillement, sans se douter de ce qu'elle lui demander sa compagne.

Dis moi... tu saurais le faire toi ça ?

Myriam faillit s'étouffer en entendant les propos de Jordane. elle la regarda d'un air faussement choquée puis finit par glousser légèrement en déclarant :

- Bah euh...c'est à dire que...comment dire...là il s'agit d'un homme et d'une femme (si j'ai bien compris les topics précédent lol) donc euh...oui je pourrais, mais...ils sont un peu allongé l'un sur l'autre et tête bêche là. est ce que c'est possible pour deux femmes ?

Myriam avait beau avoir une bonne expérience en terme de relation sexuelle hétéro sexuelle, elle ne pouvait cependant pas se dire experte concernant le monde homosexuelle...

(la position du ciseau...si j'ai bien fait la comparaison, est différente entre hétéro et homo, non ?)

Bien sûr que Jordane était sûre d'elle ! Myriam l'avait rendu folle pendant toute la soirée avec ses baisers. Entre les baisers sensuels et les provocations avec le chocolat, la jeune peintre ne comptait plus. Bon, il faut aussi avouer que Jordane s'excitait vite. Myriam avait un tel pouvoir sur elle que quelques caresses pouvaient vite partir en live.

L'étudiante ne voulait pas imposer ses envies à Myriam, mais elle avait l'impression que sa compagne en avait elle aussi envie. Les mains de sa professeur sur ses courbes la faisait frisonner de partout. Son regard ne lâcha pas celui de sa belle, pour la regarder pendant quelques minutes. Avant de retrouver ses lèvres, Jordane murmura à Myriam qu'elle était magnifique avec ses cheveux lâchés. Elle l'avait rarement vu avec ses cheveux retombaient ainsi sur ses épaules.

La jeune peintre était dans un état d'excitation indescriptible, mais si Myriam ne voulait pas continuer, elle n'aurait pas bronché. Bien sûr, elle aurait peut être été frustrée sur le cou, mais elle n'avait pas envie de s'imposer et surtout de forcer son aimée. Avec les révélations que celle-ci lui avait dit ce soir, elle se devait d'y aller doucement, même si l'amour n'avait rien avoir avec ses souvenirs. Jordane ne devait pas oublier que sa professeur était encore en état de pure découverte. Ce n'est pas parce qu'elles avaient déjà couché ensemble, que les choses avaient changé. L'étudiante passa doucement sa main droite dans les cheveux bruns de Myriam pour lui caresser tendrement. Sa chevelure était douce et lisse, on aurait cru du velours. La jeune peintre revint déposer ses lèvres sur celle de sa compagne, commençant doucement à l'embrasser. Si rien ne se faisait ce soir, elle espérait que Myriam dorme à ses côtés. La nuit serait si belle dans les bras de sa belle...

[Voilà, comme ça t'as l'ouverture de refuser mes envies ]

(bah disons que....elle va pas refuser une nuit de plaisir lol. Mais elle va peut-etre pas pouvoir se lancer dans le défi dès la deuxième fois mdr. Par contre, comme venu, on va passer la scène sous ellipse en fait, la résumant brièvement)

Myriam se sentait flattée par toutes les attentions de sa compagne, seulement plus ça allait, plus elle angoissait. Non pas qu'elle n'avait pas envie d'aller plus loin, bien au contraire. C'est juste qu'elle s'imaginait encore novice dans les bras d'une femme pour oser tenter ce genre de chose avec Jordane....et puis elle n'avait pas envie de la décevoir, souhaitant que chaque moment intime passé avec elle soit toujours parfait.

Elle embrassait avec toujours la même passion l'étudiante, souhaitant montrer à la jeune brune qu'elle avait envie d'elle...seulement il fallait renoncer au défi, pour ne pas avoir cette angoisse permanent de ne pas bien faire, de ne pas réussir à aller là ou Jordane voulait les mener.

Myriam tenta alors d'expliquer à l'étudiante qu'elle préférait quelque chose de plus soft, surtout après la soirée épuisante qu'elle venait de passer moralement. Sans détacher ses lèvres de Jordane, ni interrompre les baisers, Myriam articula :

- hmmm...Jordane, mon cœur...je ....je sais pas si je suis prête à ....enfin...j'ai envie mais...peut-être pas comme ca...m'en veux pas.

Myriam était soulagée par les propos de la jeune brune...dieu que ca faisait du bien de savoir qu'on pouvait être comprise dans ce genre de moment qu'on ne décevait pas.

Le simple fait que Jordane puisse se mettre à sa place, et tente de la comprendre, avait eu pour effet de conforter Myriam dans son idée de passé tout de même à l'acte avec elle.

Elle se permit tout de même de remercier Jordane, toujours entre plusieurs baiser

- Mer..ci, T'es...un amour...

Puis elle serra un peu plus fort sa compagne

(bon bah je vais tenter de résumer mdr)


Les choses n'avaient jamais été aussi facile pour Myriam...Se sentir en parfaite accord avec l'être aimée est quelque chose de rare. Bien sûr, on pouvait éprouver des vrais et gros sentiments pour quelqu'un, se sentir bien. Mais au point d'avoir l'impression d'être en parfait symbiose ?? non, c'était encore malheureusement trop rare. Mais pour Myriam et Jordane, il fallait s'estimer chanceuses. Autre chose qui avait toute son importance dans l'état d'esprit actuel de Myriam : Ce désir perpétuel de sentir la peau de Jordane contre la sienne, de ressentir sa chaleur, ses frissons, de goûter à ses lèvres, de sentir son odeur, ce parfum léger mais enivrant...Toutes ces petites chose qui sont des détails important sur l'unicité de Jordane, mais qui se trouvent être encore plus influant sur la personnalité de Myriam. Elle réagissait en fonction de ça : son comportement différait entre les gens qu'elle côtoyait, douce et maternelle avec ses élèves lycéens, franche et autoritaire avec ses étudiants de l'école d'art, sexy et provocatrice avec ses conquête masculines, épouse dévouée avec son ex mari....et avec Jordane ??? eh bien, Myriam était tout à la fois en sa présence. Elle optait pour tous les types de comportements, et s'étonnait même que, malgré ses constant changement d'états, elle ne s'était jamais sentie aussi...ELLE-MÊME.

C'est pourquoi, elle se donnait à Jordane sans réfléchir...bien sûr, dans les débuts, elle s'était montrée hésitante avec l'étudiante. Mais depuis qu'elle s'était réellement dévoilée, qu'elle avait laissé tomber toutes les barrières, plus rien ne la bloquait...mise à part son manque d'expérience homosexuelle, mais ce ne durerait qu'un temps ; Myriam le savait !
La jeune professeur se laissait aller sous les caresses de son amante, se délectant, se cambrant, s'offrant à toutes les attentions de cette brune qui avait chamboulé sa vie en deux semaines. Et le pire dans tous ceci, ou plutôt le meilleur, c'est que Myriam avait beau être parfaitement comblée par les gestes de Jordane, elle ne s'en rassasiait pourtant pas ! Elle l'embrassait sans pouvoir s'arrêter, la touchait sans avoir envie de se calmer, la goûtait sans pouvoir s'interdire de continuer...Tout était vécue sans modération aucune, sans volonté de vouloir souffler, ou d'apaiser les ardeurs. Parce qu'il fallait bien le dire, elles étaient ardentes ! Passionnées, Passionnelles ! Embrasées, Embrassées...Elles jouissaient de leur plaisir mutuel et de l'amour qu'elles se portaient l'une à l'autre.

Myriam vacillait, s'étourdissait de la présence et de l'amour de cette étudiante qui n'avait eu de cesse de lui rappeler à quel point elle la désirait, a quel point elle la voulait pour elle...Se laissant dévorer par l'émotion du moment et de sa jouissance personnelle, elle s'essouffla, épanouie, et enlaça Jordane, lui murmurant à l'oreille, et dans une respiration saccadée, ses PREMIERS mots :

- Je t'aime...

Elle combla alors du mieux qu'elle put, et de la même façon, les désirs de la jeune étudiante, se plaisant à l'observer, la fixer, juger de sa beauté, et de sa pureté malgré son côté dangereusement affolante. Elle voulait lui accorder le même plaisir insatiable que Jordane avait provoqué en elle, quelques minutes auparavant, et l'accompagna avec tout son amour, vers le septième ciel

(bon bah voilà j'ai fait comme j'ai pu lol)

[Je crois que j'aurais pas le permis lol. Encore une fois... x)
Pourquoi Celine n'a pas embrassé Clara ! Mais franchement !! Elle aurait pu punaise !! ]

[ah merde ! Je suis désolée que ca ne soit pas passé ... . Pour Clara, je me dit que c'était mieux qu'elle ne l'embrasse pas, on aurait forcément cru que Clara se foutait d'elle finalement, pour mieux gagner l'audience prévu plus tard. Par contre, comme Clara dit qu'elle se bat souvent pour des causes écolo et contre des entreprise, il y a peut-être des Chances pour qu'on la revoit qui sait ]

Myriam reprenait peu à peu une respiration normal...comblant sa compagne de caresses, et de baisers, le temps que Jordane reprenne ses esprits. Elles semblaient sereine et en parfait harmonie.

Jamais la jeune professeur n'aurait pu imaginer une chose pareille. Bien sûr, lors de leur première fois, elle avait bien pu constater que le plaisir qu'elle éprouvait était terriblement différent de celui qu'elle éprouvait avec des hommes...mais au point d'avoir l'impression de connaitre le plaisir sexuelle pour la première fois ?! C'était à peine croyable.

Myriam s'était petit à petit laissé tombe au côté de Jordane, cherchant à reprendre un comportement calme et détendue. Jordane vint alors lui caresser la joue, et jouer une nouvelle fois avec cheveux, et ce qu'elle lui proposa étonna la jeune professeur

Chérie, j'ai envie que tu restes... que... que tu restes... dormir.

Tout d'abord surprise, Myriam resta muette à la proposition. Non pas qu'elle ne souhaitait pas rester dormir, mais elle n'avait jamais pensé que pour Jordane, il s'agisse d'une nécessité. Elle la fixa du regard, contemplant ses yeux amoureux et son air légèrement enfantin. Elle se mit finalement à lui sourire et se détacha complètement de la jeune peintre, pour s'allonger de l'autre côté du lit, sur le ventre. Elle posa son regard sur Jordane et, à cet instant, se décida de lui répondre, avec plaisanterie :

- Eh bien ...je dois dire que tu m'as crevée...et je sais pas si j'aurais la force de rentrer maintenant.

Myriam se mit à rire légèrement de la remarque de sa compagne et lui répondit la plus calmement du monde :

- Pourquoi penses-tu que je me sente forcée ? A cause de la dernière fois ? ...Oublies ca, j'avais pas toute ma tête ce soir là.

Elle souriait amoureusement à l'étudiante et profita du champ de vision que lui offrait cette dernière pour la contempler. Elle enviait son corps, sa jeunesse, sa silhouette élancée. Bien sûr, Myriam n'avait que 30 ans, et n'avait pas à se plaindre de son corps, seulement, elle regrettait sa jeunesse, et sa légère insouciance, que Jordane, elle, avait encore !

Elle vit ensuite la jeune peintre se lever pour s'emparer de son verre de vin. Elle l'observa porter ses lèvres sur le bord du verre et boire une gorgée de ce liquide rougeâtre encore bien présent dans son contenant. Le verre lui fut tendu, et Myriam remercia sa compagne. Oui ! elle avait bien besoin de boire un peu, après un moment aussi intense.

Se faisant, elle questionna la jeune peintre :

- T'es sûre que tu vas apprécier ma présence ??...t'as l'air tellement indépendante que tu as peut-être besoin d'un tant soit peu de liberté. Et tu as vu ?

Myriam se désigna alors elle-même, dans la position dans laquelle elle se trouvait et ajouta :

- Je prend de la place !

Elle se mit à rire légèrement de sa remarque, prenant les choses au second degré